Salles louées d’avance, couvertures des magazines : dès sa sortie, mi-août, Crazy Rich Asians a pris la dimension d’un phénomène de société aux Etats-Unis. Pour la communauté asiatique, le film a représenté l’équivalent de ce qu’avait été, six mois plus tôt, le Black Panther, de Ryan Coogler, pour les Afro-américains : une source de fierté, la reconnaissance d’une place à part entière dans le monde culturel mainstream, avec une distribution entièrement « ethnique ». Depuis la sortie, le film a engrangé 234 millions de dollars de recettes (205 millions d’euros). On est loin du record de Black Panther –1,4 milliard de dollars dans le monde, dont 700 millions aux Etats-Unis, ce qui en fait le neuvième succès de tous les temps. Mais la « Crazy mania » a incité Hollywood à reconsidérer le dogme selon lequel seules les stars « blanches » sont susceptibles d’attirer les producteurs et le public (au point de faire jouer des acteurs blancs dans des rôles de minorités, comme Scarlett Johansson en 2017, dans Ghost in the Shell, basé sur un manga japonais). Universalité du scénario Premier grand film dirigé par un metteur en scène asiatique – le sino-américain Jon M. Chu – depuis vingt-cinq ans, Crazy Rich Asians a enthousiasmé la diaspora, avec son côté agile, branché, son décor singapourien extravagant et ses personnages qui passent sans transition du mandarin à l’anglais ou au cantonais, à l’image de nombre « d’ABC » new-yorkais (« Americans Born Chinese », dans le jargon des millenials). La communauté asiatique (6 % de la population des Etats-Unis avec une augmentation de 70 % en dix ans) y a vu un signe supplémentaire de son affirmation politique et culturelle, dans un pays où elle a longtemps préféré ne pas s’afficher. Et, pour une fois, elle apparaît dans une représentation qui n’emprunte pas au kung fu ou au cliché de « nerds » (premier de la classe) attaché aux…
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Cinéma : « Crazy mania » aux Etats-Unis
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Livres en bref
Récit. Adieu à la jeunesse Rue de Beaune, de Michel Braudeau, Stock, 146 p., 16,50 €. D’une rive de la Seine l’autre, d’une décennie l’autre. Après les années 1970 retracées dans Place des Vosges (Seuil, 2017), Michel Braudeau se souvient des eighties passées Rue de Beaune, dans un appartement acheté dans l’espoir fou qu’il facilite une idylle avec l’actrice Nastassja Kinski. Les noms de stars du cinéma ou de la littérature de l’époque (que Michel Braudeau rencontre pour L’Express, où il travaille, avant de rejoindre le Monde) défilent, comme les femmes dans la vie d’un auteur qui n’aspire qu’à écrire, faire l’amour et voyager. Enlevé, mélancolique, Rue de Beaune est à la fois le récit d’une époque et une réflexion sur le temps, « cette matière sans épaisseur, (…) cet espace sans étendue, (…) cette durée qui ne passe pas et revient parfois sur elle-même ». Cet adieu à la jeunesse s’achève en 1989. Braudeau (qui a déménagé mais reste sur la rive gauche) a été nommé feuilletoniste du « Monde des livres » – il le restera jusqu’en 1994. R. L. Essai. La technique de l’ombre Le Modernisme réactionnaire (Reactionary Modernism), de Jeffrey Herf, traduit de l’anglais et de l’allemand par Frédéric Joly, L’Echappée, « Versus », 432 p., 22 €. Dans ce classique de l’histoire des idées, publié en 1984, mais traduit seulement aujourd’hui en français, l’historien américain Jeffrey Herf, professeur émérite à l’université du Maryland, s’attache à résoudre une équation toujours pantelante dans la modernité : la cohabitation paradoxale de la technique et d’un rejet radical des Lumières. Celle-ci s’est formée dans le creuset d’une constellation intellectuelle allemande, dont émergent les noms de l’économiste Werner Sombart, du philosophe Oswald Spengler et de l’écrivain Ernst Jünger, mais aussi plus tard dans le « romantisme…
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Chantage à la « sextape » de Valbuena : la justice valide l’enquête contestée par la défense
