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ESU – Perspectives pour l’année académique 2010-2011


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Par Diosso Olivier (Le Potentiel)

 — La feuille de route du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) pour l’année académique 2010-2011 «s’articule autour des points qui exigent un engagement de tous pour redorer le blason de notre système d’enseignement supérieur et universitaire appelé à jouer le rôle de moteur du développement de la RDC».

Le ministre de l’ESU, Léonard Mashako Mamba, l’a fait savoir le 16 octobre 2010 à l’occasion de l’ouverture solennelle de l’année académique 2010-2011 à l’Université de Kinshasa.

Il est question, notamment pour le ministère, de la poursuite de mise en application du protocole d’accord du 10 avril 2010 et du plaidoyer pour la liquidation régulière de la bourse d’études en faveur des étudiants finalistes du 1er et 2ème cycle ainsi que l’appui du gouvernement à la relève académique ; de la régularisation salariale des agents non encore mécanisés ; de la réhabilitation et équipement des établissements et des services spécialisés du ministère en fonction des crédits budgétaires 2011 ; de la poursuite de l’audit organisationnel et de l’enquête de viabilité des établissements des provinces de deux Kasaï, du Nord et Sud-Kivu, du Maniema et d’une partie de la province du Bas-Congo ; de la poursuite des contrôles de scolarité et de gestion ; de la réglementation des études du troisième cycle et des écoles doctorales et des chaires Unesco, les abus constatés dans l’organisation du troisième cycle et des écoles doctorales devant être éliminées par le respect de la réglementation en la matière ; du renforcement des équipements des filières scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles, d’une part, ainsi que de l’appui aux ISP (Instituts supérieurs pédagogiques et aux ISPT (Institut supérieur pédagogiques techniques) pour renforcer le pont avec le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), d’autre part ; de la fin de la politique des extensions des universités et institutions supérieurs qui a montré ses limites et autono-misation de ce qui est viable afin de mieux responsabiliser les comités de gestion, les autorités et les communautés locales car la plupart des extensions fonctionnent sans aucun contrôle ou suivi de l’établissement « mère » ouvrant la porte à plusieurs types de dysfonctionnement et de mégestion ; et de la promotion du genre dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles, de la promotion de l’apprentissage de l’informatique de l’anglais, et d’autres langues étrangères et de la promotion des filières de mise en valeur des ressources naturelles (pétrole et gaz, énergies renouvelables, et eaux, etc.).

Pour ces établissements, il s’agit, entre autres, de l’obligation de l’observance de la bonne gouvernance ; de la mise en place des mécanismes appropriés pour accroître le nombre de doctorants afin d’assurer la relève académique ; l’évaluation du mandat des membres du corps scientifiques au regard des prescrits légaux et réglementaires ; de la construction, réhabilitation, équipement et amélioration de l’environnement avec des ressources propres ; de l’évaluation trimestrielle des activités de la recherche ainsi que la revalorisation du poste de vice-doyen, responsable des activités de recherches, de la spécialisation et du processus qui conduit à la thèse doctorale ; de la revitalisation de la recherche fondamentale, appliquée et opérationnelle ; du renforcement du parc informatique et de l’interconnexion et de la relance du sport universitaire et des activités culturelles.

Il n’a pas manqué de rappeler les normes de viabilités d’une université et d’un institut supérieur, à savoir disposer des infrastructures propres en vue de sécuriser l’institution, de salles de cours spécieuses et équipées ainsi que de locaux suffisants pour usage administratif et garantir un minimum de conditions sanitaires. Les établissements sont tenus de disposer également de bibliothèques riches en fonds documentaires spécialisés dans les domaines de formation organisés et de laboratoires équipés selon les types d’enseignement, d’ateliers, de salles techniques, de champs expérimental, etc.

Sans oublier de disposer d’un personnel académique propre à l’institution comprenant au moins deux professeurs à temps plein pour chacune des disciplines ou options organisées ; de présenter pour chaque matière enseignée un titulaire disposant de qualifications requises et d’appliquer le programme national de la filière ou un programme spécifique approuvé par l’autorité de tutelle.