Category: Afrique

  • Oui au changement de la constitution mais pas avec l’elite Congolaise-Analyse et Decryptage JP Mbelu

    Oui au changement de la constitution mais pas avec l’elite Congolaise-Analyse et Decryptage JP Mbelu

    La Constitution de la République démocratique du Congo dans la Cour constitutionnelle et la gardienne constitue la loi suprême au sein de l’ordonnancement juridique congolais.
    Ce document définit les types de sociétés organisées dans un pays. Les symboles qui distinguent les pays des autres. Tels que les drapeaux, l’hymne national, la devise, la monnaie nationale, la forme de l’État, les régimes politiques, les modes de scrutin et le fonctionnement des institutions. La loi fondamentale actuelle est le fruit d’un consensus politique obtenu à Sun City grâce à la médiation des amis du Congo. L’accord global et inclusif a été le couronnement historique des efforts. En vue de mettre fin aux 4 années de guerre fratricide cristallisé dans un document solennel et public, cette volonté s’impose aussi bien qu’aux institutions qu’au peuple lui-même. Désormais devenu à terre du jeu constitutionnel. Votre magazine de la promotion de vos droits et devoirs vous ramène dans l’histoire pour vivre le parcours de la Constitution qui régit la République démocratique du Congo.

  • Grogne Sociale en RDC : Les Enseignants et les Medecins en premiere ligne – Analyse et Decryptage

    Grogne Sociale en RDC : Les Enseignants et les Medecins en premiere ligne – Analyse et Decryptage

    Depuis la rentrée scolaire du 2 septembre, les écoles primaires, publiques et conventionnées catholiques, sont paralysées par une grève des enseignants.
    La gratuité de l’enseignement primaire, instaurée par l’État, est devenue un fardeau pour les finances publiques, aggravant la précarité des salaires des enseignants, qui refusent de reprendre les cours sans ajustement.

  • Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Apres les élections présidentielles du mois d’avril 2021, la vie politique béninoise n’est pas en sommeil
    C’etait le 11 avril 2021 que le soleil s’a brille encore au Benin après plusieurs mois d’obscurité politicienne. Le président Patrice Talon était réélu pour un second mandat en avril dernier avec 86,3%. L’or de sa prestation de serment a la prise du pouvoir de son premier mandat en avril 2016, il avait solennellement promis de ne faire qu’un mandat unique, du coup et sans vergogne, l’on l’a vu se représenter pour un second mandat 5 ans après. Qu’est qui a motivé ce virage de 180 degrés ? Point n’est besoin de fouiner dans le secret de diable, espérons avoir des réponses dans cette émission. Et comme stratégie pour se rassurer de sa réélection, plusieurs observateurs et surtout l’opposition Béninoise disent que le scrutin s’est tenu dans un contexte d’accusations d’autoritarisme et de restrictions de la démocratie portée envers le président élu, une révision constitutionnelle adoptée deux ans auparavant ayant durci drastiquement les conditions de candidatures. Et donc, seuls qui se sont présente face à Patrice Talon, deux candidats les moins connus de la politique Béninoise, Alassane Soumanou 11,3% et Corentin Kohoué 2,3%, dont les candidatures ont de fait nécessité l’approbation des membres des partis présidentiels, ce qui amène une partie de l’opposition à les qualifier de candidats fantoches.
    Monsieur Patrice Talon vient d’être auto-nommé après les dernières élections du 11 Avril 2021 pour un second mandat, dit l’opposition.
    Question 1- Justement, comment va le Bénin depuis les dernières élections présidentielles du 11 avril 2021 où le président Talon a été brillamment réélu à plus de 86% des votants ?

