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Par Xinhuanet
— La Nouvelle société civile congolaise (NSCC), une organisation de promotion des droits humains, demande au gouvernement congolais et à la Cour Pénale Internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur la traque des Congolais non originaires dans la province du Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), à la suite de la publication, le 9 décembre, des résultats provisoires de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le président de la NSCC, Jonas Tshiombela, qui a annoncé cette requête jeudi, a appelé la classe politique à la retenue et à user des droits légaux dans la contestation de ces résultats.
Plusieurs sources concordantes avaient fait état, le week-end dernier, des actes de xénophobie des originaires du Katanga, vis-à- vis des non originaires et particulièrement des ressortissants des deux Kasaï (province d’origine de l’opposant Etienne Tshisekedi), dans certaines villes et cités de la province du Katanga.
Depuis le début de la campagne électorale le 28 octobre dernier, on a enregistré des violents affrontements dans la province du Katanga entre les partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi et ceux de la Majorité présidentielle.
En 1992, rappelle-t-on, des centaines de milliers de Kasaïens avaient été refoulés du Katanga vers Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, et Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, à la suite d’une campagne qui aurait été menée par l’actuel président de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, un pro Kabila.