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  • RDC: un convoi de la Mission de l’ONU caillassé

    RDC: un convoi de la Mission de l’ONU caillassé

    Monuc-blinder1– Un convoi de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a été caillassé à Goma, dans l’Est du pays, par des habitants en colère contre le tracé de la zone de sécurité qui doit être protégé par la Monusco et sa brigade d’intervention au mandat offensif.

    Dans la matinée, dans le quartier Birere, près de l’aéroport, un convoi de la Monusco a été caillassé par des habitants et la police est intervenue pour les disperser à coups de gaz lacrymogène, selon Me Jean-Mobert N’senga, du mouvement Lutte pour le Changement. Depuis, les magasins et boutiques de la zone ont été fermés, a-t-il précisé.

    Plusieurs autres petites manifestations ont été organisées dans la capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu. Un groupe de motocyclistes a circulé en klaxonnant et scandant: “Nous sommes en train de chasser la Monusco”, chargée de la protection des civils, a constaté un photographe de l’AFP.

    Mardi, la Monusco avait donné 48h aux individus et groupes armés pour se rendre ou risquer un désarmement de force. A l’expiration de l’ultimatum, l’ONU a annoncé avoir établi une zone de sécurité pour la région de Goma-Sake, qui compte un million d’habitants, dont des dizaines de milliers de déplacés.

    Les manifestants regrettent que la zone de sécurité n’englobe pas les régions sous contrôle du Mouvement du 23 mars (M23), le principal groupe armé du Nord-Kivu, qui a occupé Goma fin novembre. Pendant la reprise des combats entre l’armée et le M23, le 14 juillet, des obus de la rébellion ont touché Goma – ce que la Monusco veut prévenir.

    En raison des manifestations de vendredi, le personnel de l’ONU a été prié de ne pas sortir de son lieu de travail. “On nous a demandé de geler les mouvements de véhicule”, qui sont ciglés UN et peuvent être pris pour cible, a indiqué à l’AFP une source onusienne sous couvert d’anonymat.

    afp

  • le M23 menace de riposter en cas d’attaque de la Monusco

    le M23 menace de riposter en cas d’attaque de la Monusco

    Pdt M23-Les groupes armés du Nord-Kivu, et notamment les rebelles du Mouvement du 23-Mars, ont jusqu’à jeudi 1er août à 16 heures (heure locale), pour déposer les armes ou abandonner le périmètre de sécurité dressé autour de la ville de Goma et ses environs. Face à l’ultimatum lancé par l’ONU, qui menace de mener l’assaut contre ces groupes, à l’aide de sa brigade d’intervention, Bertrand Bisimwa, président du M23, a affirmé ce mercredi 31 juillet sur RFI que ses troupes ne bougeront pas et que son mouvement se défendra.

    Pour la première fois, une nouvelle brigade d’intervention de l’ONU va être utilisée afin de venir en aide à l’armée congolaise, afin d’instaurer une « zone de sécurité » dans la ville. C’est ce qu’a annoncé la force de l’ONU en RDC, la Monusco, ce mardi 30 juillet. C’est aussi la première fois, depuis son déploiement en mai, que cette brigade se prépare à intervenir contre les groupes armés.

    Cela fait des semaines que les populations et les élus du Nord-Kivu attendaient un geste fort de la nouvelle brigade d’intervention de l’ONU basée à Goma. La création d’un périmètre de sécurité autour de la capitale régionale – jusqu’à la ville de Saké – est la première décision d’envergure.

    Jusqu’à présent, cette brigade avait pris connaissance du terrain et commencé à sécuriser Goma. 2 000 hommes (sur 3 000 au total qui devront constituer la brigade) sont déjà sur place. Ils ont sécurisé le périmètre de l’aéroport et déployé des patrouilles mobiles en ville ainsi que sur les collines de Munigi.

    « Une menace pour les civils »

    La création de ce périmètre de sécurité est aussi, sans doute, la première étape stratégique d’une reconquête zone par zone du Nord-Kivu. Elle s’accompagne d’un ultimatum aux groupes armés qui se trouvent à l’intérieur du périmètre et qui vise, en premier, les rebelles du M23 dont certains sont basés à 10 kilomètres de Goma, dans la localité de Kibati.

