Quelques recommendations aux assises des journees Panafricaine des femmes tenue en RD Congo
Author: Don Kayembe
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65 Ministres, coalition FCC-CACH, les kinois finalement en parlent
65 Ministres, coalition FCC-CACH, les kinois finalement en parlent
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Les deux leaders ivoiriens Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo reprennent contact en territoire belge
-Cela faisait neuf ans que les deux responsables politiques ne s’étaient pas rencontrés. La visite du chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié à Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien acquitté en janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI) et en semi-liberté à Bruxelles, était annoncée depuis plusieurs semaines.
Elle a finalement eu lieu le 29 juillet 2019 de “11 à 13h”, précise le communiqué conjoint publié par le PDCI et l’aile du Front populaire ivoirien (FPI) restée fidèle à Laurent Gbagbo.
Les deux hommes politiques s’étaient rencontrés pour la dernière fois en 2010, quelques mois avant la présidentielle d’octobre. Cette dernière avait débouché sur une crise post-électorale qui s’est soldée par plus de 3 000 morts. Des événements pour lesquels Laurent Gbagbo a été jugé à la CPI.
Bédié et Gbagbo attendent une réforme de la commission électorale
La plupart des journaux ivoiriens ont titré sur ce nouvel entretien, désormais historique, durant lequel les méthodes du pouvoir actuel ont été largement critiquées. Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ont “déploré les atteintes portées aux acquis démocratiques et à l’Etat de droit en Côte d’Ivoire”.
Ils ont réclamé “la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, et le retour en sécurité de tous les exilés“. Quant au prochain scrutin de 2020, les anciens dirigeants ivoiriens “ont appelé le gouvernement à procéder à une réforme profonde de la Commission électorale Indépendante (CEI)”.
Après avoir exprimé “leur compassion et leur solidarité au peuple de Côte d’Ivoire pour les traumatismes et les nombreux préjudices subis” au cours de la crise de 2010, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ont “convenu de l’urgente nécessité d’œuvrer pour le retour d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire”.
De cette rencontre, le FPI veut retenir cette phrase du chef du PDCI publiée sur sa page Facebook : “Je souhaite vivement un retour rapide en Côte d’Ivoire de mon jeune frère Laurent Gbagbo pour participer activement au processus de réconciliation nationale“.
Toute la classe politique ivoirienne est aujourd’hui tournée vers la présidentielle de 2020 et les tractations se multiplient. Le PDCI, dont son chef a annoncé qu’il voulait faire alliance avec Laurent Gbagbo, se trouve une fois encore au cœur du jeu politique.
Soutien d’Alassane Ouattara, l’actuel président ivoirien, contre Laurent Gbagbo pour la présidentielle de 2010, Henri Konan Bédié se tourne désormais vers ce dernier. Le leader du PDCI a coupé les ponts avec son ancien allié. Principal point de discorde : son parti souhaitait présenter un candidat en 2020.
Le projet de la réconciliation nationale
La scène politique ivoirienne est coutumière de ces alliances de circonstance depuis la mort du premier chef d’Etat ivoirien, Felix Houphouët-Boigny, entre Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Depuis la tentative de coup d’Etat de septembre 2002, celui qui fut l’ancien porte-parole des rebelles, Guillaume Soro évolue dans le sillage du trio. Il affirme se réjouir de ces “retrouvailles fraternelles”.
