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Le Royaume-Uni se retrouve dos au mur à cause de l’abdication du gouvernement face à Bruxelles, fulmine ce journaliste eurosceptique, très remonté contre la Première ministre Theresa May.

Le casse-tête du Brexit continue. Il y a même une certaine fascination morbide à voir une médiocrité comme Theresa May, sous la protection d’une carapace hermétique et d’une petite coterie d’anti-Brexit pseudo-conservateurs, retenir en otage non seulement son propre parti, mais le pays tout entier.

Cet épisode incompréhensible de paralysie de la vie publique au Royaume-Uni laissera perplexes les historiens de demain. “Mais pourquoi donc un tel comportement de la part de Theresa May ?” s’interrogeront-ils. Plus étrange encore, pourquoi son parti a-t-il fait preuve d’un tel laxisme envers elle, se laissant ainsi rayer de la carte politique britannique ? La réponse à la première question se cache dans les méandres de la psychologie de Theresa May : des penchants dictatoriaux et ce complexe d’infériorité à Bruxelles si typique des Remainers [la Première ministre a fait campagne contre le Brexit] expliquent vraisemblablement de tels errements.

Une Première ministre plus impopulaire que jamais

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Gerald Warner

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L’UE divise l’Irlande pour mieux diriger

Outre la facture du divorce et la question des droits des citoyens européens installés au Royaume-Uni, l’UE a fait de la frontière irlandaise une priorité des négociations. Un non-sens total, pointe The Spectator dans son édition du 20 octobre : “Comment finaliser les dispositions relatives à la frontière irlandaise sans connaître celles qui régiront les relations commerciales du Royaume-Uni avec l’UE après le Brexit ?” Selon cet hebdomadaire eurosceptique, ce que souhaite l’UE“c’est mettre l’Irlande au centre des discussions, pour montrer que ce petit État membre ne pâtirait pas du départ de son grand voisin”. Mais la solution proposée par Bruxelles, à savoir maintenir une frontière poreuse en introduisant des contrôles douaniers dans les ports nord-irlandais et britanniques, est “tout bonnement grossière” : une démarcation entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord serait de fait établie, rapprochant au passage la province de l’orbite de Dublin.

“L’UE ne peut s’attendre à ce que le Royaume-Uni cède, en l’espèce, une partie de son territoire. Et le Royaume-Uni ne peut pas s’attendre à conserver autant d’avantages liés à l’UE après avoir décidé de la quitter. La question de la frontière irlandaise a fait oublier ces détails aux deux parties en présence. Mais en l’absence d’accord, ce qu’elles veulent éviter se matérialisera : une frontière physique en Irlande.”

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