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Colère de Rome après que des gendarmes français ont reconduit des migrants en Italie

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Le 12 octobre, deux migrants ont été ramenés en territoire italien par la gendarmerie française. L’Italie s’agace : ce n’est pas la première fois que les autorités transalpines se permettent d’opérer sur son territoire.

“La France nous envahit encore”, titre Il Fatto Quotidiano, furieux d’apprendre qu’une nouvelle fois, la police française a empiété sur la frontière italienne.

“Vendredi 12 octobre, rapporte La Repubblica, la police italienne patrouillait dans le territoire de Clavière, dans le Val de Suse, quand elle a repéré et photographié un fourgon de la gendarmerie française, qui débarquait en cachette deux migrants, à presque trois kilomètres de la frontière.”

Une opération qui viole les accords internationaux, “en vertu desquels l’autorité étrangère doit avertir le commissariat de police et consigner les migrants au poste frontière”, souligne Il Fatto Quotidano. Une enquête a été ouverte par le parquet de Turin.

“Nous n’acceptons pas d’excuses”

Cet épisode a déclenché la colère du ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Leader du parti d’extrême droite Ligue et promoteur d’une ligne très dure en matière d’immigration, il a tonné :

Si certains pensent vraiment pouvoir nous utiliser comme le camp de réfugiés de l’Europe, en violation des lois, des frontières et des accords, ils font une grossière erreur.”

La préfecture des Hautes-Alpes a parlé d’“erreur” et d’“incident”, mais cela n’a pas suffi à calmer la colère du ministre, qui a déclaré, le 16 octobre : “Nous n’acceptons pas d’excuses.”

Cet épisode “fait une nouvelle fois monter la tension entre Italie et France autour de la question des migrants”, écrit encore Il Fatto, qui rappelle la dernière crise : le 30 mars dernier, des gendarmes avaient fait irruption à la gare de Bardonecchia pour y soumettre un migrant à un test d’urine. L’affaire avait déclenché un début de crise diplomatique et l’ambassadeur de France à Rome avait été convoqué.

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