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Barça-Real : l’absence de Messi et Ronalo, « une délivrance pour les autres joueurs »

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Une première depuis onze ans. La Liga s’apprête à vivre son premier clasico depuis 2007 sans la présence d’au moins l’un des deux meilleurs joueurs du monde, Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo.

L’Argentin a le bras fracturé et devrait être absent des terrains jusqu’à la mi-novembre. Le Portugais est lui parti en Italie et continue de marquer avec la Juventus Turin. Les deux quintuples Ballon d’or ont marqué de leur empreinte la rivalité entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Messi a inscrit 26 buts lors de ces rencontres si particulières, Ronaldo, 18.

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Dimanche à 16 heures, les Madrilènes, malmenés en championnat (7es avec 14 points), devront absolument l’emporter sur la pelouse du leader catalan (1er avec 18 points). Consultant pour BeIN Sports de la Liga, le Franco-Argentin Omar Da Fonseca revient sur ses grands moments de clasico avec Messi et Ronaldo.

7 octobre 2012, Barça-Real : 2-2

« C’est le premier clasico que j’ai commenté en direct. Ce jour-là, Messi et Ronaldo ont chacun inscrit un doublé. C’est d’abord le Madrilène qui avait ouvert le score avant que le Barcelonais n’égalise et ne donne l’avantage à son équipe. Puis, l’égalisation finale était venue de Ronaldo.

Je me rappelle d’une phrase que j’avais sortie sur l’un des buts de M. Messi : “C’est comme la lumière, il y en a qui la rejettent, d’autres qui l’attirent, Messi c’est une centrale nucléaire à lui tout seul.” »

23 mars 2014, Real-Barça : 3-4

« Le Real était premier du championnat et le Barça va s’imposer à Santiago Bernabeu. Messi marque un triplé, dont deux penaltys. Il égalise deux fois et donne ensuite la victoire aux siens. Ronaldo avait lui aussi transformé un penalty [accordé pour une légère faute en dehors de la surface]. C’était le but du 3-2 pour le Real qui n’imaginait pas pouvoir perdre.

Carlo Ancelotti était l’entraîneur du Real, qui a perdu la première place au profit de l’Atletico. Ce match avait fait un bruit énorme. Je me souviens d’un match d’un vertige et d’une énergie superbe. »

2 avril 2016, Barça-Real : 1-2

« C’est le premier clasico de Zinédine Zidane en tant qu’entraîneur. Et le Real s’impose 2 à 1 au Camp Nou. Le Barça est alors invaincu depuis 39 matchs. Benzema marque sur une sorte de retourné acrobatique avant que Ronaldo n’inscrive le but de la victoire en fin de match. Le Portugais célèbre alors en faisant un geste vers les supporteurs du Barça : il effectue pour la première fois son petit saut en écartant les deux bras. »

23 mars 2017, Real-Barça : 2-3

« Le Barça va gagner 3-2 au Real Madrid et le troisième but décisif est inscrit par Messi à la 92e minute ! C’est une action magnifique avec Sergi Roberto, puis Suarez qui remise en retrait. Là, Messi marque le but en télédirigeant la balle. Vu le contexte, dans 99 % des cas, un mec normal va te mettre une “frappasse”. Lui parvient à gérer l’émotion, il a le geste juste, il place le ballon subtilement d’une caresse. Il l’offre au filet.

En plus c’était son 500e but. Derrière, il a cette célébration qui a fait parler. Il enlève son maillot et le brandit, stoïque. Ça a été repris par beaucoup [dont Nabil Fekir lors d’un derby contre Saint-Etienne]. Beaucoup ont parlé de chambrage mais il y avait plein de paramètres : c’était son 500e but, il a parlé d’une certaine revanche par rapport une précédente célébration de Ronaldo lors d’un clasico. »

Une absence en forme de délivrance pour les autres

Les nombreux téléspectateurs de l’affiche la plus mondialisée du football seront peut-être orphelins des deux superstars mais d’autres pourraient en profiter. « Les joueurs vont être confrontés à une sorte de délivrance, pronostique Omar Da Fonseca avant de s’expliquer : lorsqu’il y a Messi et Ronaldo, beaucoup sont obnubilés. Il faut leur donner le ballon. Là, le poids du match va être mieux réparti. C’est l’occasion par exemple pour Coutinho ou Dembélé de montrer qu’ils peuvent jouer au Barça. Benzema peut vivre aussi un moment clé, justifier qu’il peut faire sans Ronaldo… »

Avec franchise, le consultant reconnaît que cet affrontement presque homérique doit aussi beaucoup aux médias : « On avait tendance à en faire des tonnes sur ces deux-là. On parlait rarement des duels Ramos-Piqué… Je pense que l’enjeu de la rencontre va rester avec son lot de débats passionnels avant, pendant et après. »

Si Messi aura l’occasion de jouer d’autres clasicos, le départ de Ronaldo peut-il lui être néfaste ? La Pulga est-elle orpheline de son meilleur ennemi ? « Il est évident que cette rivalité entre les deux hommes, la grandeur de leur affrontement pendant dix ans, a généré un intérêt et une passion incroyable. Avoir ces deux joueurs, au même moment, dans les deux meilleurs clubs au monde, c’était une chance et un privilège pour le football espagnol et le foot en général, confie-t-il. Individuellement, je ne pense pas qu’ils ressentent l’absence de l’autre. Ils ont une telle volonté d’être le meilleur qu’ils vont poursuivre cet objectif chacun de leur côté. »

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