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Le Phare
Bien que scindée en deux factions, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ne continue pas moins de se préoccuper de son destin politique. Le parti d’Etienne Tshisekedî se prépare sérieusement pour affronter les élections urbaines, municipales et locales. II mobilise ses combattants pour participer massivement à l’opération de révision du fichier électoral. A Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental), bastion de ladite formation politique, la mobilisation est totale.
Faute d’avoir réussi jusqu’ici à relever le défi de l’organisation de son congrès, prévu en février dernier, le tout premier de son histoire, en vingt-sept ans d’existence, le parti cher à Etienne Tshisekedi refuse de disparaître comme bien d’autres après les dernières élections de 2006,
Exister oui, mais pour quelle finalité si ce n’est pas pour rebondir, ni pour peser dans l’avenir? Selon Alexis Mutanda, le Secrétaire général du parti cher au «sphinx de Limete», l’UDPS est déjà représentée par 276 témoins sur 286 attendus, en raison de deux témoins par bureau de vote pour les 143 bureaux disséminés à travers la ville de Kinshasa. «Tous nos combattants sont volontaires et offrent leurs services à titre bénévole étant donné qu’Us sont plus préoccupés par l’amour du parti», atteste Alexis Mutanda.
«Comment I’UDPS pourrait-elle aller aux élections et compter s’imposer sans retrouver son unité?» s’interrogent certains observateurs. La question vaut son pesant d’or dans la mesure où les deux ailes du parti, dirigées respectivement par Alexis Mutanda et Belichika, et qui se réclament de la doctrine de Tshisekedi, ont déposé, chacune, sa liste des témoins au bureau de la CEI.
Selon Alexis Mutanda, secrétaire général du parti, Beltchika responsable de l’aile de l’UDPS qui se réunit à Righini, dans la commune de Lernba, faisait partie de la Commission mise en place pour l’organisation du premier congrès du parti. «Cette structure, a-t-il ajouté, a été supprimée le 17 janvier 2009 par le président national pour plusieurs raisons, et il m’a mandaté pour le représenter».
L’aile Beltchika favorable à l’enrôlement
Contacté par notre rédaction pour donner la position de son courant sur ce sujet, Beitchika s’est montrée hésitante pour recevoir les journalistes du «Journal du Citoyen». Toutefois, il sied de rappeler que, dans un entretien accordé au mois d’avril 2009 à notre journal, Beltchika affirmait que «la révision du fichier électoral par la CEI faisait partie des sujets traités lors de la tenue du premier congrès du parti. Selon lui,, l’opération que prépare la CEI est favorablement accueillie parles partisans de l’UDPS».
Par ailleurs, les cadres de l’UDPS/aile Beltchika affirment n’avoir jamais refusé d’intégrer le processus électoral. Ils soutiennent qu’ils avaient exigé le respect des engagements pris lors du Dialogue inter congolais en Afrique du Sud.
A Mbuji-Mayi, tes combattants sont prêts pour l’enrôlement
La révision du fichier électoral débute au mois d’août prochain au Kasaï-Oriental. Cette précision a été donnée par le président du bureau de liaison de la CEI/Mbuji-Mayi. Les étudiants; les autorités locales, les chefs religieux et les forces vives de la province sont sensibilisés régulièrement à ce sujet. Au niveau de l’Eglise catholique, la sensibilisation a débuté par les responsables de la commission diocésaine d’engagement politique.
Selon le responsable de ce bureau à Mbuji-Mayi, la sensibilisation a été lancée au mois de mai 2009 dans cette ville ainsi qu’à Mwene-Ditu et dans le district de Tshilenge.
Appuyée par Institute of South Africa (EISA), la sensibilisation est menée en collaboration avec la Société civile. La question sur la révision du fichier électoral reste collé aux lèvres des sympathisants de différents partis politiques. Cependant, la plupart des dirigeants politiques interrogés affirment n’avoir pas reçu les moyens financiers pour sensibiliser tous leurs membres.
Les combattants de I’UDPS qui s’étaient abstenus lors de l’enrôlement en 2005 se tiennent prêts pour se faire enregistrer cette fois-ci. «Nous avons des atouts et des ambitions politiques pour diriger et développer ce pays», souligne un responsable de l’UDPS/Mbuji- Mayi.
Après avoir boycotté les élections générales de 2006, I’UDPS refuse de rater le train électoral lors des élections urbaines, municipales et locales de 2010.
Lilas BELEPE et Claudine NSAMBA