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RFI
Publié le 01-11-2018
Modifié le 01-11-2018 à 04:33
Les observateurs électoraux se préparent en RDC à moins de 2 mois maintenant du scrutin prévu le 23 décembre. La Symocel, organisme de la société civile d’observation citoyenne des élections, a commencé cette semaine la formation de ses équipes. L’occasion de faire le point. Combien et qui devraient être les observateurs nationaux et internationaux sur le terrain pour s’assurer du bon déroulement de ces élections ?
Du côté des observateurs internationaux, il y a ceux qui ont été officiellement invités : l’Union africaine, qui enverra donc une mission (reste à en définir la taille et la durée) ; l’OIF a également été sollicitée.
Puis il y a ceux qui n’ont pas été invités. L’Union européenne notamment, elle avait pourtant manifesté son intérêt dès le mois de juin, sans suite à l’heure actuelle. Les délais ne lui permettent plus d’organiser une mission selon ses critères. Elle n’observera pas le scrutin. « On ne va pas inviter des gens qui nous ont placés sous sanctions », aurait déclaré le président Kabila au Conseil de sécurité, selon plusieurs sources diplomatiques.
Toujours à l’international, l’ONG américaine Centre Carter prévoit une soixantaine d’observateurs africains, américains et européens, mais reste depuis des semaines dans l’attente d’une invitation officielle, pourtant promise par la Céni. L’ONG pourrait être obligée de réduire la voilure faute de temps.
C’est donc au niveau national que les observateurs devraient être les plus nombreux : 40 000 environ pour la Commission justice et paix de l’église catholique, plus de 20 000 pour la Symocel. Mais ces derniers restent soumis à une procédure d’accréditation fixée par la Céni, entre le 8 novembre et le 10 décembre. Avec le risque que les observateurs de longue durée ne puissent donc pas suivre l’ensemble de la campagne qui doit débuter le 22 novembre. « Un moyen de limiter l’observation », redoute un expert.
Une crainte d’autant plus présente que la Symocel, déjà présente sur le terrain au moment de l’enregistrement des électeurs et du dépôt des candidatures, dit avoir déjà essuyé des refus d’accréditation dans plusieurs provinces cette année ce qui a limité son accès à certaines informations indispensables pour mener à bien sa mission.