C’est un revers pour Karim Benzema, mis en examen pour chantage dans l’affaire de la « sextape » de Mathieu Valbuena. Près de trois ans après les premières révélations, la justice a tranché, jeudi 8 novembre : l’enquête est valide. Un commissaire, « Lukas », agissant sous couverture, a joué pendant plusieurs semaines les intermédiaires entre Mathieu Valbuena et les maîtres chanteurs présumés. La défense estimait que ce policier avait outrepassé son rôle en incitant à commettre une infraction. Pourvoi en cassation L’avocat de M. Benzema, Me Sylvain Cormier, a aussitôt fait part de son souhait de se pourvoir en cassation. « Je crois qu’on a affaire à une cour d’appel qui a voulu faire de la résistance comme ça arrive parfois », a-t-il déploré, dénonçant une « caricature de manoeuvres déloyales » de la part des enquêteurs. La Cour de cassation avait rendu un avis favorable à Karim Benzema en juillet 2017, suivant les arguments de la défense. Mais la décision contraire de la cour d’appel de Paris ce jeudi ouvre la porte à un éventuel procès. Lire aussi : Chantage, sextape et rançon : quand les Bleus sont la cible « La procédure se poursuit, et je m’en réjouis pour M. Valbuena, qui souhaite que la vérité judiciaire soit faite publiquement dans ce dossier », a salué l’avocat du joueur, Me Paul-Albert Iweins. Avec l’enquête sur cette affaire qui a éclaté en 2015, anéantissant la carrière en équipe de France des anciens coéquipiers Valbuena et Benzema, six personnes au total sont mises en examen, dont l’ancien international Djibril Cissé. Lire aussi : Karim Benzema réplique au président de la Fédération française de football : « Je vous demande de m’oublier » Les cerveaux présumés du chantage, Mustapha Zouaoui et Axel Angot, personnages gravitant dans le milieu du football, sont soupçonnés d’avoir dérobé la vidéo intime de Mathieu Valbuena et d’avoir ensuite essayé d’en tirer profit.
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A Paris Photo, le marathon d’un collectionneur
Il n’y a qu’à Paris Photo qu’on peut se retrouver coincé dans un espace de deux mètres carrés en compagnie de l’ambassadeur du Japon, à admirer des planches contacts du photographe japonais Nobuyoshi Araki, l’auteur de Sentimental Journey. Dans sa petite réserve, le galeriste Jean-Kenta Gauthier, muni de gants blancs, sort ses trésors pour quelques initiés. Parmi eux, Artur Walther, allure sévère et veste sombre, le visage égayé par des lunettes cerclées de rose. Depuis vingt ans, il construit sa collection de photographies pour sa fondation, hébergée dans deux lieux d’exposition, à Ulm (Allemagne) et à New York, et qu’il diffuse sous forme de livres, de prêts aux institutions et d’expositions – comme en 2015 à la Maison Rouge à Paris. Cette année, nous parcourons la foire sur ses pas. De petits pas : dans chaque allée, il se fait héler – par un photographe, un conservateur, un curateur. « Tout le monde est ici, s’excuse-t-il. C’est la première foire du monde pour la photo, c’est autant un événement social qu’un lieu où on achète. » On est le matin du mercredi 7 novembre, la foire n’ouvre au public que le lendemain, mais tous les professionnels se pressent déjà sous la coupole du Grand Palais. Chez Thomas Zander, pointure du marché, Artur Walther tombe sur le photographe américain Mitch Epstein, qui rigole : « Artur, c’est mon parrain ! » Il y a quelques années, le collectionneur lui a acheté une quinzaine d’images de sa série American Power, de très grands formats couleur sur la relation complexe des Etats-Unis aux ressources naturelles. « Il y a des collectionneurs qui spéculent, ou qui consomment des photos comme des vêtements, note l’artiste. Artur est un passionné, et il partage avec le public, par des livres et des expositions. C’est précieux : les artistes ne font pas des œuvres pour qu’elles dorment dans des réserves. » « Dialogue avec les artistes » Sur le…
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Mutations. Donner à voir
