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-Division au sein de l’opposition, ce n’est pas une nouvelle. Cette famille politique a toujours été victime de sa pluralité. Nombreux sont les cas où elle a perdu les objectifs de sa lutte politique rien que par ces tergiversations. A la veille des concertations nationales, elle est encore sur la piste pour exhiber son inconscience. Elle est divisée : une partie attend de bras ouverts ce forum national pour proposer quelques solutions avantageuses pour l’avenir du pays. Une autre, tenue par les radicaux, opte pour le boycott. Encore une fois, l’opposition est en train d’écrire une page d’histoire dont elle se justifiera plus tard.
Pendant que l’UDPS et le MLC ont signé un acte de rejet des concertations nationales, un autre opposant de taille sort de la caserne. Arthur Zahidi Ngoma, disparu il y a longtemps de la scène politique, revient à la charge. Les analystes ne peuvent que noter que de l’opportunisme dans son chef. C’est le prototype des opposants qui rebodissent qu’au moment opportun.
Par le boycott des concertations nationales, il faut voir une grosse erreur que l’opposition s’apprête à commettre. Dans la démocratie, de tels moments sont précieux pour que l’opposition se sente concerné dans la gestion de l’affaire publique. C’est aussi une occasion de dire tout haut, à travers un échange fructueux, les différentes mégestions commises par le camp adverse au pouvoir.
Pour l’heure, cette occasion en or risque d’être gâchée. Les opposants subissent le poids de leur inconscience. Celle-ci se manifest par le fait qu’au lieu de penser en terme d’intérêt d’Etat, comme l’a fait le pouvoir en place en convoquant ces assises, les opposants se livrent aux calculs du partage du pouvoir. C’est cette optique qui a, exactement, reveillé les chats gris. C’est le cas d’Arthur Zahidi Ngoma dont les répères politiques étaient déjà effacés.
De ce point de vue, certains observateurs pensent qu’il n’y a pas d’opposants au Congo si ce ne sont que des chômeurs en quête de boulot. Ce sont des gens qui dormaient sur leurs oreilles en attendant le partage du pouvoir. Cet opportunisme laisse apparaître leurs intentions cachées. Les analystes comprendront que la préoccupation de ces opposants n’est pas de lutter contre l’agression que subit le pays mais le partage du pouvoir. Les opposants entendent par concertations nationales une occasion de ramener le pays à des conciliabules politiques. L’on peut comprendre ainsi pourquoi ils insistent pour la tenue des concertations alors que jusqu’ici ils n’ont jamais ni condamné la guerre que mène le Rwanda par le M23 interposé ni proposé une solution.
C’est donc parler de l’inconscience qui rend malade l’opposition politique depuis la nuit des temps. Faut-il donc arguer que le pays souffre du manque d’opposants ? C’est le cas de le dire au regard de l’agitation et du désordre au sein de la famille chère à Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe. Elle souffre de manque de leadership, d’entente et d’idéal politique voire d’un projet de société commun autour duquel mener une lutte d’ensemble
Jérémie KADO