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Par
RFI
Publié le 05-01-2019
Modifié le 05-01-2019 à 03:24
En Algérie, le Haut-Commissariat pour les réfugiés se dit « préoccupé » par le sort de 120 personnes originaires de pays arabes. Des personnes qui sont portées disparues après avoir été emmenées par les autorités algériennes vers un secteur proche de la frontière avec le Niger. Qui sont ces personnes ? Quelles sont leurs motivations ? Ces questions restent entières. Les autorités algériennes invoquent des « raisons de sécurité » pour justifier l’expulsion de ces réfugiés.
Selon Alger, ces personnes viennent d’Alep, en Syrie. Il y aurait là des jeunes et des femmes, qui seraient notamment passés par la Turquie, le Soudan, la Mauritanie et le Mali avec de fausses pièces d’identité.
« Quand vous avez des combattants qui viennent de zones sous contrôle de l’EI, ça ne peut être que des combattants qui travaillent pour cette cause, affirme Kacimi Hassen, le directeur des questions migratoires au ministère de l’Intérieur. Donc ces gens-là, dès qu’ils ont quitté Alep sous l’identité de migrants, et ont ensuite voyagé comme des touristes, en dépensant une fortune énorme, dans plusieurs capitales, pour arriver aux frontières algériennes, est-ce que vous pensez un seul moment que ces gens-là sont des migrants ? Ce ne sont pas des migrants. »
Interdites de séjour, ces 120 personnes auraient, d’après ce responsable, quitté le territoire algérien, il y a quelques jours. De son côté, le Haut-Commissariat pour les réfugiés demande à avoir accès à ces personnes.
« Certains individus sont dans ce groupe sont enregistrés comme réfugiés dans nos programmes, explique Shabia Mantoo, porte-parole du HCR. Ils ont fui la guerre, la persécution. Ils cherchent une protection internationale en Algérie. Nous demandons à avoir accès à ces personnes afin de mieux définir leur profil et leurs besoins en termes de protection. »
A Niamey, les autorités « considèrent que ces personnes ne sont pas passées par le Niger et qu’il n’y a donc pas de raison de les accueillir ».