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Il est en cours de transfert au quartier pénitentiaire de la CPI, selon la même source.
D’après la porte-parole ajointe du gouvernement, Affoussiata Bamba, jointe par l’AFP, le greffe de la Cour est venu chercher le prévenu à Abidjan.
L’avion affrété par la CPI a décollé à 10H03 GMT de la capitale économique ivoirienne. Selon une estimation de l’AFP, il devrait donc atterrir entre 15H00 et 17H00 aux Pays-Bas où la CPI est basée à La Haye.
M. Blé Goudé, ex-chef des jeunes patriotes, un mouvement pro-Gbagbo extrêmement violent, a été arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d’un an et demi de cavale consécutive à l’arrestation de Laurent Gbagbo.
Considéré par des ONG internationales comme responsable de nombreuses violences, il est connu pour ses harangues passionnées et a été surnommé général de la rue pour sa capacité de mobilisation.
Le conseil des ministres avait accepté jeudi le transfèrement de M. Blé Goudé, 42 ans, dont le mandat d’arrêt, émis le 21 décembre 2011, avait été rendu public par la CPI en octobre.
La juridiction internationale le soupçonne de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité –meurtre, viol, persécution et autres actes inhumains–, commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Il rejoindra à La Haye son mentor Laurent Gbagbo, également accusé de crimes contre l’humanité, qui y est écroué depuis fin 2011 en attente d’un procès.
La décision d’Abidjan divise le pays, l’opposition pro-Gbagbo accusant le pouvoir d’Alassane Ouattara de signer la fin de la réconciliation.
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011, lorsque M. Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à l’actuel dirigeant Alassane Ouattara.
Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant cette crise.
Abidjan a refusé en septembre le transfèrement à la CPI de Simone Gbagbo, arguant que le renouveau de son système judiciaire, pourtant défaillant, lui permettait de juger en Côte d’Ivoire la femme de l’ex-président, qui doit aussi répondre de crimes contre l’humanité.
Mais les autorités, qui en appellent régulièrement à la souveraineté nationale, n’ont pas retenu cet argument pour M. Blé Goudé.