Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Par
RFI
Publié le 04-11-2018
Modifié le 04-11-2018 à 11:13
La République démocratique du Congo subit actuellement, dans l’est du pays, une dixième épidémie d’Ebola qui a fait 180 morts, et de nombreux cas de poliomyélite et de rougeole. Le pays fait aussi face à une épidémie de choléra qui a débuté en 2017. Depuis le début de l’année et jusqu’à la mi-octobre, le ministère congolais de la Santé a recensé plus de 880 personnes mortes de cette maladie sur plus de 25 000 cas déclarés. Presque toutes les provinces sont concernées, selon les autorités du pays qui ont commencé à mettre en place une riposte sanitaire. Enrayer cette épidémie de choléra sera cependant compliqué.
Déjà 22 provinces touchées sur les 26 que compte la RDC. Tout le monde reconnaît, aujourd’hui, que l’épidémie de choléra a progressé géographiquement, même si les autorités assurent avoir su la contenir quant au nombre de ses victimes. En cause, le manque de moyens, des faiblesses inhérentes au système de santé ou encore l’insalubrité.
Les autorités pointent également l’apparition d’une nouvelle épidémie d’Ebola, notamment dans le nord-est du pays.
« Cette année a été le moment où nous avons voulu focaliser l’énergie pour organiser la riposte contre Ebola. Cela a permis de mobiliser les ressources et même le personnel pour organiser la lutte », a précisé le Dr Aruna Abedi, directeur de la Surveillance épidémiologique en RDC.
Le gouvernement ainsi que l’OMS assurent qu’ils sont en train de tout mettre en œuvre pour endiguer cette épidémie de choléra, même si, en l’état actuel, il sera difficile de vaincre totalement, dans le pays, la « maladie des mains sales », comme on l’appelle.
« Le problème du choléra est multisectoriel. Tant que les populations n’auront pas d’eau potable, tant que les populations n’auront pas accès à l’assainissement, il sera difficile d’endiguer le choléra en RDC », explique le Dr Gervais Folesack, coordinateur des urgences de l’OMS dans ce pays.
En attendant, l’OMS vient de proposer au gouvernement la vaccination de quelque 6 millions de personnes à risque. Il s’agit d’une nouvelle stratégie de lutte contre le choléra à côté de celles qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs comme par exemple l’adoption de mesures d’hygiène.