    A l’expiration de l’ultimatum, « ils seront considérés comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l’usage de la force, en accord avec son mandat et les règles qui entourent son action », dit le communiqué des Nations unies.

     

    Bertrand Bisimwa

    Président du M23

    Nous pensons que la Monusco a mal choisi ce moment, a mal choisi la cible, ce n’est pas seulement le M23 qui devait être la cible de la Monusco (…)S’il existe de réelles menaces sur les populations civiles au nord de Goma, elles sont l’oeuvre des FARDC, qui n’ont pas cessé de multiplier des assauts sur nos positions

  • RDC: un officier arrêté à Goma

    RDC: un officier arrêté à Goma

    rebel m23 tue-Un officier des Forces armées de la RDC a été arrêté jeudi soir dans l’Est de la République démocratique du Congo.

    “Il a été mis à la disposition de la justice militaire pour profanation de cadavres ennemis”, a confirmé le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende.

    L’officier en question est le Lieutenant Solomo Bangala, officier de renseignement, du 391ème bataillon.

    Son arrestation intervient alors que l’ONU s’était alarmé la veille d’allégations de profanation de cadavre de rebelles du M23 par les FARDC.

    Le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est dit “profondément préoccupé par des allégations de mauvais traitements de détenus du M23 et de profanation de cadavres des combattants du M23 par les forces armées congolaises”.

    La Monusco a soulevé cette question au plus haut niveau avec les FARDC, et sest félicitée des mesures prises par l’armée congolaise pour donner suite à ces allégations et sanctionner les auteurs de ces actes.

    La Monusco avait menacé de réexaminer son soutien aux unités des FARDC soupçonnées d’être impliquées dans ces incidents.

    Sur le front au nord du Goma, une accalmie était observée depuis après plusieurs jours d’affrontements entre l’armée gouvernementale et le M23.

    BBC

  • Comment va Nelson Mandela ? Le point sur ce qu’on sait vraiment

    Comment va Nelson Mandela ? Le point sur ce qu’on sait vraiment

    madiba-Le cirque médiatique autour de l’hospitalisation de l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela,n’en finit pas. Dernier épisode en date : de vraies fausses révélations indiquant que Madiba serait “dans un état végétatif” depuis la fin du mois de juin. Après la présidence sud-africaine, l’épouse de Mandela, Graça Machel, et l’un de ses vieux amis, Denis Goldberg, ont démenti. Selon ce dernier, les médecins n’ont pas envisagé de débrancher les machines qui aident Madiba à respirer.

    Le 4 juillet, les médias du monde entier, – reprenant en cœur le contenu d’un document judiciaire daté du 26 juin et rendu public le 3 juillet, – laissaient entrevoir le pire en révélant que Nelson Mandela se trouvait « dans un état végétatif permanent et sous assistance respiratoire ». On apprenait, par voie de presse, que les médecins auraient même « conseillé à la famille Mandela de débrancher l’appareil qui le maintient artificiellement en vie. Plutôt que de prolonger ses souffrances, la famille Mandela envisage cette option ». Il s’avère pourtant que le document judiciaire dont l’AFP a obtenu copie, ne dit rien ni des intentions actuelles de la famille, ni de l’état de santé récent de Nelson Mandela.

    Ce document, qui n’était pas destiné à être rendu public, était en réalité destiné au tribunal régional de Mthatha (Sud) pour appuyer la plainte de la famille Mandela contre l’aîné des petits-fils, Mandla, au sujet d’un litige de sépulture.

    Seize membres de la famille ont saisi la justice pour faire rapatrier à Qunu – village où Mandela a grandi et où il a toujours souhaité être enterré – les dépouilles de trois de ses enfants, qui avaient précédemment été déplacées en 2011 à Mvezo (le village natal de Mdaipar Mandla Mandela. Ce pour quoi, le 3 juillet, ils ont obtenu gain de cause, provoquant, le lendemain, un nouveau déballage familial surréaliste lors d’une conférence de presse tenue par Mandla Mandela. Quasiment au même moment, les dépouilles des enfants Mandela étaient enfin rapatriées à Qunu.

