Source: La Prospérité
*La Loi n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Nationale Electorale Indépendante a été promulguée ce mercredi 28 juillet, dans la soirée, sur les antennes de la Télévision d’Etat, RTNC. Joseph Kabila l’a finalement lâchée afin de donner un coup de fouet au processus électoral appelé à être finalisé au plus tard le 6 septembre 2011, soit 90 jours avant l’expiration du mandat présidentiel, comme prévu dans la Constitution du 18 février 2006. Le flash lu hier renvoyait la lecture des détails de cette Loi Organique au site présidentiel et, pour tard, au journal Officiel. 56 articles répartis en sept chapitres reprennent en partie des dispositions relatives à l’organisation des élections générales en RD. Congo. Au terme de cette loi, un Bureau de la CENI devra être constitué en raison de sept membres dont 4 de la Majorité et 3 de l’Opposition. Ainsi promulguée dans sa forme actuelle, cette loi n’offre aucune marge de manœuvre à la représentation de la Société Civile au Bureau de la CENI. Les attributions conférées à cette commission lui reconnaissent une indépendance telle qu’aucun parti politique, ni Regroupement politique n’a le droit de l’asphyxier. Elle remplace automatiquement l’actuelle CEI de M. l’Abbé Malumalu ne saurait être possible qu’à condition que la Majorité l’impose à l’Opposition. Or, en l’espèce, cette acception est acceptée dès lors que le principe du consensus mais surtout de la recherche d’un climat apaisé amenuise ses chances de survie. D’ailleurs, à un certain moment, le prêtre avait prédit de rejoindre son église, pour la suite de sa mission évangélique. Va-t-il se dédire ? Dieu seul sait. Mais toujours est-il que les jeux ne sont pas faits d’avance. D’âpres conciliabules devraient peut-être s’engager afin que les violons s’accordent sur la succession ou le maintien de Malumalu. Elle va récupérer le siège national ainsi que tous les bureaux autrefois occupés par l’ex-CEI. C’en est donc fini avec la confusion et les tergiversations. Le processus électoral va connaître, espérons-le, une accélération souhaitée par tous.
LPM