D’une alliance politique avec le FPI, il n’en serait pourtant pas encore question. Selon une proche de Laurent Gbagbo, la juriste Habiba Traoré interrogée par RFI, la question “n’a absolument pas été abordée” par les deux hommes. “Ce n’était absolument pas l’objet de la rencontre. C’était la rencontre de deux frères qui ont pu être en désaccord mais qui, aujourd’hui, ont décidé – et on considère d’ailleurs que c’est un grand pas vers la réconciliation – (…)” de “se voir, se parler… “
Avec France Info
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Gouvernement de coalition en RDC: la répartition des postes se précise
– Les choses se précisent pour la formation du premier gouvernement de l’après-Kabila, l’équipe que devra diriger Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Un gouvernement de 65 membres au total. Les principaux négociateurs de la coalition FCC-Cach ont livré les conclusions des discussions tard dans la nuit, avant de les remettre au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
À la tête des équipes de négociateurs, Jean-Marc Kabund pour le Cach et Néhémie Mwilanya pour le FCC. Avec, à leur gauche, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Cette cérémonie, empreinte de convivialité, n’a duré que quelques minutes, et selon l’accord signé, les soixante-cinq membres de l’équipe gouvernementale devront provenir exclusivement des deux plateformes : le FCC de Joseph Kabila et le Cach de Félix-Antoine Tshisekedi et Vital Kamerhe. Les deux forces politiques ont convenu, en effet, de gouverner ensemble dans une coalition.
Programme commun de gouvernement
Quarante-deux postes sont réservés à la famille politique de l’ex-chef de l’État qui revendique la majorité au Parlement. Les vingt-trois postes restants sont attribués au Cach qui, pour sa part, a remporté l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
Si un programme commun de gouvernement a été annoncé et un comité de suivi pour la mise en œuvre de l’accord a été signé, rien n’a par contre été révélé sur l’attribution des différents portefeuilles aux deux forces de cette coalition qui se dit « déterminée d’éradiquer la pauvreté, indigne d’un pays comme la RDC ».
Avec RFI
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Alexis Thambwe Mwamba, un pro-Kabila élu à la tête du Sénat
-Alexis Thambwe Mwamba, candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique de l’ex-président Joseph Kabila, a été élu samedi à la présidence du Sénat en République démocratique du Congo.
L’ancien ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba n’a cependant obtenu que 65 voix contre 43 pour son adversaire, le dissident Modeste Bahati Lukwebo. Il est le candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique de Joseph Kabila, qui disposait de 90 sièges sur 108 selon le résultat des élections sénatoriales du mois de mars.
Avant le scrutin, le FCC avait radié de ses rangs Modeste Bahati Lukwebo, pour avoir maintenu sa candidature. Son propre regroupement AFDC-A revendique 13 sièges au Sénat. Certains sénateurs FCC pro-Kabila auraient donc voté pour le candidat dissident Bahati.
Le candidat pro-Kabila au poste de la première vice-présidence, l’ex-ministre de l’Intérieur Evariste Boshab, a, lui, été platement battu par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga (60 voix contre 34).Ancien proche de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi, Samy Badibanga a été brièvement Premier ministre sous Joseph Kabila (2016-2017). Il a été candidat à l’élection présidentielle du 30 décembre.
Gouvernement de coalition
Evariste Boshab est l’une des 14 personnalités congolaises toujours sous sanction de l’Union européenne (UE) pour entrave au processus électoral dans les dernières années du régime Kabila (2016-2018).
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Sénateur à vie selon la Constitution en tant qu’ancien président de la République, Joseph Kabila n’était pas présent au moment du vote au Sénat. Il a transmis le 24 janvier la charge de chef de l’État à Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle.
Le FCC de Kabila contrôle néanmoins l’Assemblée nationale, le Sénat, et une majorité des 26 Assemblées et gouvernorats provinciaux.
Les forces de Tshisekedi et Kabila ont annoncé vendredi la conclusion d’un accord pour la formation d’un gouvernement de coalition après six mois de pourparlers.
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Basket-ball: Kenya-RD Congo en finale du premier AfroCAN
-Kenya-RD Congo sera l’affiche de la finale du premier AfroCan, le championnat d’Afrique des nations masculin de basket-ball réservé aux joueurs évoluant sur le continent, ce 27 juillet à Bamako. Congolais et Kényans se sont qualifiés en dominant respectivement Angolais (84-78) et Marocains (96-66).
Les « Léopards » de RDC adorent décidément les championnats d’Afrique réservés aux sportifs locaux. Après avoir brillé à maintes reprises au CHAN [1], en football, les voilà en finale de l’AfroCAN, l’équivalent en basket-ball.
