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Par Le Potentiel
-La volonté du gouvernement de la RDC d’inclure la migration dans la stratégie de développement se matérialise par la mise sur pied du plan stratégique de la Direction des Congolais de l’étranger (DCE).
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Tunda wa Kasende, a présidé, hier jeudi 21 juin, en la salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de présentation du plan stratégique 2012-2015, de la direction des Congolais de l’étranger.
Ce plan quadriennal évalue les contributions de la diaspora congolaise au développement de la mère-patrie. Il définit la vision et les objectifs de la stratégie qui sont, entre autres, l’amélioration des conditions de vie des populations et la lutte contre la pauvreté et la migration irrégulière.
Le résumé de sa présentation a été donné par le secrétaire général aux Affaires étrangères, Mme Apolline Musengeshi, en présence du vice-ministre de la Coopération internationale et régionale, du chargé d’affaire de l’ambassade de Suisse, du chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), des représentants des chefs de missions diplomatiques, et des directeurs chefs de service des Affaires étrangères.
Articulé en quatre chapitres, le plan stratégique de la DCE détermine les piliers de la stratégie, à savoir la mise en place des institutions proactives, professionnelles et résolument axées sur les résultats, le renforcement des capacités humaines, et la définition du cadre institutionnel de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation.
Selon la DCE, avec près de 7 millions de Congolais vivant à l’étranger, le diagnostic révèle qu’à ce jour le volume des apports de la diaspora congolaise n’est quasiment pas connu avec exactitude, notamment par manque de statistiques. Il en est de même du nombre de Congolais en situation irrégulière.
C’est pourquoi, la stratégie adoptée aux fins de l’implication de la diaspora au processus de développement passera nécessairement par les investissements privés, le développement communautaire, le transfert des fonds et la mobilisation de la diaspora scientifique et technique.
Par ailleurs, le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rappelé l’historique de la coopération de l’OIM avec le ministère des Affaires étrangères. Il encourage d’une part, le ministère des Affaires étrangères à la mise en œuvre de ce plan et, d’autre part, exhorte le partenaire à apporter un appui dans sa mise en œuvre.
De son côté, le chargé d’affaire à l’ambassade suisse s’est réjoui du développement d’une «coopération étroite et constructive» entre son pays et la RDC.
Pitshou Mulumba