  • L’ONU fait sortir le rapport Mapping de ses tiroirs

    L’ONU fait sortir le rapport Mapping de ses tiroirs

    -Vilipendé par le Rwanda, qui le considère comme une autre manière de poursuivre la guerre et de discréditer le FPR qui a mis fin au génocide, cité à chaque intervention par le Docteur Mukwege qui, au nom des victimes, réclame la fin de l’impunité et la mise en place de tribunaux mixtes, le « rapport Mapping » semble bien « sorti des tiroirs » où les Nations Unies l’avaient enfermé depuis dix ans.
    L’histoire de ce document controversé remonte à 2010, lorsque le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, basé à Genève et dont le coordinateur à Kinshasa était un Belge, Luc Henkinbrant, met en chantier un projet ambitieux : documenter les massacres, les crimes de guerre et les éventuels crimes de génocide commis au Congo entre 1993 et 2003. Une période qui commence dans les dernières années du régime Mobutu, mais ne couvre pas le début des années 90, où les Kasaïens vivant au Katanga ont été l’objet d’une véritable épuration ethnique et où des pillages menés par les militaires de Mobutu ont dévasté Kinshasa. La période examinée par les enquêteurs concerne surtout sur la période durant laquelle le Congo fut victime de deux guerres menées au départ des pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, rejoints par d’autres pays africains (l’Angola, le Zimbabwe, le Burundi…)neuf armées étrangères s’étant finalement retrouvées en territoire congolais.
    Rappelons que la première guerre du Congo avait éclaté au Kivu en octobre 1996 : deux millions de réfugiés hutus encadrés par les auteurs du génocide et l’ancienne armée d’Habyarimana avaient fui le Rwanda à la faveur de l’opération française Turquoise. Enfreignant le droit international en la matière, le Haut Commissariat aux réfugiés avait laissés les civils, mais aussi les militaires et les miliciens Interhahamwe s’installer au Kivu, dans des camps proches de la frontière rwandaise et qui allaient rapidement se militariser. Soutenus par l’aide humanitaire et encadrés par les extrémistes, les réfugiés hutus préparaient un retour offensif dans leur pays. L’inaction de la communauté internationale décida le Rwanda, avec son allié ougandais, à passer à l’offensive. Le Kivu, puis le reste du Congo, furent envahis par un mouvement rebelle, l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération) qui finit par chasser Mobutu le 17 mai 1917 et par installer au pouvoir Laurent Désiré Kabila. Au cours de cette avancée à l’intérieur du Congo, les réfugiés hutus qui avaient refusé de rentrer dans leur pays et qui restaient sous la coupe des anciennes autorités génocidaires furent impitoyablement poursuivis ; l’avancée des troupes rebelles fut marquée par de nombreux massacres (Tingi Tingi, Biaro, Lubutu, Kisangani, Mbandaka…) dont les principales victimes furent des civils rwandais, placés en première ligne par les combattants et servant de « boucliers humains ». Des civils congolais furent également tués en grand nombre par les assaillants qui ne faisaient pas le détail et les accusaient d’avoir soutenu les Hutus en débandade. Si la plupart des réfugiés hutus finirent par regagner le Rwanda où ils comparurent devant les tribunaux « gaçaça », plus de 200.000 fuyards furent portés disparus, en cavale dans les forêts congolaises ou ayant succombé aux attaques et aux maladies.
    En 2007, le président congolais Joseph Kabila, qui venait d’être élu donna son feu vert à l’enquête onusienne. Vingt enquêteurs indépendants se mirent alors au travail, dix ans après les faits. Durant presque une année, ils se reposèrent sur les témoignages et les rapports des ONG internationales qui avaient accompagné l’exode des réfugiés à travers le Congo, sur le travail déjà mené par un premier enquêteur onusien Robert Gersony, sur les documents d’une valeur diverse rassemblés par des dizaines d’ ONG congolaises présentes sur le terrain mais souvent très hostiles au Rwanda, considéré comme un envahisseur. Les enquêteurs de l’ONU interrogèrent plus de 1200 témoins de ces violences.
    Avant même sa parution, le rapport fut vilipendé par Kigali, qui considérait que ce document, plus qu’une simple compilation de crimes de guerre, avait pour objectif caché d’accréditer la thèse du « double génocide », celui des Hutus et des Congolais. Aux yeux du pouvoir rwandais, cette thèse du « double génocide », toujours répandue dans le Congo d’aujourd’hui, relativisait la tentative d’extermination des Tutsis du Rwanda et occultait la complicité d’une France qui avait soutenu jusqu’au bout le pouvoir génocidaire.
    A la veille de sa sortie -que des pressions politiques rendaient incertaine- le rapport fut opportunément publié dans les colonnes du quotidien Le Monde. Lors de sa publication le 1er octobre 2010, le Rwanda, qualifia ce document d’ « outrancier et préjudiciable » et Kigali menaça les Nations unies de retirer immédiatement ses 3500 Casques bleus qui se trouvaient au Soudan.
    La première phase de la guerre diplomatique fut remportée par Kigali et le rapport, truffé de conditionnels et d’assertions non vérifiables, fut jugé inutilisable sur le plan judiciaire. Le document fut cependant publié, mais les noms des auteurs présumés des crimes demeurèrent confidentiels. Et pour cause : non seulement Kigali, avec l’appui des Américains, exerçait une forte pression sur l’ONU, mais, à la faveur des accords de paix de Sun City, conclus en 2002 et soutenus par la communauté internationale, nombreux étaient les officiers responsables des crimes de guerre et issus des mouvements rebelles pro rwandais qui avaient été intégrés dans l’armée congolaise. Leur impunité avait en quelque sorte été le prix de la paix, la contrepartie du départ des armées étrangères et de la réunification d’un Congo jusque là occupé et divisé. Vingt ans plus tard, des postes clés au sein de l’armée congolaise sont toujours détenus par des hommes comme Gabriel Amisi Kumba dit Tango Fort, inspecteur général des forces armées après avoir été chef d’état major général, et qui avait participé à la guerre de Kisangani en 2000. Cette intégration de criminels de guerre au sein de l’armée découle toujours de la logique de ces accords de paix qui furent, à l’époque, appuyés par la communauté internationale… Par la suite, de nombreux officiers, Tutsis congolais ou d’origine rwandaise, intégrés dans l’armée congolaise, comme Laurent Nkunda, (qui vit au Rwanda) Bosco Ntaganda, (actuellement entre les mains du Tribunal pénal international), Sultani Makenga, chef du M23 et qui est réfugié en Ouganda, prirent les armes avec l’appui de Kigali et endeuillèrent une fois encore l’Est du Congo…
    Révélateur de massacres passés sous silence, utilisé comme instrument de la « guerre de basse intensité » et de dénigrement longtemps poursuivie par la France à l’encontre du Rwanda et renforçant l’hypothèse d’un double génocide, le rapport Mapping a refait surface grâce au plaidoyer du Docteur Mukwege, soutenu par un Luc Henkinbrant désormais retraité de l’ONU. Sorti de l’oubli, le document rencontre un succès croissant au sein de l’opinion congolaise qui exige que la justice internationale se saisisse du document et mette fin à l’impunité. Est-il besoin de préciser qu’après la clôture du rapport en 2003, bien d’autres crimes ont encore été commis et que les groupes armés se sont multipliés, mis au service des ambitions de politiciens congolais…