Les Congolais se sont qualifiés ce 25 juillet à Bamako en battant les favoris de la compétition, les Angolais, 84-78. Malgré une mauvaise entame de match, les protégés de Charly Buzangu se sont refait une santé grâce à une belle adresse aux tirs (51%). L’intérieur Evariste Shonganya (17 points, 8 rebonds, 9 passes décisives) a notamment réalisé une belle performance.
Il fallait bien ça pour calmer les ardeurs adverses du meneur de jeu Hermenegildo Santos (13 points, 10 rebonds, 9 passes) et de l’intérieur Fidel Cabita (19 points, 6 rebonds). « Mes joueurs ont été extraordinaires, s’est enthousiasmé Charly Buzangu, au micro de notre correspondant Mahamadou Kaloga. C’était contre le favori. Donc, nous n’avions rien à perdre. On a essayé de faire un boulot correct, en se battant sur tout ».
Le Kenya, la grosse surprise
Ce 27 juillet, les Congolais vont affronter les Kényans pour le titre. La présence du Kenya à ce stade de la compétition est une immense surprise. La nation est-africaine est très réputée en athlétisme et brille aussi en volley-ball (féminin). Elle s’est en revanche peu illustrée en basket-ball, jusqu’à présent.
Toutefois, les « Harambee Stars » n’ont pas volé leur place. En demi-finale, ils ont balayé le Maroc 96-66. En quarts de finale, la sélection kényane avait déjà écarté son homologue de Tunisie (82-76). Et en huitièmes de finale, ils avaient cravaché face aux Ivoiriens (85-83).
Les Congolais ont gagné en phase de groupes
En phase de groupes, les « Léopards » avaient battu les Kényans 82-65, le 20 juillet. Ils seront donc favoris pour décrocher le titre, samedi. Ils devront toutefois se méfier de l’ailier Tylor Ongwae, qui fait figure de meilleur joueur de cet AfroCan 2019, avec ses moyennes par match : 21,8 points, 7,4 rebonds et 5,4 passes décisives.
Pour rappel, l’AfroCan se déroule tous les quatre ans, deux ans après l’Afrobasket, le Championnat d’Afrique des nations. Comme le rappelle la confédération africaine de basket-ball (FIBA Afrique), « il s’agissait donc pour FIBA Afrique de chercher à combler le vide qu’allaient subir les équipes nationales durant les quatre années séparant la dernière et la prochaine édition » de l’Afrobasket.
RFI
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Accord de gouvernement trouvé entre le FCC et le Cach
-En RDC, le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme pro-Kabila, et la coalition Cap pour le changement (Cach) de Félix Tshisekedi ont annoncé ce 26 juillet un accord pour la formation d’un gouvernement. Une annonce qui intervient 6 mois après l’investiture du nouveau président.
C’est sur leurs comptes Twitter que les deux principaux négociateurs de la coalition ont annoncé chacun la nouvelle. « Enfin de la fumée blanche », affirme le Cash François Muamba Tshishimbi. « L’organisation en commissions, la répartition quantitative et qualitative sont bien là », se réjouit-il. De son côté, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, confirme qu’un accord vient d’être trouvé ce vendredi 26 juillet entre le FCC et le Cash.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont vraisemblablement joué un rôle important dans l’aboutissement de ces négociations pour qu’enfin un gouvernement de coalition soit mis en place incessamment.
Selon une source proche des négociateurs, l’accord a été conclu au petit matin ce vendredi après des concessions réciproques obtenues grâce à l’implication totale du président de la République et de son prédécesseur.
Pour plus de détails sur le nouveau gouvernement, rendez-vous est fixé au lundi 29 juillet pour une rencontre avec la presse.
Avec RFI
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Ebola: aide d’urgence de la Banque mondiale de 300 millions de dollars à Kinshasa
La Banque mondiale a annoncé mercredi l’octroi d’une aide pouvant aller “jusqu’à 300 millions de dollars” dans le cadre de la lutte mondiale contre l’épidémie d’Ebola qui sévit en République démocratique du Congo.