    Démentis

    Pour tenter de mettre fin à ce sordide emballement médiatique, la présidence sud-africaine s’est empressée, dans la journée puis dans la soirée, de démentir ces informations dans un communiqué. Reprenant l’expression désormais consacrée, la présidence a qualifié l’état de santé du héros de la lutte anti-apartheid de « critique mais stationnaire », rappelant qu’une « équipe de médecins, d’infirmières, et d’autres professionnels de santé prend soin de Madiba 24 heures sur 24 ». Si, comme d’habitude, aucun détail médical ne filtrera, ce bref communiqué rappelle, jusqu’à preuve du contraire, que les indicateurs les plus fiables du réel état de santé de Madiba viennent encore de la présidence.

    Et les déclarations de Graça Machel ne contrediront pas cette morale par provision. Alors qu’elle participait, jeudi, à une levée de fonds pour un hôpital pour enfants, l’épouse de l’ancien président sud-africain a certainement jugé le moment opportun pour sortir de sa réserve. Elle s’est elle aussi voulue rassurante : « Cela fait maintenant environ 25 jours que nous sommes à l’hôpital. Même si Madiba n’a pas toujours été bien, il n’a que très peu souffert », a-t-elle indiqué, avant de conclure : « ll va bien. »

    Comme le souligne très justement le journaliste de la BBC Andrew Harding, son intervention montre à quelle point, au regard des luttes de pouvoir au sein de la famille, Graça incarne plus que jamais « l’autorité et la dignité de la famille ».

    Denis Goldberg, camarade de lutte du grand homme, invité lundi 1er juillet  par Graça à se rendre au chevet de son ami, s’est lui aussi exprimé. « Très touché » par cette visite, il a décrit un homme « très malade » mais « clairement conscient ». « Je suis tout à fait convaincu qu’il était sensible à ce que je disais et conscient de ce que je disais », a-t-il précisé. Denis Goldberg s’est dit aussi très choqué par les « spéculations non fondées », les qualifiant de « difficilement supportables ». Évoquant les rumeurs sur « l’état végétatif » de son ami, il raconte avoir interrogé Graça sur le sujet, qui lui aurait répondu : « Les organes n’ayant pas connu de dysfonctionnement majeur, il n’est même pas conseillé d’y penser à ce stade. Ils pensent qu’il a de très bonnes chances de guérir. Je l’espère, je l’espère. »

    (Jeune Afrique)

  • L’armée collabore avec les rebelles FDLR

    L’armée collabore avec les rebelles FDLR

    armee_congo C’est ce que dénoncent les experts de l’Onu dans un rapport intérimaire.

    Un rapport intérimaire d’experts de l’Onu, daté du 20 juin, adressé au Conseil de sécurité, indique que l’aide du Rwanda aux mutins congolais du M23 a fortement diminué, tandis que l’armée congolaise collabore avec les FDLR (rebelles hutus rwandais, issus des génocidaires), considérés comme un groupe terroriste.

    Le groupe d’experts avait indiqué, en 2012, que le Rwanda avait soutenu le M23 – qui avait pris la ville de Goma, en novembre 2012, avant de l’évacuer en décembre, sous pression internationale, en échange de négociations à Kampala avec les autorités congolaises. Ces discussions portent sur un accord de paix au Kivu datant de 2009, qui n’avait été que partiellement appliqué. Kinshasa a reconnu en février que des points n’étaient pas appliqués; depuis lors, aucun progrès n’est enregistré dans ces discussions, tandis que le M23 s’est considérablement déforcé par une scission interne. Les mutins menacent cette semaine “de reprendre la ville de Goma parce que le pouvoir de Kinshasa ne veut pas répondre à nos revendications” et cela parce qu’ “il se fie à cette fameuse Brigade d’intervention de l’Onu” , chargée de combattre les groupes armés au Congo, où les troupes qui doivent la former commencent à arriver.

    Le M23 manque de combattants

    Selon le rapport des experts, le M23 (dominé par les Tutsis congolais) recrute, y compris par la force, faute d’assez de combattants pour occuper les 700 km² qu’il a conquis, où les FDLR ont pris des positions, profitant de cet affaiblissement.