  • Tchad : le président Idriss Déby est mort

    Tchad : le président Idriss Déby est mort

    -Au pouvoir depuis plus de 30 ans, Idriss Déby avait été blessé dans les combats avec les rebelles qui menaçaient son pouvoir. L’un de ses fils prend sa succession

    C’est son fils Mahamat Idriss Déby Itno, général quatre étoiles à 37 ans, souvent appelé Mahamat Kaka, responsable de la garde présidentielle, qui a été désigné comme son successeur à Idriss Déby Itno, mort à l’âge de 68 ans.

    La télévision d’Etat a publié une déclaration du porte-parole de l’armée tchadienne confirmant le décès du président Déby qui s’était personnellement rendu au front ces derniers jours pour combattre les rebelles du FACT.

    “Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad”, a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.

    L’armée a également annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et du parlement, ainsi qu’un couvre-feu et la fermeture des frontières. Un conseil militaire de transition (CMT) a été mis en place et a promulgué une charte de transition.

    Le CMT a promis l’organisation d’élections “libres et démocratiques” à l’issue d’une “période de transition” de 18 mois. En attendant, il assure garantir “l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux”.

    Alpha Condé sur la mort de Idris Déby

    C’est l’une des premières réactions d’un officiel guinéen, suite à la mort brutale ce mardi 20 avril 2021, du président tchadien, Idris Déby Itno. Tibou Kamara, ministre d’Etat à la présidence, conseiller personnel du président Alpha Condé a souligné les liens forts qui existaient entre l’ex homme fort de N’Djamena et le dirigeant guinéen.

    Le président Déby était récemment à Conakry à l’investiture du Président de la République à la faveur du 1er mandat de la quatrième république. Il était un ami de la Guinée et de son président le Pr Alpha Condé. Lorsqu’on perd un ami, un soutien, un allié, c’est nécessairement un sentiment de regret et de tristesse“, a indiqué le ministre d’Etat en charge de l’industrie et des PME,

    Idriss Déby Itno: « Il a été un acteur de paix dans la sous-région sahélo-saharienne

    Un brave homme et un combattant hors pair qui a défendu vaillamment son pays est tombé au champ d’honneur les armes à la main. Il a bâti une armée digne de ce nom et qui fait la fierté de son pays et de l’Afrique. Il a été un acteur de paix dans la sous-région sahelo-saharienne en contenant toutes les forces du mal en véritable rempart aux frontières du Niger, du Nigeria et de l’Afrique centrale en général. La mort du Maréchal, grand stratège militaire de l’Afrique contemporaine crée un grand vide sécuritaire et stratégique dans la région trouble sahélo-saharienne. Il est important que la stabilité de ce pays soit préservée ainsi que son dispositif militaire pour que le Tchad continue de jouer son rôle majeur de rempart de l’Afrique au Sud du Sahara contre les visées expansionnistes des différentes forces rétrogrades qui écument et désolent nombre de pays du Mali au Nigeria en passant par le Niger et le Burkina Faso.
    La tristesse du peuple tchadien est partagée par toute l’Afrique et nous présentons à sa famille éplorée et à toute l’Afrique combattante nos vives et sincères condoléances. Adieu, Maréchal du Tchad!