“Ensemble, nous devons prendre des mesures d’urgence pour mettre fin à l’épidémie mortelle d’Ebola qui détruit des vies et les moyens de subsistance en République démocratique du Congo”, a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, citée dans le communiqué.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé l’épidémie actuelle au rang d’”urgence de santé publique de portée internationale”.
“Nous avons un besoin urgent de plus de soutien et de ressources de la part de la communauté internationale pour éviter que cette crise ne s’aggrave à l’intérieur du pays et ne se propage au-delà des frontières”, a souligné Mme Georgieva.
L’argent, au cœur des tensions sur le front de la riposte contre Ebola en RDCSelon le dernier bulletin diffusé lundi par les autorités du pays, “le cumul des cas est de 2.592, dont 2.498 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.743 décès (1.649 confirmés et 94 probables) et 729 personnes guéries”, depuis août 2018.
Le ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga, a démissionné lundi de ses fonctions, s’estimant désavoué par la décision du président Félix Tshisekedi de prendre le contrôle de la riposte contre l’épidémie d’Ebola.
Les 300 millions de dollars de financement de la Banque mondiale annoncés mercredi s’ajoutent aux 100 millions de dollars déjà versés par l’institution via son mécanisme d’aide d’urgence en cas de pandémie.
Le nouveau financement “montre que nous sommes vraiment préoccupés par la nécessité d’intensifier la riposte car la pandémie ne montre aucun signe d’affaiblissement à ce stade”, a déclaré à l’AFP Annette Dixon, vice-présidente de la Banque mondiale chargée des programmes de santé.
“Alors que le pays a fait ses preuves en mettant rapidement un terme aux précédentes pandémies d’Ebola, l’épidémie actuelle est concentrée dans une région extrêmement pauvre du pays confrontée à de nombreux autres problèmes, notamment le manque de sécurité”, a-t-elle ajouté.
Mme Dixon a également exhorté à reconnaître que “ces communautés ont besoin d’un soutien avant et après Ebola” d’autant que celles-ci sont également confrontées aux épidémies de choléra, de rougeole et de paludisme.
L’épidémie d’Ebola exige un élargissement de la vaccination (MSF)La “maladie à virus Ebola” (auparavant nommée “fièvre hémorragique à virus Ebola”) tient son nom de la rivière Ebola, située dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC, à l’époque Zaïre) où le virus a été repéré pour la première fois en 1976.
L’épidémie, qui frappe actuellement la RDC et qui dure depuis août 2018, est la plus grave de l’histoire de la maladie depuis celle ayant touché l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016.
Lors d’une épidémie, Ebola se transmet entre humains par contacts directs. Une personne saine est contaminée par les “fluides corporels” d’une personne malade: sang, vomissures, matières fécales…
Contrairement à la grippe, ce virus ne peut pas se transmettre par voie aérienne. Aussi Ebola est-il moins contagieux que de nombreuses autres maladies virales.
Mais ce virus est redoutable en raison de son “taux de létalité” très élevé: il tue en moyenne environ la moitié des personnes qu’il atteint, selon l’OMS.
Avec AFP
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Kabila obtient l’exclusion d’un frondeur de sa famille politique
-L’ex-président Joseph Kabila, patron d’une très vaste majorité parlementaire en République démocratique du Congo, a obtenu mardi l’exclusion d’un frondeur, qui ose défier son choix pour la présidence du Sénat.
Lancée il y a un an, sa coalition Front commun pour le Congo (FCC) a suspendu pour une “durée indéterminée” le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, chef de l’une de ses composantes politiques, l’AFDC-A.
M. Bahati Lukwebo avait présenté la semaine dernière sa candidature au perchoir du Sénat face au candidat choisi par “l’autorité morale” du FCC, Joseph Kabila : le ministre sortant de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.
