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“Les actions d’urgence de mes cent premiers jours vont porter en priorité sur les secteurs sécuritaire, politique, social, économique, infrastructurel et de la jeunesse”, déclarait le président Felix Tshisekedi, lors du lancement début mars de son programme d’urgence de ses 100 premiers jours à la tête de la RDC.
Ce programme est censé être exécuté par le nouveau gouvernement mais jusqu’à présent, Félix Tshisekedi n’a toujours pas nommé un nouveau premier ministre.
Des travaux d’aménagement
Sur le plan des infrastructures par exemple, on a constaté depuis deux mois d’intenses activités sur les chantiers de réhabilitation des routes à Kinshasa. Le programme d’urgence pour les cent premiers jours prévoit la réhabilitation de 40 kilomètres de routes et selon l’office de la voirie urbaine, le taux de réhabilitation atteint jusqu’à 80% de réalisation.
Pour ce qui est de la décrispation politique, plus de 700 détenus, dont deux politiques, ont bénéficié de la grâce présidentielle. L’opposant Moïse Katumbi, en exil, a récupéré son passeport et a été acquitté dans un dossier de justice.
A Kinshasa, les avis de la population sont partagés sur les premières actions du président Tshisekedi. Certains, à l’instar de Muyaya Luaba, habitant du quartier Lemba, reprochent au président l’absence de changement majeur depuis son accession au pouvoir.
“Il n’y a rien, pas de changement… la crise persiste, vous le savez, vous êtes journaliste, il y a la crise qui demeure jusqu’aujourd’hui.”
Pacifier l’est du pays et lutter contre la corruption
“Quant aux autres secteurs pivots, notamment, la justice, je vais veiller à ce qu’elle soit administrée par des personnes intègres et aux valeurs morales irréprochables, disposées à lutter contre la corruption qui ternit l’image d’un véritable Etat de droit”, avait promis Félix Tshisekedi.
Mais jusqu’ici, aucune action d’envergure dans la lutte contre la corruption ou de la reforme de la justice n’a néanmoins été conduite.
Si l’on a observé un mouvement spontané de reddition de certains miliciens au Kivu et au Kassaï, l’armée a par ailleurs subi plusieurs attaques de groupes armés au Kivu et en Ituri.
Selon un sondage d’opinion réalisé fin mars par l’agence TARGET SARL, 53% des Congolais avaient une opinion favorable du président Tshisekedi.
L’agence a noté toutefois que les perspectives d ‘avenir de Félix Tshisekedi s’annoncent difficiles, d’autant plus que l’opinion place l’amélioration des conditions de vie de la population largement en tête des attentes vis-à-vis du président et que ce dernier ne dispose pas de majorité au parlement, dont sera issu le prochain gouvernement.