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Par Afrik Online
-Preuve que le Séléka a des yeux partout, une présence de 300 éléments faisant partie de la garde républicaine de la RDC a été signalée à environ 22 Kilomètres de Bangui, selon le service des renseignements du Séléka.
Kinshasa, par la voix de Lambert Mende, reconnaît la présence de ses hommes sur le terrain mais précise qu’ils y sont depuis 3 ans dans le cadre la FOMAC (Force multinationale d’Afrique Centrale). Faux, rétorque le Séléka qui assure que ces hommes ont été dépêchés à Bangui, Mercredi 26 Décembre, via Zongo”. Les soldats Congolais auraient été accueillis par un bataillon d’infanterie amphibie et installés au camp Beya, le quartier général de l’armée Centrafricaine. Les rebelles demandaient alors à la garde présidentielle congolaise de “rester neutre, de ne pas rentrer dans le conflit” et de “protéger la population des exactions de Bozizé”.
Aujourd’hui, le Séléka donne 48 heures aux militaires Congolais de la RDC pour dégager. En cas de refus d’obtempérer à cet ordre, ils attaqueront assure un porte-parole du Séléka.
Faut-il craindre une solidarité entre le Séléka et le M23 si jamais Bozizé venait à perdre le pouvoir ? Les dictateurs de la sous-région prennent très au sérieux un changement de régime en à Bangui et se serrent donc les coudes pour sauver leur ami Bozizé car si celui-ci tombe, ils ne donnent pas très cher de leur peau.
Cet activisme des dictateurs n’est pas très bien vu du côté de Paris qui compte désormais plus de 600 hommes lourdement armés sur le terrain.
Depuis la série d’offensives menées dès le 10 Décembre, la coalition rebelle n’a jusque-là pas rencontré une résistance farouche sur le terrain. Après la prise de la ville de Sibut, les FACA (Forces Armées Centrafricaines) ont tenté une contre-offensive qui s’est soldée par des pertes énormes dans leurs rangs. 13 militaires ont été faits prisonniers, des pick-ups et des armes ont également été récupérées au profit de la rébellion.
Pendant ce temps, à Bangui c’est le couvre-feu. La ville est plongée dans le noir par endroits. La psychose s’est emparée des Banguissois. La guerre est menée sur tous les fronts, y compris psychologiques.
Le Séléka dit que ses hommes sont déjà aux portes de Bangui alors que d’autres ont été infiltrés au sein de la population pour former un comité d’accueil le moment venu.
Une rumeur a brièvement circulé, annonçant la fuite de François Bozizé vers Kigali. Le gouvernement Rwandais a vite démenti l’information qui est bonne pour saper le moral des troupes.
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