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A quand la fin de l’asphyxie à Goma


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Un rebelle du M23 dans le centre-ville de Goma,

-Depuis que les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la capitale de la province du Nord-Kivu, le 20 novembre dernier, les habitants de Goma vivent dans un dénuement qui a pris plus d’ampleur avec la guerre.

Déjà qu’en temps normal, plusieurs villes de la République démocratique du Congo sont confrontées aux problèmes de coupure d’eau et d’électricité.

Avec la guerre, en plus de l’inquiétude liée à l’insécurité créée par les armes en circulation, l’obscurité et le manque d’eau ne rendent pas la vie facile dans plusieurs quartiers de Goma.

Pendant près d’une semaine, pas d’électricité dans les ménages. L’éclairage public a été rétabli le samedi 24 novembre dans la soirée. Dans les ménages, l’électricité sera rétablie progressivement.

Pour l’eau, les habitants de Goma se déplacent avec des récipients de toutes les tailles pour traquer où est-ce qu’une goutte d’eau coule du robinet. Les files se forment à des robinets, si l’eau coule.

Dans cet environnement encore incertain, le temps que les rebelles du M23 puissent prendre leurs marques dans la gestion de la ville de Goma, les banques, les coopératives d’épargne et de crédit sont fermées.

«La vie devient de plus en plus compliquée. L’on espère que les responsables du M23 vont tout faire pour que les banques et coopératives ainsi que les messageries financières reprennent le travail ce lundi 26 novembre pour éviter d’asphyxier la population, confie un habitant de Goma. L’argent se fait invisible».

Dans cette ville de plus d’un million d’habitants, les banques ont une importance capitale. L’argent y est souvent placé, contrairement à d’autres villes congolaises où les populations gardent l’argent à domicile. La chute de Goma entre les mains de rebelles du M23 en a surpris beaucoup. Les liquidités se font rares. «Même chez les riches, la crise commence à se faire sentir», précise cet habitant.

Et ce pour combien de temps encore?

Source: Slate Afrique