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Par Le Potentiel
Au regard de querelles byzantines qui minent l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), certaines enterrent déjà ce parti politique. Elles se trompent. Les fondateurs historiques de cette formation politique tiennent à mettre de l’ordre dans la boutique. Devant l’imminence des joutes électorales auxquelles l’UDPS a décidé de participer, ils optent pour l’organisation d’un congrès de réconciliation, à la fois rassembleur et inclusif, dans les 3 mois à venir. Ce, en vue de placer le parti en ordre de bataille. Ils le font savoir dans une déclaration parvenue au journal Le Potentiel. Ci-dessous, l’intégralité de cette déclaration solennelle intitulée : «Tous unis pour la victoire du peuple en 2011»
Nous, les Fondateurs historiques du parti politique «Union pour la démocratie et le progrès social», UDPS en sigle, Constatant les conditions de vie infrahumaines dans lesquelles croupissent nos populations ; notamment le calvaire du transport, de l’eau potable, de l’électricité, de la nourriture, des soins de santé, de la scolarité des enfants, et des salaires, sans que le pouvoir en place laisse entrevoir une quelconque capacité d’y faire face ; Constatant la persistance de la menace sur l’intégrité de notre territoire et l’indépendance nationale, les humiliations subies par notre peuple du fait de l’incapacité du pouvoir en place de désarmer les groupes rebelles avant leur transformation en partis politiques et leur intégration dans les institutions de la République, fragilisant notamment ainsi notre armée et nos services de sécurité, l’affaiblissement des institutions de la République par le non respect de la séparation des pouvoirs, la corruption à tous les échelons du pouvoir et l’impunité, ainsi que l’insécurité permanente dans laquelle vivent nos populations dans tout le pays ; Constatant l’incapacité du pouvoir en place de remplir son contrat avec le peuple congolais, notamment en ce qui concerne l’installation de nouvelles provinces et la réforme de l’armée et de la police ; Constatant le refus manifesté par le pouvoir en place de réunir les conditions minimales pour la tenue des élections libres, transparentes et incontestables en 2011, notamment par toutes sortes de manœuvres dilatoires visant à éviter le recensement de la population et l’enrôlement sur l’ensemble du territoire national, ainsi que la mise en place d’une Commission Electorale Nationale Indépendante des partis politiques ; Constatant l’incapacité du pouvoir en place de défendre les intérêts supérieurs de notre pays dans les instances internationales, comme d’aucuns l’ont observé à la Conférence sur le climat à Copenhague et, précédemment, à la conférence de la Francophonie à Montréal ; Considérant les enjeux et les intérêts géostratégiques de la République démocratique du Congo, son rôle prédestiné de moteur politique et économique de la sous-région de l’Afrique centrale, son rôle de l’un des pôles les plus importants pour le développement de l’Afrique dans son ensemble et, en conséquence, l’impérieuse nécessité de doter notre pays d’un leadership à la hauteur de telles ambitions ; Convaincus que les faiblesses de la République démocratique du Congo proviennent du fait que ce pays souffre cruellement d’un manque de leadership visionnaire, patriotique, entreprenant, et réaliste ; Considérant la faiblesse et la timidité de l’opposition dans son ensemble au regard de la catastrophe socio-économique et politique que vit le pays avec la gestion calamiteuse du pouvoir actuel ; Considérant l’état actuel de notre parti, frappé par le démon des divisions et des querelles intestines, le plongeant dans la léthargie et le rendant inopérant ; Considérant les espoirs soulevés par l’UDPS pendant près de trois décennies et les sacrifices consentis pour mettre fin à la dictature, promouvoir la démocratie pluraliste, améliorer les conditions de vie des Congolais et faire respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ; Considérant le capital sympathie dont jouit encore l’UDPS au sein de la population congolaise, dans la diaspora et dans le monde en général ; Prenant en compte les « considérants » ci-haut qui témoignent à suffisance de la futilité, voire de l’inanité, des conflits d’individus au sein du Parti ; Considérant la proximité des échéances électorales de 2011 et le lancement de fait de la campagne par le pouvoir en place ; Déterminés à faire participer l’UDPS aux élections de 2011 en vue d’offrir au peuple congolais une alternative crédible et respectable au pouvoir en place et de réaliser le rêve des Pères de notre indépendance : faire du Congo un pays où il fait bon vivre pour tous ; Déterminés, comme en 1982, de transformer profondément le visage de notre pays en matière d’infrastructures, à hisser notre économie au niveau de celles des pays émergeants d’Amérique Latine et d’Asie, à changer les mentalités des populations congolaises pour en faire un peuple travailleur, solidaire et ayant un sens élevé du patriotisme, à améliorer de manière substantielle les conditions de vie de notre peuple, à instaurer une démocratie véritable, à introduire la bonne gouvernance à tous les niveaux du pouvoir, à mener une guerre acharnée contre la corruption et autres antivaleurs, à respecter les droits de la personne humaine, à faire respecter les institutions de la République, et à instaurer en République démocratique du Congo un Etat de droit et un Etat prospère dont toute l’Afrique sera fière ; Assumant pleinement nos responsabilité s historiques et d’autorité morale de l’UDPS ; Avons décidé de : – nous unir et nous serrer les coudes en vue de mener une action d’envergure devant contraindre le pouvoir en place à organiser les élections générales de 2011 et de permettre à l’UDPS d’en sortir largement victorieuse ; – réunir toutes les tendances et toutes les ailes de la famille UDPS en une grande machine électorale devant refaire de l’UDPS le plus grand et le plus prometteur parti politique de la RDC ; – restructurer le parti en vue de le rendre moderne et performant, notamment en lui permettant de fonctionner comme les autres grands partis du monde et de présenter les candidats à tous les échelons et dans toutes les circonscriptions électorales de pays ; – amener les animateurs du Parti à organiser dans les trois mois à venir le Congrès de Réconciliation de l’UDPS, à la fois rassembleur et inclusif, en vue de placer le parti en ordre de bataille. Fait à Kinshasa, le 18 février 2010 Les Fondateurs historiques de l’UDPS Bernard Nkwedi Lusielo, François Lusanga Ngiele, Protais Lumbu Maloba Ndiba, Raymond Mukoka Muena Kavula et Zéphyrin Diayikwa Kimpakasa