Par La Prosperite
-La Salle de Congrès du Palais du Peuple est devenue répugnante, pour les Honorables Députés. Des séances plénières convoquées depuis l’ouverture de la session ordinaire de mars, sont sans cesse décommandées, faute de quorum. Qu’est-ce qui peut justifier cet absentéisme manifeste des élus du Peuple, en cette dernière ligne droite de la législature ? C’est la question qui taraude les esprits de maints observateurs. Ayant largué ses fins limiers dans les couloirs du Palais du Peuple pour pénétrer le mystère cette conduite, La Prospérité a glané quelques raisons, inavouées d’ailleurs, de cet absentéisme qui s’installe, petit à petit, à la Chambre Basse du Parlement. Les Honorables Députés, a-t-on indiqué, réclameraient le paiement de leurs collations des Commissions qui, renseignent-ils, ne sont plus payées, depuis un certain temps. Aussi, pour exercer une certaine pression à qui de droit, auraient-ils choisi de
boycotter les séances plénières. Encore faut-il préciser que toutes les tendances politiques, Opposition et Majorité, s’adonnent à ce jeu qui, du reste, est préjudiciable au travail législatif. Mais, à quel niveau se situe ce blocage de paiement des arriérés des collations des Commissions ? Ici, pour les fins limiers de La Prospérité, le mystère est demeuré entier. Plusieurs Députés contactés gardent la langue de bois.
La Salle de Congrès du Palais du Peuple n’attire plus les Honorables Députés. Des séances plénières convoquées depuis l’ouverture de la session ordinaire de mars, sont sans cesse décommandées faute de quorum.
Pas plus tard que le mardi 22 mars 2011, 150 Députés seulement avaient fait le déplacement du Palais du peuple sur près de 500 attendus. Hier, également, avons-nous appris, une autre plénière aurait été repoussée pour la même raison.
Qu’est-ce qui peut justifier cet absentéisme manifeste des élus du Peuple en cette dernière ligne droite de la législature ? C’est la question qui taraude les esprits de maints observateurs.
Ayant largué ses fins limiers dans les couloirs du Palais du Peuple pour pénétrer le mystère cette conduite, La Prospérité a glané quelques raisons, inavouées d’ailleurs, de cet absentéisme qui s’installe, petit à petit, à la Chambre Basse du Parlement. Les Honorables Députés, a-t-on indiqué, réclameraient le paiement de leurs collations des Commissions qui, renseignent-ils, ne sont plus payées depuis un certain temps.
Aussi, pour exercer une certaine pression à qui de droit, ils auraient choisi de boycotter les séances plénières. Encore faut-il préciser que toutes les tendances politiques, opposition et majorité, s’adonnent à ce jeu, préjudiciable au travail législatif.
Mais à quel niveau se situe le blocage de paiement de ces arriérés de collations des Commissions ? A ce niveau, pour les fins limiers de La Prospérité, le mystère est demeuré entier. Plusieurs Députés contactés gardent la langue de bois.
D’autres, par contre, affirment qu’il y a plus que ça. Entendez par là une certaine agoraphobie créée par l’avènement de la Majorité Présidentielle qui succède, inopportunément d’après certains membres de cette famille, à l’Alliance de la Majorité Présidentielle. Les Députés, pour la plupart, appartenant à des partis politiques alliés au PPRD, passent le plus clair de leur temps à analyser la nouvelle charte de la MP.
Le coup, indique-t-on, aurait été fomenté par un petit groupe qui, au préalable, n’a pas consulté le plus grand nombre. D’où la résistance farouche de la majorité de membres qui la compose. Conséquence, c’est visiblement l’impasse, le blocage, mieux le malaise.
Les opposants à la MP, qui se recrutent au sein de la défunte AMP, dénoncent une vision monolithique qu’un petit groupe d’opportunistes voudrait imposé à tout le monde. Ce groupe, marginal, signalent nos sources, verrait beaucoup plus les bénéfices financiers à tirer de la vaste campagne électorale à venir que les intérêts politiques à engranger, à savoir : le triomphe du Raïs à la présidentielle 2011. Pour ces opposants, cette vision risque de pousser les déçus ou encore ceux qui ne la partagent pas, à traverser la rue et à gonfler, contre leur gré, le rang de l’opposition. Car, disent-ils, en politique comme partout ailleurs, on a besoin du plus petit que soit.
D’autres encore vont plus loin. On se serait servi d’eux tout au long de la législature. Maintenant que l’essentiel a été fait, entre autres, la révision constitutionnelle, ils ne servent plus à rien, ils ne peuvent plus prendre part au partage du magot pour la campagne électorale. Voilà qui les contraint à passer plus de temps à réfléchir sur leur avenir politique qu’aller chauffer inutilement les sièges de la salle du Congrès où, par ailleurs, leurs efforts déployés dans des commissions ne sont pas récompensés.
Mende tente de calmer la tempête
Dans son point de presse tenu hier où il a abordé plusieurs questions d’actualité, le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, parlant de la mutation de l’AMP en MP, a indiqué qu’il s’agit là d’un processus réel, mais qui n’est pas encore accompli. Il est donc, a-t-il dit, inutile de harceler aussi bien les membres de l’AMP et certains de leurs partenaires à se prononcer par rapport à ce qui n’est pas encore fait.
Va-t-on faire deux pas en arrière, après le pas en avant posé à Kingakati le mercredi 16 mars dernier, au regard des résistances ou encore va-t-on retoucher la charte pour rassurer les troupes à la veille de la bataille ultime qui se pointe à l’horizon.
C’est comme si on avait agité un arbre qui porte des abeilles. Celui qui l’a agité ne manquera pas de porter la lourde responsabilité au cas où….