Iconologie. Image, texte, idéologie (Iconology : Image, Text, Ideology), de W.J.T. Mitchell, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Maxime Boidy et Stéphane Roth, Les Prairies ordinaires, 320 p., 24 €. Le théoricien américain W.J.T. Mitchell, professeur de littérature et d’histoire de l’art à l’université de Chicago et directeur de la célèbre revue Critical Inquiry, est l’un des représentants les plus éminents d’une discipline encore mal connue en France : les visual studies. Ces « études visuelles » ont pour mission d’analyser la confrontation entre le dire et le voir, et de mettre au jour les présupposés inhérents à la notion de représentation, présupposés dont la « théorie » elle-même est empreinte. « L’histoire de la culture est en partie l’histoire d’une longue lutte pour la domination entre les signes picturaux et linguistiques », écrit W.J.T. Mitchell « La notion même de théorie des images, écrit Mitchell, suggère la tentative de maîtriser le champ de la représentation visuelle à l’aide du discours. Mais supposons un instant que nous renversions les relations de pouvoir inhérentes au “discours” et au “champ” et essayions d’imager la théorie ? » Imager la théorie, exhiber toutes les ressources de la visibilité contenue dans le discours n’est pas un geste neutre ; il est toujours politique. En effet, « l’histoire de la culture est en partie l’histoire d’une longue lutte pour la domination entre les signes picturaux et linguistiques ». C’est ainsi que Mitchell forge le terme d’« iconologie » pour décrire la traduction des textes en images (visualisation de la théorie par la gravure du frontispice dans le Léviathan de Hobbes, par exemple) et des images en textes (image de la camera obscura inscrite dans le concept d’idéologie chez Marx). Entre iconophilie et iconophobie On se félicite qu’Iconologie paraisse aujourd’hui en…
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La spoliation du haut Mississippi racontée par Black Hawk
Chef de guerre. Autobiographie, de Black Hawk, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Paulin Dardel, introduction et notes de Thomas Grillot, Anacharsis, 192 p., 18 €. « J’ai songé à l’ingratitude des Blancs en voyant leurs belles maisons, leurs riches moissons… Je me suis rappelé que toute cette terre avait été la nôtre. Ni moi ni mon peuple n’avons reçu le moindre dollar en échange… » Black Hawk (1767-1838), chef des Sauk, défait au terme de plusieurs décennies de luttes diplomatique et armée, lance ce cri du cœur au moment où, captif, il est en route vers Washington. Le président Andrew Jackson, promoteur de la loi sur l’expulsion des Indiens (1830), l’y attend, pour lui accorder quelques mots de réconfort et d’estime de pure forme. Black Hawk a tout loisir de constater l’éclatante richesse de la côte Est. Il pointe le non-respect par ses vainqueurs des préceptes de leur propre religion, laquelle ordonne de « faire aux autres ce qu’on aimerait qu’ils nous fassent ». On retrouve cette nuance d’ironie au fil du poignant récit de vie que le vieux chef confie en 1833 à un obscur éditeur, dont ce sera l’unique best-seller, et qui est enfin publié en France. Le peuple sauk a ses territoires ancestraux dans la fertile vallée du haut Mississippi. Après la jeunesse heureuse de Black Hawk, l’avenir s’obscurcit. Scénario connu : les colons ont besoin de terres et l’Amérique défend les colons… Manipulations cyniques A l’heure de l’histoire connectée, qui vise à multiplier les points de vue sur la mondialisation coloniale, le récit de Black Hawk est précieux. C’est celui d’un combattant hors pair doublé d’un fin politique. Avouant son impuissance finale, il défend son courage et sa dignité en montrant par quelles manipulations cyniques l’Angleterre et les Etats-Unis se sont employés à instrumentaliser les groupes autochtones et les dresser les uns contre les autres. Avec…
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OM-PSG : amende et tribune fermée pour deux matchs au Vélodrome
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé, mercredi 7 novembre, deux matchs de fermeture de la partie basse du virage sud du Vélodrome ainsi que 50 000 euros d’amende à l’Olympique de Marseille en réponse aux jets d’objets et à l’utilisation d’engins pyrotechniques lors du match de championnat OM-PSG. Lors de ce clasico comptant pour la 11e journée de Ligue 1, le 28 octobre, des supporteurs phocéens avaient perturbé les corners en jetant des objets en direction des Parisiens. Des heurts avaient également eu lieu avec les forces de l’ordre aux abords du stade, mais ils ne relèvent pas des compétences de la commission de discipline de la LFP. Lire aussi : La Ligue 1 est-elle (si) nulle ? Parmi les autres décisions, les instances disciplinaires de la Ligue ont infligé deux matchs de suspension au défenseur de Montpellier Pedro Mendes pour son carton rouge en Coupe de la Ligue lors de la défaite de son club contre Nantes (3-0).
