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Par
RFI
Publié le 31-10-2018
Modifié le 31-10-2018 à 02:05
En Libye, l’attentat commis lundi 29 octobre dans une petite ville du centre du pays située près d’al-Joufra, en plein désert, et revendiqué par l’Etat islamique, indique le retour de l’organisation dans le Sud libyen, un vaste territoire avec des frontières ouvert sur cinq pays sans contrôle des forces sécuritaires véritables. Au moins cinq personnes, dont trois civils, ont été tuées dans l’attaque, et dix autres enlevées. L’EI trouve dans le vide sécuritaire que connaît le Sud libyen un terrain fertile à son action. Et elle se venge.
La division politique et militaire dont souffre la Libye depuis plusieurs années profite aux organisations islamistes extrémistes. C’est ce qu’affirment plusieurs observateurs de la scène libyenne.
Alors que depuis de longs mois les discussions pour réunifier l’armée libyenne piétinent au Caire, la dégradation sécuritaire sur le terrain s’est accélérée et surtout dans le sud du pays.
Les observateurs ont toujours dit que l’organisation EI en Libye est affaiblie, mais pas finie, que sa défaite en Irak et en Syrie peut l’activer à nouveau en Libye. Preuve de la complexité de la situation sécuritaire : il y a quelques jours encore, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a annoncé une nouvelle opération pour sécuriser le sud. En vain.
En ce qui concerne l’attaque d’al-Fuqaha, lundi dernier, les habitants sont persuadés qu’il s’agit d’une vengeance. En effet, il y a deux semaines, ce sont ces habitants qui ont livré deux membres libyens du groupe EI à la brigade 128, force suppléante de l’armée nationale libyenne dans le sud. L’un des deux interpellés était un haut responsable de l’EI, permettant d’autres arrestations dans les rangs de l’Etat islamique.