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Afrique du Sud: Zuma appelle au calme après la mort d’un syndicaliste minier


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Jacob-Zuma– Le président sud-africain Jacob Zuma a appelé mardi au dialogue au lendemain de la mort d’un responsable du syndicat national des mines (NUM, proche du pouvoir) tué par des hommes armés dans la mine de platine de Marikana, dans le nord de l’Afrique du Sud.

“Toutes les parties prenantes, le gouvernement, la direction du secteur minier, le mouvement syndical en particulier, doivent se rencontrer pour discuter et trouver une façon de résoudre les problèmes” du secteur, a-t-il déclaré à Tokyo devant le Club de la presse nationale.

“Nous avons la capacité de discuter et de nous mettre d’accord”, a poursuivi M. Zuma qui venait de participer à la 5è Conférence internationale de Tokyo pour le développement africain (Ticad).

La mine de platine de Marikana, où un autre syndicaliste a également été gravement blessé, avait été le point de départ l’an dernier d’un long mouvement de grèves sauvages pour les salaires dans tout le secteur minier.

La fusillade de lundi est survenue dans un climat d’affrontement intersyndical, moins d’une semaine après un appel solennel du président Zuma à éviter un nouvel embrasement social, notamment dans les mines, première source de revenus à l’exportation, alors que l’économie nationale connaît un inquiétant ralentissement.

En 2012, les multiples conflits dans le secteur minier ont considérablement terni l’image de marque de l’Afrique du Sud auprès des investisseurs et à l’étranger, en particulier après que la police eut ouvert le feu sur des mineurs en grève à Marikana, faisant 34 morts le 16 août.

Les mines contribuent directement et indirectement au PIB sud-africain pour environ 18%. “S’il faut déployer une force de maintien de la paix, nous le ferons dans tout le secteur minier”, a menacé lundi la ministre du Travail Mildred Oliphant lors d’une rencontre avec les syndicats.

AFP