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La présidence Trump s’est ouverte, le 21 janvier 2017, sur une marée de bonnets roses dans les rues de Washington et d’ailleurs, une marche inédite de femmes protestant contre son investiture. Vingt-deux mois plus tard, la même marée rose – et bleue, aux couleurs du parti démocrate – s’apprête à déferler, sur le Congrès, cette fois, à l’issue des élections de mi-mandat.
Un an après la vague #metoo, Donald Trump est toujours en délicatesse avec l’électorat féminin. A trois semaines du scrutin, mardi 16 octobre, il a renouvelé ses attaques contre la sénatrice démocrate Elizabeth Warren et a adressé une bordée d’insultes à l’actrice pornographique Stormy Daniels, qu’il a appelée « Horseface » (Face de cheval)… Ces remarques sont lancées à un moment où le scrutin du 6 novembre s’annonce comme un référendum plutôt « contre » que « pour » le président, relève une étude de Pew Research.
Un constat s’impose, la saison des primaires pour le cycle électoral de 2018 s’est terminée sur un record : 257 femmes ont décroché une investiture pour le Congrès pour les élections de mi-mandat, relève le Center for American Women and Politics de l’université Rutgers (CAWP). Cette vague n’est pas sans rappeler l’année 1992, qui est restée dans les mémoires comme « l’année des femmes » : 51 candidates avaient fait leur entrée au 103e Congrès des Etats-Unis (47 à la Chambre, 4 au Sénat), doublant la représentation féminine au Parlement.
Ce phénomène avait été interprété comme une réponse au choc ressenti par les femmes face à la manière humiliante dont avait été traitée Anita Hill, une jeune professeure d’université afro-américaine qui accusait de harcèlement le juge Clarence Thomas, pressenti pour entrer à la Cour suprême. En 2018, l’élément déclencheur est Donald Trump, par ses propos sexistes, les menaces qu’il fait peser sur les droits des femmes ou ses positions rétrogrades, sur l’avortement notamment.
Alexandria Ocasio-Cortez, l’espoir du parti démocrate
Membre des socialistes démocrates américains, Alexandria Ocasio-Cortez est la star des candidates démocrates à la Chambre. A la fin de juin, elle a bousculé l’establishment démocrate en remportant les primaires du parti dans la 14e circonscription de New York, face à Joseph Crowley, 56 ans, élu à la Chambre des représentants depuis 1999. Son discours a séduit les communautés afro-américaines, asiatiques et latino-américaines du Bronx. Son élection en novembre semble une formalité, et elle s’apprête à devenir, à 28 ans, la plus jeune élue du Congrès. Elle pourra prétendreincarner le « futur du parti démocrate ».