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Ligue des champions : face à Hoffenheim, l’OL joue à docteur Jekyll et M. Hyde
Deux buts en vingt-huit tentatives dont seulement onze cadrées : l’Olympique lyonnais risque de longtemps repenser à cette quatrième journée de la Ligue des champions, mercredi 7 novembre, qui aurait dû le rapprocher d’une qualification en huitièmes de finale. Alors qu’il a mené 2-0 et joué en supériorité numérique durant trois quarts d’heure, Lyon a été incapable de conserver le score face à Hoffenheim, qui ramène finalement un nul 2-2 du Rhône dans les arrêts de jeu, comme au match aller. Le club de Jean-Michel Aulas fait du surplace depuis trois rencontres européennes (2-2 contre Donetsk, 3-3 et 2-2 contre Hoffenheim) et se retrouve deuxième avec 6 points, là où il aurait pu en compter dix. Derrière, Hoffenheim (3 points) et Donetsk (2 points) sont miraculeusement encore en vie. Avec 9 points, Manchester City, vainqueur 6-0 du Shakthar Donetsk, est quasiment qualifié. La situation est toujours à l’avantage des Lyonnais, mais les joueurs de Bruno Genesio auraient déjà leur qualification presque assurée s’ils s’étaient montrés plus efficaces devant et moins froussards derrière. Nabil Fekir et Tanguy Ndombele, magistraux sur la pelouse détrempée de Décines, avaient tôt mis l’OL en tête. Au retour des vestiaires, Hoffenheim est resté la tête sous l’eau, d’autant plus après l’expulsion de son défenseur Adams à la 51e minute. Lyon a eu quantité d’occasions de profiter de sa supériorité numérique, mais ses attaquants, à l’instar de Memphis Depay, ont joué avec trop d’imprécision ou de nonchalance pour mettre l’équipe vraiment à l’abri. Oliver Baumann, le gardien allemand, était aussi dans un grand soir. C’est d’abord Andrej Kramaric, par une frappe à l’entrée de la surface, qui a redonné espoir à Hoffenheim (65e). A la 92e, Pavel Kadebarek récupérait un long coup-franc au deuxième poteau et se jetait pour une égalisation que les habitués du club lyonnais pressentaient au fil des occasions ratées. La rupture est proche Quelques jours après la bouillie de football en Ligue 1 face à Bordeaux, cette fin de match en capilotade rapproche le club d’une rupture avec ses supporteurs. Memphis Depay, auteur de ratés incroyables, est sorti sous les sifflets à 2-1 pour les locaux. Et le virage sud a sorti une banderole, de sombre présage, juste avant l’égalisation : « A défaut d’être bons, préservez notre fierté. » Lire aussi : Sans supporteurs et longtemps sans envie, l’OL échappe au pire Cet Olympique lyonnais reste un mystère insondable aux yeux des téléspectateurs occasionnels et extérieurs au club. Capable de jouer de manière médiocre contre ses adversaires en Ligue 1 (on pense aux Bordelais, Caennais, Angevins, Nîmois et autres Rémois) comme de hausser son niveau de jeu à des hauteurs européennes dans les grands rendez-vous (Manchester City, Marseille et ce match retour contre Hoffenheim). Plus fort encore : c’est au cours du même match que l’OL peut endosser le costume de docteur Jekyll et M. Hyde. Pour les supporteurs lyonnais, cette inconstance est devenue une habitude. On a tout dit pour l’expliquer. Les analyses les plus courtes mettent en avant l’état d’esprit défaillant et la motivation sur courant alternatif de jeunes joueurs qui seraient inexpérimentés et capricieux. A l’inverse, certains critiquent la faiblesse tactique de l’OL, incarnée par un entraîneur, Bruno Genesio, qui n’a jamais fait l’unanimité. Dans une ville qui a toujours eu un faible pour les centristes, de Raymond Barre à Gérard Collomb, la vérité doit certainement se situer quelque part au milieu. Lire aussi : Bruno Génésio, entraîneur mal-aimé de l’Olympique lyonnais Atermoiements tactiques La première heure de jeu face au Shakhtar Donetsk lors du match à huis clos, le 2 octobre (2-2), donnait du poids à la première hypothèse. Les Lyonnais s’étaient montrés apathiques et sans envie et n’avaient dû leur salut qu’à leur réveil aussi soudain qu’inattendu. Samedi, contre Bordeaux en championnat, l’attitude des Gones avait également fait jaser. Buteur omniprésent face à Hoffenheim, le milieu de terrain Tanguy Ndombele illustre à la perfection le changement radical en quelques jours. Lire aussi : Pourquoi Lyon est-il meilleur face aux grandes équipes ? D’autres arguments plaident pour la deuxième hypothèse, comme la difficulté à faire le jeu face à des équipes qui évoluent en position basse sur le terrain, les atermoiements tactiques d’une rencontre à l’autre, parfois même à l’intérieur du même match, comme contre Hoffenheim. Comment l’équipe du président Jean-Michel Aulas, en supériorité numérique pendant une bonne partie de la deuxième période, a-t-elle pu déjouer ainsi et se liquéfier pour encaisser deux buts ? Les débats promettent d’animer la fin de semaine lyonnaise puis la trêve internationale, jusqu’au derby contre Saint-Etienne, le 23 novembre. L’avenir européen de l’OL n’est pas encore compromis mais il passe désormais le 27 novembre par un deuxième grand match face aux favoris anglais de Manchester City, qui depuis leur défaite initiale enchaînent les succès. Il faudra ensuite résister aux frimas ukrainiens en clôture lors de la dernière journée. Le Shakhtar Donetsk y sera à coup sûr un adversaire redoutable, contre lequel la défaite sera interdite. Et la victoire, peut-être nécessaire.