    Lors de sa nouvelle mission, le groupe d’experts “n’a trouvé aucune indication de soutien des rebelles depuis l’Ouganda et a réuni les preuves d’un appui continu mais limité au M23 depuis le Rwanda” . Le Rwanda “a démantelé le réseau d’appui et de recrutement au Rwanda de Ntaganda” , le chef de la faction défaite du M23.

    Les experts onusiens estiment par ailleurs à 1 500 le nombre de combattants FDLR au Congo (5 000 selon Kigali), la majorité se trouvant au Nord-Kivu, le reste au Sud-Kivu. Ces rebelles souffrent de nombreuses désertions, d’une hiérarchie faible et de divisions internes, selon le rapport, qui assure que les générations les plus jeunes sont favorables à une démobilisation et intégration dans la société, les plus anciens étant désireux de poursuivre la lutte armée.

    A la faveur de l’affaiblissement du M23, note le texte, les FDLR ont mené trois attaques contre le Rwanda. Ils bénéficient en outre de “la collaboration” des FARDC, l’armée congolaise.

    Elle va, selon les sources, les unités concernées et les époques, “d’ un accord tacite de non-agression” ,  à des réunions “régulières”  au cours desquelles sont “échangées des informations opérationnelles” et à la livraison de munitions par l’armée aux FDLR.

    Mardi, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a assuré à Kinshasa que “s’il s’avérait qu’il y a collaboration, le gouvernement sanctionnera ces éléments” .

    MFC-
    Cros Marie-France

  • Des « réseaux mafieux » en possession de 300 téléphones portables et d’ordinateurs découverts à la prison de Makala

    Des « réseaux mafieux » en possession de 300 téléphones portables et d’ordinateurs découverts à la prison de Makala

    makala-Une « fouille systématique des cellules » mardi 02 juillet à la prison centrale de Makala, à Kinshasa (RD Congo), a permis aux enquêteurs judiciaires de découvrir des « réseaux mafieux » et de saisir « plusieurs armes blanches, des ordinateurs et près de 300 téléphones portables à partir desquels certains détenus se permettaient de menacer leurs victimes ou des magistrats en charge de leurs dossiers ».
    « Ces détenus, qui s’étaient organisés en une véritable bande criminelle en prison ont alors tenté d’empêcher la fouille par la violence. Une tentative réprimée comme il se doit par les forces de l’ordre qui ont pu ainsi les maîtriser. Non sans quelques blessures plus ou moins graves », a expliqué jeudi 04 juillet à Kinshasa le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga au cours d’une conférence de presse.

    Il a dévoilé que, « depuis un certain temps, il avait été constaté de graves dysfonctionnements au sein de ce centre d’incarcération, au point que Madame le ministre de la Justice et Droits humains (Wivine Mumba Matipa) avait dû prendre la décision de permuter le directeur en place dans cette institution ; une simple mesure administrative à la quelle un groupe de détenus se sont crus en droit de s’opposer par la force ».

    « Pour des raisons assez faciles à imaginer, ces détenus exigeaient que le directeur muté du CPRK conserve coûte que coûte son poste actuel. Une chose inouïe. Où l’on a vu des détenus exiger de donner au gouvernement un avis conforme pour la gestion de la carrière de ses agents ! », s’est-il exclamé.

    « Existence de réseaux mafieux »

    Selon le porte-parole du gouvernement congolais, le ministère de la Justice a diligenté une enquête « qui a permis d’établir l’existence de réseaux mafieux protégés par la direction sortante qui avaient infesté l’établissement avec des armes blanches et des moyens de télécommunications permettant aux délinquants de téléguider divers mauvais coups ».

    Mardi 02 juillet, un élément de la garde pénitentiaire ayant requis l’anonymat a  confié mardi à lepotentielonline.com que les troubles auraient été « provoqués par une quinzaine de  militaires et policiers, détenus à la prison de Makala, qui ne veulent pas du nouveau directeur de la prison et de sa rigueur ».

