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Après la révocation de Nzanga Mobutu, un ministre Udemo démissionne


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Source: Agence Catholique D.I.A.

Par solidarité avec le chef de son parti, l’Union des démocratiques mobutistes (UDEMO), Nzanga Mobutu, le ministre congolais du Commerce, petite et moyenne entreprise, Bernard Biando Sango, a annoncé sa démission vendredi 11 mars. Bernard Biando a fait cette annonce depuis la province de l’Equateur où il séjournait. L’ordonnance du président Joseph Kabila révoquant le vice-premier ministre et ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, François Mobutu Nzanga, a été lue à la télévision publique, jeudi 10 mars dans la soirée.Source: Radio Okapi  

Révocation de Nzanga Mobutu, une mesure non politique ?

Le vice-Premier ministre et ministre du Travail, Nzanga Mobutu, fils de l’ex président congolais, le Maréchal Mobutu Sese Seko, a été révoqué par le Président de la RDCongo, Joseph Kabila, pour avoir été absent depuis quatre mois du Congo. Interrogé pour savoir si la décision présidentielle était politique, M. Mende a répondu “non, ce n’est pas son parti qui est visé, il y a d’autres ministres de l’Udemo au gouvernement, comme celui du Commerce”.

Nzanga Mobutu, 40 ans, a été révoqué par un décret signé le 8 mars par le président Kabila et lu hier dans la soirée  à la Radio télévision nationale. “Il a été révoqué pour abandon de service. Il était parti en novembre à Rome pour représenter la RDC à la création du cardinal (congolais) Laurent Monsengwo, et il est resté en Europe sans aucune explication, sans rien signaler à qui que ce soit”, a expliqué le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.

Candidat à l’élection présidentielle en 2006, où il avait obtenu 4,8% des voix au premier tour, le fils de Joseph-Désiré Mobutu, dont il a toujours revendiqué l’héritage, était vice-Premier ministre depuis 2007, d’abord chargé de l’Agriculture, puis du Travail et de l’Emploi.  A la tête de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), parti créé en 2005, il avait appelé à voter Kabila au second tour de la présidentielle. Son parti compte une dizaine de députés à l’Assemblée nationale.

Nombre de supputations courent les rues de Kinshasa dont entre autres une crise sourde régnant entre l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) et le parti Udemo pour non respect des accords dans l’attribution des postes au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que la présentation d’un candidat de l’Udemo contre l’AMP pour le perchoir de l’Assemblée nationale.

Source: Agence Catholique D.I.A. www.dia-afrique.org