Cette démarche dissidente “porte gravement atteinte aux intérêts politiques du FCC”, a estimé mardi la coalition pro-Kabila. A l’issue d’une réunion de sa “conférence des présidents”, elle a demandé la “mobilisation générale de tous les honorables sénateurs” autour de la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba.“Les chefs des regroupements réaffirment leur loyauté à l’autorité morale du FCC, l’honorable sénateur Joseph Kabila Kabange”, selon un communiqué.
M. Bahati Lukwebo a annoncé qu’il maintenait sa candidature, dans une première réaction au site d’information actualité.cd, ajoutant qu’il prenait son “autonomie”.
uePassé de rebelle
La candidature à la présidence du Sénat de M. Thambe Mwamba, 76 ans, n’est pas du goût d’un collectif de la société civile qui a rappelé lundi son passé de rebelle.
M. Thambwe Mwamba, 76 ans, avait été entendu en Belgique le 4 septembre dernier par la police judiciaire.
Une plainte avait été déposée contre lui à Bruxelles en mai 2017 par les familles des 50 passagers d’un Boeing 727 abattu dans l’est de la RDC le 10 octobre 1998.
Le missile avait été tiré par le mouvement rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), dont Alexis Thambwe Mwamba était alors l’un des dirigeants.
Mais Alexis Thambwe Mwamba “ne disposait ni d’une autorité, ni de compétence militaire au sein” du RCD, selon la ligne de défense de son avocat, Laurent Kennes.
Le président du Sénat remplace le président de la République en cas d’empêchement de ce dernier.
M. Kabila a transmis ses pouvoirs de président à Félix Tshisekedi le 24 janvier, l’opposant déclaré vainqueur de la présidentielle de décembre dernier.
Sa coalition, le FCC, dispose de plus de 300 sièges sur 500 à l’Assemblée. Le FCCrevendique “une très large majorité de plus des deux tiers” au Sénat élu en mars sur fond d’accusation de corruption des “grands électeurs”, les députés provinciaux.
AFP
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Tshisekedi débauche un des cinq dirigeants de l’opposition pour la BAD
-Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a désigné un des cinq dirigeants de la coalition d’opposition Lamuka à un poste d’administrateur de la Banque africaine de développement (BAD), ce qui, reconnait-il, va l‘éloigner de ses “activités militantes”.
“Il a plu au chef de l’Etat de me désigner pour assumer le mandat confié à la RDC”, a indiqué vendredi dans un communiqué l‘économiste et ex-ministre Freddy Matungulu, ancien fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI).
“J’ai répondu favorablement à l’appel”, ajoute-t-il en disant sa “gratitude” envers le chef de l’Etat pour “cet acte d’ouverture” politique.
Sa candidature doit être validée par les ministres des Finances des pays d’Afrique centrale qu’il doit représenter à la BAD (Burundi, Cameroun, Congo, Centrafrique, RDC) lors d’une réunion en août.
“Ce nouvel engagement international me réimpose des devoirs de réserve. J’entends dès lors prendre une distance conséquente de mes activités militantes, y compris dans Lamuka”, a-t-il ajouté.
M. Matungulu est l’un des six fondateurs de la coalition Lamuka constituée le 11 novembre à Genève autour de la candidature de Martin Fayulu à l‘élection présidentielle du 30 décembre.
La coalition ne comprend plus que quatre dirigeants: Martin Fayulu, qui revendique la victoire et la “vérité des urnes”, l’ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, l’ex-chef de guerre et ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, et l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito.
Un autre dirigeant, Antipas Mbusa Nyamwisi, avait annoncé fin juin qu’il quittait Lamuka pour aider le chef de l’Etat dans la lutte contre l‘épidémie d’Ebola dans son fief de Beni-Butembo.
Des divergences traversent Lamuka entre les tenants de la contestation de la victoire de Félix Tshisekedi autour de Martin Fayulu et les partisans d’un rapprochement prôné par Moïse Katumbi.
Convoquée le 20 juillet, une réunion des dirigeants de Lamuka a été reportée au 24 juillet à Lubumbashi.
AFP