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Burundi: la Belgique suspend son soutien au processus électoral


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BURUNDI-POLITICS-Au Burundi, la contestation de la candidature de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat présidentiel continue de provoquer des affrontements violents entre les forces de l’ordre et l’opposition. La Belgique, qui maintient des relations étroites avec cet ancien protectorat, a décidé de suspendre à la fois la coopération policière avec le Burundi et son aide au processus électoral.

Pour le gouvernement belge, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la mort de onze manifestants abattus par la police alors que, selon les Nations unies, celle-ci n’était pas en état de légitime défense. Cette annonce du Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU est invoquée comme la raison principale de la suspension de la coopération avec le Burundi.

La Belgique avait prévu un budget de 4 millions d’euros en vue du soutien à la préparation des municipales le 26 mai et de la présidentielle du 26 juin. Et le ministre chargé de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a officiellement fait savoir que les fonds seraient gelés. Seuls deux millions ont été versés et les deux millions restants ne seront donc pas déboursés.

Coopération avec la police burundaise suspendue

De la même façon, la Belgique menait conjointement avec les Pays-Bas un projet de soutien à la police burundaise pour une enveloppe globale de 5 millions d’euros. Ce projet est lui aussi mis en suspens de manière provisoire et les 3 millions d’euros non encore déboursés ne seront pas versés non plus.

Pour le ministère belge de la Coopération, les conditions pour des élections libres au Burundi ne sont pas réunies pour l’instant. Ça fait plusieurs mois que la Belgique, mais aussi l’Union européenne, ont averti le Burundi qu’une nouvelle candidature de Pierre Nkurunziza présentait des risques de divisions et de tensions. Le gouvernement belge estime que la Constitution burundaise, basée sur les accords de paix d’Arusha doit être respectée, en particulier dans la limitation à deux mandats de la fonction présidentielle.

(RFI)