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Centrafrique : trois Casques bleus mis en cause dans de nouveaux cas de viols, selon l’ONU


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MINUSCA-Trois Casques bleus ont été mis en cause dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique, a rapporté mercredi une porte-parole de l’ONU.

« Ces nouvelles allégations font état du viol de trois jeunes femmes par trois membres du contingent militaire de la Minusca » la mission de l’ONU en Centrafrique, a déclaré une porte-parole de l’ONU, Vannina Maestracci. « L’un des victimes est mineure », a-t-elle assuré.

À en croire Vannina Maestracci, les viols auraient eu lieu il y a quelques semaines et ont été signalés par les familles des victimes à la Minusca le 12 août.

Des Casques bleus congolais, auteurs présumés du viol ?

Mais la porte-parole de l’ONU a refusé de donner la nationalité de ces Casques bleus mis en cause. Plusieurs sources affirment qu’ils seraient originaires de la RDC et que le contingent se trouvait en mission dans la ville de Bambari, au nord-est de Bangui.

Cette nouvelle affaire survient moins d’une semaine après le renvoi du chef de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Babacar Gaye. Ce dernier avait été poussé vers la sortie à la demande du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga avait dans la foulée été nommé à la tête de la Minusca.

« Je ne tolérerai aucune action qui pousserait les gens à éprouver de la peur en lieu et place de la confiance. Chaque personne qui travaille avec les Nations unies doit placer nos idéaux au-dessous de tout », avait alors rappelé Ban Ki-moon.

Le Conseil de l’ONU avait également manifesté son « indignation » et sa « colère » après la mise en cause de Casques bleus par Amnesty international. Le 11 août, l’organisation avait accusé des soldats de la paix d’avoir violé une fillette, mais aussi d’avoir tué deux civils lors d’une opération à Bangui. La Minusca avait alors ouvert une enquête.

(Jeune Afrique)