    « Ils réclament son départ depuis son arrivée début juin. Ces fauteurs des troubles reprochent au nouveau directeur de la prison, qui est un officier militaire (colonel), d’être trop exigeant et d’interdire certaines pratiques et autres visites suspectes au sein du milieu carcéral », a-t-il précisé.

    Le Potentiel

  • RDC : nombreuses zones d’ombre autour de la mutinerie de Makala

    RDC : nombreuses zones d’ombre autour de la mutinerie de Makala

    PRISON MAKALA-Coup de chaud, mardi 2 juillet, à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Des tirs ont été entendus. La police est intervenue. Il reste encore de nombreuses zones d’ombre autour de ce qui s’est passé. Les versions divergent notamment sur les raisons de cette agitation.

    Le calme est revenu à la prison centrale de Makala. Il n’y a pas eu de mort, seulement des blessés, selon le commandant de la police d’intervention rapide. Mais d’autres sources font état d’un mort parmi les policiers et d’un prisonnier grièvement blessé.

    La police affirme avoir mené l’opération pour rechercher des armes blanches dans des cellules de la prison. Des machettes et diverses autres armes blanches auraient ainsi été récupérées, surtout chez les grands criminels.

    Mais d’autres sources qui s’étaient confiées à RFI ont affirmé que l’opération des forces de l’ordre et de sécurité avait pour objectif de permettre le transfert à la prison militaire d’Ondolo de certains détenus, au total seize, épinglés comme « dangereux » par la nouvelle direction de la prison. Affecté à la prison de Makala, lors de la dernière permutation de responsables des centres pénitentiaires, le nouveau directeur, un officier militaire, a revu tout le système de gestion de la prison.

    rfi

  • RDC: départ de Roger Meece, à la tête de la Monusco depuis trois ans

    RDC: départ de Roger Meece, à la tête de la Monusco depuis trois ans

    Roger-a-meece--Le diplomate américain Roger Meece fait ses adieux à la République démocratique du Congo (RDC). Il a dirigé ces trois dernières années la Monusco, la force de paix des Nations unies. Il sera remplacé en août par un allemand , Martin Kobler, actuel représentant dee l’ONU en Afghanistan.

    L’américain Roger Meece était devenu un grand habitué du Congo. Des deux Congo d’ailleurs puisqu’il a aussi exercé à Brazzaville. A Kinshasa, il a représenté les Etats-Unis dans les années 80 et les années 2000, avant de revenir en 2010 à la tête de l’ex-Monuc devenue Monusco.

    Ses amis louent ses qualités de diplomate; ses détracteurs l’accusent d’avoir été trop proche du pouvoir. Lors des élections controversées de 2011, Roger Meece a milité avec succès pour que les Nations unies n’aient pas à valider le scrutin, histoire de rester à distance.

    Bilan mitigé

    Le bilan de son action est mitigé, l’ONU a certes réussi à empêcher une guerre généralisée, mais elle n’a pas pu ramener une véritable sécurité à l’Est.

    Son successeur l’allemand Martin Kobler, représentant de l’ONU en Afghanistan a devant lui une tâche difficile : celle de mettre en œuvre la promesse de débarrasser le Nord Kivu des groupes armés grâce à la nouvelle brigade d’intervention.

    (rfi)

  • English-Rwanda:Paul Kagame, I asked America to kill Congo rebel leader with drone

    English-Rwanda:Paul Kagame, I asked America to kill Congo rebel leader with drone

    M23 rebels train in the Democratic Republic of the Congo.-In an exclusive interview with Chris McGreal in Kigali, Rwanda’s president denies backing an accused Congolese war criminal and says challenge to senior US official proves his innocence (more…)
  • RDCl: Ban Ki-moon attendu en RDC pour faire le point sur la brigade d’intervention des Nations unies

    RDCl: Ban Ki-moon attendu en RDC pour faire le point sur la brigade d’intervention des Nations unies

    Ban Ki Mun et MONUC-Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, et le président de la Banque mondiale, arrivent à Kinshasa mercredi 22 mai, avant de se rendre à Goma. Une visite qui intervient alors que la brigade d’intervention de l’ONU se met progressivement en place dans le Nord-Kivu. Elle doit y combattre les groupes armés qui sèment la terreur dans cette région. (more…)