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Naples – PSG : suivez la Ligue des champions en direct
LES FAITS
SUIVEZ LE LIVE DE L’ÉVÉNEMENTQu’est-ce qu’on regarde? Naples-PSG, 4e match de la phase de groupe de la Ligue des champions.Où on regarde?Sur RMC Sport 1 (on a l’abo)Qui commente?Alexandre Pedro, tombeur par procuration du Naples de Maradona en 1986Qui joue?Naples : Ospina – Maksimovic, Albiol, K.Kouliblay, Mario Rui – Callejon, Allan, Hamsik (cap), Ruiz – Mertens, InsignePSG : Buffon – Marquinhos, Thiago Silva (cap), Kehrer – Meunier, Verratti, Draxler, Di Maria – Mbappé, Cavani, Neymar
Selon les dernières indiscrétions, Thomas Tuchel va reconduire un 3-4-3 ce soir sans Adrien Rabiot au milieu de terrain (mais plutôt Draxler) ni Cavani devant pour son retour face à son ancien club. On devrait retrouver le trio Neymar-Mbappé-Di Maria. On aura la composition officielle à 20h.
Un peu de lecture en attendant 21h. Vous êtes peut-être au courant que le PSG est au coeur de la saison 2 des Football leaks avec les révélations de Médiapart concernant une entente supposée entre le club et l’UEFA au sujet du fair-play financier. A ce sujet et sur la perception de ce qui ressemble déjà à une affaire, on vous conseille la lecture de l’édito de Clément Guillou. « Football Leaks » : le salut est dans la fuiteLe Monde.frAprès les Fancy Bears, les « Football Leaks » : la révélation de documents internes permet de bouleverser une industrie du sport qui jouit, par ailleurs, d’une tranquillité absolue, observe notre journaliste Clément Guillou.
Bonjour à toutes et à tous. Paris brûle-t-il? Pas encore, mais le Chaudron de Blanqui est en ébullition pour vous faire vivre le déplacement du PSG au stade San Paolo de Naples pour cette 4e journée de la Ligue des champions. Les Parisiens occupent la 3e place du groupe C avec 4 points à deux unités de Liverpool et une du Napoli. En cas de défaite, la qualification en huitième de finale deviendra très hypothétique et il faudra se rabattre sur la Ligue Europe et les matchs sur W9 commentés par Denis Balbir. Si Thomas Tuchel n’arrive pas à motiver ses joueurs avec de tels arguments.
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Football : le club des Girondins de Bordeaux racheté par un fonds d’investissement américain
Il va falloir s’habituer à entendre parler anglais dans les couloirs du stade Matmut-Atlantique. Le fonds américain GACP est officiellement devenu, mardi 6 novembre, le nouveau propriétaire des Girondins de Bordeaux. Le groupe de télévision M6 a confirmé lui avoir cédé sa participation dans le club pour 100 millions d’euros. L’annonce met fin à un feuilleton qui dure depuis plusieurs mois, marqué par plusieurs rebondissements. M6 était propriétaire depuis dix-neuf ans du club bordelais, devenu un fardeau déficitaire ces dernières saisons. Lire aussi : Football, rugby, tennis… La nouvelle passion des fonds d’investissement « Véritable empathie pour Bordeaux » La communauté de communes Bordeaux Métropole, présidée par le maire de la ville, Alain Juppé, avait donné, vendredi 12 octobre, son accord au rachat du club de football. Le premier édile de la ville avait affirmé que les garanties apportées étaient « de nature à rassurer pleinement la métropole ». « Nous avons senti chez M. DaGrosa une véritable empathie pour Bordeaux et son club », a-t-il ajouté. Joseph DaGrosa, le patron du fonds GACP, tiendra une conférence de presse jeudi au Haillan, le siège social et centre d’entraînement des Girondins, en présence du nouveau président du club, Frédéric Longuépée.
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