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-Pour les congressistes, le parti dirigé par « Baba wa Katanga » est un et indivisible. Plus rien ne sera comme avant à l’Union nationale des fédéralistes du Congo, (UNAFEC) où l’autorité morale, Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, est décidé à se battre bec et ongles pour faire respecter les couleurs et la marque de sa formation politique. Cette ferme résolution, Kyungu l’a prise devant la base de l’UNAFEC qui, lors du Congrès extraordinaire organisé à Lubumbashi du 29 au 31 octobre, lui a renouvelé, à l’unanimité, sa confiance pour continuer la conduite des actions du parti après avoir rejeté sa lettre de démission. Pour défendre le label UNAFEC, Kyungu dit ne reculer devant rien, même pas la mort. Il n’y aura pas deux UNAFEC du vivant de ” Baba wa Katanga “.
Kyungu a expliqué à ses militants réunis en congrès que ” des complots ont été montés pour déséquilibrer nos partis avec des menaces sur la vie de certains responsables. Voulant à tout prix déstabiliser les partis politiques prônant le respect de la Constitution et des valeurs fondamentales dans notre pays, les tenants du statu quo créent des frondes au sein des partis du G7 en violation flagrante de la loi portant organisation des partis politiques interdisant tout doublon de parti politique en RDC ”
Il est malheureux, constate Kyungu, qu’au sein de l’UNAFEC, certains membres ont quitté délibérément le parti. Mais curieusement, ils se sont tapé le luxe, sans qualité, ni droit d’utiliser les instruments du parti en violation manifeste de la Constitution, de la loi 04/002 du 15 mars 2015 portant organisation et fonctionnement des partis politiques en Rd Congo ainsi que les statuts et règlement du parti.
Le charismatique leader de l’UNAFEC rappelle que la loi 04/002 du 15 mars 2004 en son article 7 dispose qu’” aucun parti politique ne peut adopter la dénomination, le sigle, les symboles et les autres signes distinctifs d’un autre parti politique déjà enregistré par l’autorité publique compétente sous peine de sanctions prévues par la présente loi “.
Le président de la Commission juridique de la Convention, le député Lama Mukalay, a rappelé qu’en date du 10 juillet de cette année, la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, siégeant en matière de contentieux électoral a rendu sous RCE 024, l’Arrêt qui dispose in fine à son troisième feuillet ce qui suit :
” Sans qu’il soit nécessaire d’examiner les moyens des parties, la Cour relève d’office, car d’ordre public celui de l’irrecevabilité tiré du défaut de qualité dans le chef de Monsieur Omba Sakatolo”.
” En effet, elle observe qu’il existe jusqu’aujourd’hui un seul parti politique, UNAFEC dont le Président est monsieur Antoine-Gabriel Kyungu-wA-Kumwanza et ce, eu égard aux pièces du dossier ”
” Au terme de l’article 29 alinéa 6 des statuts de l’UNAFEC, la même Cour rappelle que le pouvoir d’ester en justice appartient au président national qui l’exerce ou par celui qui le remplace en cas d’absence ou d’empêchement ”
” La même Cour ajoute in fine que le Sieur Sakatolo, secrétaire général n’a pas qualité et ne peut pas agir au nom de l’UNAFEC ou engager l’UNAFEC. ” Et donc, c’est sans qualité que monsieur Omba Sakatolo a agi dans cette cause, cette requête sera déclarée irrecevable ”
Pour le président Kyungu, Sakatolo et consorts, ayant quitté délibérément le parti, ne doivent ni parler, moins encore, engager l’UNAFEC en toutes circonstances. A ce même sujet, une des résolutions du Congrès, très applaudie par l’assistance, considère que ” tous les frondeurs se sont auto exclus du parti et qu’une action judiciaire soit entamée contre eux pour usage abusif des insignes du parti.”
L’UNAFEC est une et indivisible
Commentant cette disposition, Kyungu a demandé aux jeunes d’interpeller tous ceux qui vont se présenter avec les insignes du parti. Parce que ” notre Constitution ne permet pas de doublon des partis politiques. Ceux qui useront sans qualité de ces insignes ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. En France Sarkozy a créé son parti et l’a baptisé le Républicain “, a indiqué le leader de l’UNAFEC. ” Il y a de noms de A à Z, insiste-t-il, chercher quel nom donner à votre parti politique, exemple Hippopotame, Zèbre, Phacochère, Crocodile… au lieu d’utiliser celui de l’UNAFEC “, déplore celui que la jeunesse du parti compare à Nelson Mandela.
Pour le label UNAFEC, Kyungu est prêt à tous les sacrifices : “ pour ça nous allons mourir. Ce sera du tic au tac. Nous ne prônons pas la violence. Mais nous refusons le désordre. Les lois de ce pays, c’est nous qui les avons votées. Si ce n’est plus une République démocratique, qu’on nous le dise pour savoir à quoi nous en tenir… Nous UNAFEC nous nous engageons à défendre nos couleurs et notre marque… “, avertit-il.
Le Congrès, s’appuyant sur les textes légaux, demande à l’UNAFEC d’écrire au président de l’Assemblée nationale pour obtenir l’invalidation des mandats des frondeurs députés nationaux. Il demande également aux instances du parti d’adresser une ” lettre ouverte au pouvoir dans laquelle l’UNAFEC dénonce la création camouflée des doublons dans tous les partis politiques soutenant l’alternance et le respect de la Constitution. ”
Pour éviter les cas de récidive dans l’avenir, l’UNAFEC fera signer les actes d’engagement reprenant certaines conditions à observer par tous les candidats éligibles à tous les niveaux ainsi qu’à tous ceux qui pourront bénéficier d’un mandat public au nom du parti.
Didier Kebongo
Lubumbashi, 2/11/2015 (Forum des As)