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Par
RFI
Publié le 28-10-2018
Modifié le 28-10-2018 à 02:31
Les Gabonais étaient appelés aux urnes ce 27 octobre pour le second tour des élections législatives : 59 sièges de députés étaient à pourvoir. L’Assemblée nationale gabonaise en compte 143. Quelle que soit l’issue de ce deuxième tour, le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir est assuré de conserver le contrôle de l’Assemblée et même du gouvernement. Reste à savoir quelle sera la représentation de l’opposition.
Les Gabonais ont voté dans le calme un peu partout dans le pays ce 27 octobre pour les législatives, selon plusieurs sources. Dans la capitale Libreville, l’incident majeur à signaler est l’interpellation du vice-président du Centre gabonais des élections dans le deuxième arrondissement de la ville.
L’opposant Marcel Djabio a été interpellé alors que des militants de l’opposition lui faisaient constater une prétendue distribution d’argent par des proches du pouvoir. Il a été libéré à 22h. Plusieurs bureaux de vote étaient sécurisés par des militaires à la place des policiers, a-t-on constaté à Libreville.
Représentation de l’opposition
Le principal enjeu de ce second tour est de connaître le nombre de députés que l’opposition enverra à l’Assemblée nationale. Le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, qui avait raflé la majorité absolue dès le premier tour, a mis en marche son rouleau compresseur pour écraser les opposants restés en course. Quatre opposants seulement ont été élus dès le premier tour contre 80 pour la majorité.
Plusieurs candidats de l’opposition ont signalé des irrégularités. Il faudra cependant dépenser 250 000 francs CFA (380 euros) pour déposer un recours à la Cour constitutionnelle, selon une nouvelle loi.