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Le philosophe américain d’origine roumaine, issu d’une famille juive, est l’un des rescapés de la Shoah, l’extermination des juifs par l’Allemagne nazie.
Il avait dirigé une commission internationale d’experts chargée de faire la lumière sur le rôle de la Roumanie dans la Shoah.
Selon un rapport publié en 2004 par cette commission, entre 280 000 et 380 000 juifs roumains et ukrainiens sont morts de la répression menée par les dirigeants de la Roumanie, entre 1940 et 1944.
“Oublier les morts de la Shoah serait une manière de les tuer une seconde fois”, avait-il affirmé dans “La Nuit”, un récit vendu à plusieurs millions d’exemplaires.
Elie Wiesel a écrit plus de 50 livres, une bibliographie comprenant des essais et des ouvrages de fiction, dont une bonne partie est consacrée à la Shoah.
En 1986, l’Académie de Stockholm lui avait décerné le Prix Nobel de la paix, en le considérant comme un “messager de l’humanité” et “l’un des plus grands guides spirituels, dans un monde de violence, de répression et de racisme”.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a rendu hommage, affirmant que “sorti des ténèbres de l’holocauste, Elie Wiesel était devenu une force de lumière, de vérité et de dignité”.