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-Raphaël Katabe Katoto, frère aîné de Moïse Katumbi, ex-candidat à la présidence de la RDC et “propriétaire” du bien visé dans ce dossier.
Que reproche-t-on exactement à votre frère ?
“C’est tellement surréaliste. Il aurait donc spolié un bien réclamé par un citoyen grec dans le cadre d’une succession plus de quarante ans après la vente de ce fameux bien.”
Vous démentez cette accusation ?
“Mon frère n’a aucun lien avec ce bien. C’est moi qui en suis le propriétaire depuis 1976. J’ai tous les documents qui l’attestent. La propriétaire de ce bien et d’autres sur Lubumbashi a quitté le pays au tout début des années 70. Elle a confié la gestion de ses biens à la Sonas (Société nationale d’assurances) qui devait les mettre en location. J’ai loué ce bien dans lequel toute la famille, y compris Moïse qui devait avoir 6 ou 7 ans, a vécu. En 1976, elle a demandé à ce que la Sonas vende ses biens. En tant que locataire, j’avais un droit de préemption que j’ai utilisé pour l’acheter. Cela fait donc quarante ans et il n’y a jamais eu la moindre contestation.”
Craignez-vous pour la carrière politique de votre frère ?
“Cette condamnation ne vaut rien. Je le dis haut et fort et je m’explique. Primo : dans ce dossier, la juge qui a mené les débats et refusé d’entendre la défense avait été récusée. Secundo : l’un des droits juges qui devaient signer la condamnation a refusé de le faire parce qu’il la jugeait complètement infondée. Il a été emmené dans les locaux de l’ANR, nos services de sécurité, jusqu’à ce qu’il obtempère. Tertio : nos avocats vont demander la révocation de ce jugement devant la cour suprême de Kinshasa. Une procédure et un parcours que je connais bien puisque j’ai subi la même ignominie. J’étais candidat à la présidence quand j’ai été accusé du meurtre d’un ressortissant grec. J’ai été jugé coupable à Lubumbashi à la suite d’un procès aussi surréaliste que celui que vient de vivre mon frère, qui est toujours en Europe pour se soigner. Mes avocats ont donc plaidé la révocation de cette condamnation à Kinshasa. Ils ont obtenu gain de cause. L’affaire a été rejugée au Kasaï et j’en suis sorti blanchi et les juges ont osé parler de dossier politique construit de toutes pièces. Je suis donc confiant pour Moïse, ce n’est pas cette farce qui peut l’arrêter.”
(La Libre)