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Le ministre de l‘Intérieur, de la sécurité, de la décentralisation et des affaires coutumières, Richard Muyel Mangeze a déclaré samedi que tout est mis au point à ce jour.
pour que les opérations de recensement administratif et de l’identification des nationaux se fassent avant les échéances électorales de 2016.
Le ministre Richard Muyej Mangeze, qui la annoncé dans une communication faite aux bourgmestres de communes et aux chefs de quartier de la ville de Kinshasa a indiqué que le partenaire qui va accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ces opérations, est déjà sélectionné à savoir, office national pour l’identification de la population (ONIP).Il a relevé en outre qu’on attend la nomination prochainement, par le Président de la République, des animateurs de cet office ainsi que la finalisation des procédés de financement avec le concours du partenaire qui a gagné le marché dans ce cadre.
Le gouvernement a déjà planifié, pour les tout prochains mois, l’organisation du recensement général de la population et de l’habitat, appelé recensement scientifique, et du recensement administratif de la population, en vue de la constitution et de l’entretien de l’Etat-civil et de l’émission de la carte d’identité, a-t-il ajouté, soutenant que le montage financier y relatif est déjà disponible.
Le recensement général de la population et de l’habitat (RCPH) va permettre de recueillir, d’analyser et de publier les données démographiques, économiques et sociales se rapportant à tous les habitants et à toutes les habitations du pays, tandis que les données récoltées à travers le recensement scientifique vont faciliter au gouvernement la maîtrise des paramètres nécessaires à la planification du développement économique et social du pays, a poursuivi le ministre.
Quant au recensement administratif, il va fournir les renseignements nécessaires pour l’identification des nationaux et la délivrance des documents d’Etat-civil, dont la carte d’identité nationale, le permis de conduire, le passeport… Ce recensement va faciliter également l’actualisation du fichier électoral, dans la mesure où il renseigne sur les personnes identifiées comme des Congolais ayant atteint l’âge de 18 ans ou plus. Ce qui va permettre d’économiser les ressources qui étaient régulièrement mises à disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’opération de consultation du fichier électoral.
Le ministre Muyej a précisé que c’est pour cette raison que le recensement administratif de la population constitue, conformément à la loi organique sur le fonctionnement de la CENI, un préalable à l’organisation des élections présidentielles et législatives, les résultats de ce recensement devant servir de base à la constitution du fichier électoral. Le responsable de l’administration du territoire a ainsi relevé qu’il comptait sur les bourgmestres et chefs de quartier, en tant que partenaires privilégiés de son ministère, pour veiller à ce que le processus électoral, annoncé depuis 2006, connaisse un aboutissement pacifique pour l’ensemble de la nation congolaise.
Options levées face à certaines faiblesses entravant le processus de décentralisation
Le gouvernement a déjà levé des options face à des faiblesses qui ont constitué une pesanteur sur le processus de la décentralisation qui n’a pas connu jusque-là d’élections au niveau des entités territoriales décentralisées, la décentralisation étant le nouveau mode de la gouvernance territoriale du pays, a relevé par ailleurs Richard Muyej. Il s’agit notamment de la proposition, à l’examen du Parlement, des trois projets de la loi spécifique sur l’organisation des élections pour remplacer la loi N° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, urbaines, municipales et locales.
La possibilité d’élargissement du mode de scrutin universel indirect et le changement de l’électorat, principalement pour les sénateurs, qui seront élus par les conseillers municipaux et les conseillers des secteurs -chefferies, eux- mêmes élus au suffrage universel direct fait également partie de ces options. Il est de même de la prise en compte de la représentation équitable homme-femme et de la personne vivant avec handicap. Le ministre de l’intérieur, de la Sécurité de la Décentralisation et affaires coutumières, Richard Muyej Mangeze, l’a annoncé au cours de la rencontre qu’il a eue samedi, à Kinshasa, avec les bourgmestres de commune et les chefs de quartier de cette ville. Ces options, qui touchent au mode scrutin et à l’électorat, font option de revoir quelques articles de la constitution, a dit le ministre, indiquant que” le suffrage universel indirect, contrairement à ce qui se raconte dans certaines officieuses ne valorise pas le niveau de notre démocratie ».
La constitution du 18 février2006 l’a prévu pour les élections des sénateurs, des gouverneurs et vice- gouverneurs de province, des conseillers urbains, des maires et maires adjoints des bourgmestres et bourgmestres adjoints ainsi que des chefs de secteur et chefs de secteur adjoints. Ce suffrage a l’avantage d’être souple et moins coûteux. a ajouté le ministre, dont la communication visait à demander à ces cadres territoriaux de sensibiliser et d’informer la population de leurs juridictions respectives sur la phase actuelle du processus de démocratisation du pays.
Selon le ministre de l’intérieur, le corps électoral proposé pour le suffrage universel indirect est important et suffisamment représentatif avec des élus de la base au suffrage universel direct que sont les conseillers municipaux et les conseillers de secteurs et de chefferies. Ce mode de scrutin est bien d’usage dans bon nombre de vielles démocraties du monde, comme notamment aux Etas Unis, où le Président américain si jamais été élu au suffrage universel direct (il l’est au suffrage indirect par des grands électeurs). C’est aussi le cas du Président sud-africain, qui vient d’être réélu au suffrage universel indirect, a-t-il expliqué.
Il a également rappelé que le président de la République, le Premier ministre, les sénateurs et les députés provinciaux avaient été élu au suffrage indirect en 1960 en République démocratique du Congo et que cela n’avait entaché en rien leur légitimité. Il a estimé, pour le calendrier électoral global et consensuel exigé par certains, que la CENI est une institution qui doit assumer son indépendance et la meilleur façon de la faire est de la laisser travailler son interférence.
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