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–Au-delà de tout ce qui se dit sur l’affaire Ukraine, de raisons infondées comme fondées, le prototype d’homme russe qui s’exprime à travers Poutine, que l’homme soit ici aimé ou pas, et je m’éloigne de cette question de sentiment et de séduction, s’encombre moins de détails en vue de justifier ses actes. Des notions telles que « démocratie », « droits de l’homme », « droit international », « élections » ou encore « développement », dans un monde qui les justifie par la place qu’il leur accorde, ne sont prises en compte comme principe moteur qui nourrit l’action ou la réaction de Poutine.
Je constate, et je peux bien faillir, qu’à chaque fois qu’il est mis devant un fait accompli, Poutine tente d’abord d’instaurer ou d’établir, voire de rétablir une relation de forces entre les forces que les Russes combattent et eux-mêmes. Et l’objectif recherché dans ce cas demeure celui d’assurer un contre poids, de ramener la question de balance de pouvoir entre les protagonistes à un niveau d’égalité pour se mettre dans une position soit de négociation avec eux, soit de prendre le dessus. Et ce contrairement à ce qui se passe chez nous au Congo où cette notion de rapport de forces existe à peine ou elle est mal compris ou ignorée.
Certes que comparaison n’est pas raison, le contexte peut bien être différente, mais pas la nature d l’adversité et de la lutte qui tourne autour de la détermination d’un peuple face aux « prédateurs » de toute sorte. Chez nous, les nôtres parlent plus de baisser la culotte, de se rendre à Canossa, comme ils n’arrivent ou ne savent comment opérer la relation de forces. Chez nous, on court vite négocier et on appelle l’Autre, l’Occident comme la Russie, pour ne citer que les deux cas, « partenaires » et « alliés ». Je l’ai souvent entendu, ce terme de partenaire et d’allier. C’est le cas pour ceux qui se sont fourvoyés à Nice avec les Templiers. C’est aussi le cas avec la rencontre avec Hollande qui est saluée de toute part comme un butin de guerre. On reste dans le prédisposition mentale du type colonial. Et je me suis toujours demandé comment on peut être partenaire et allié, sauf si je comprends très mal cette notion de partenariat entre un État, avec ses institutions et quelques individus qui officiellement et légalement ne représentent que leur opinion. Comment parler de partenariat avec quelqu’un ou une force chez qui on se vend, et souvent à vil prix, chez qui on mendie tout et l’argent et le soutien pour l’accession au pouvoir.
L’école russe innove car l’homme russe ne se lamente sur un manque de démocratie en Ukraine, n’invite tout de suite pas à aller aux élections, ni ne crée des associations de défense des droits de l’’homme, juste pour se faire fréquentable et se donner une bonne image et conscience. Il ne recourt ni aux armes d’autrui, ni ne se sert de leurs béquilles pour opérer sa marche. Je crains que peu comprennent que les élections et la démocratie dans la situation actuelle d’’occupation où patauge le Congo ne soient que des instruments de domestication de l’homme Congolais ainsi que ceux de son instrumentalisation.
Fréquenter les autres est aussi une autre façon de faire de la politique et de l’appréhender surtout quand on sait identifier celui qui se met en face comme adversaire. Pas son cheval de Troie.
Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236