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Par Raoul Mbog
-En s’engageant dans la présidentielle du 28 novembre, l’opposant historique congolais est bien conscient qu’il mène son dernier combat politique.
Mise à jour du 8 novembre 2011: A trois semaines du scrutin en RDC, la tension monte entre les partisans de la majorité et ceux de l’opposition. Une télévision a été coupée après un appel à la violence de l’opposant Etienne Tshisekedi. Les militants des deux camps se sont affrontés à coups de pierres, le 7 novembre, dans la capitale de la province du Katanga (au sud-est), paralysant une partie de la ville.
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De tous les candidats en lice pour la présidentielle de novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi semble le plus déterminé, si l’on s’en tient à sa présence sur le terrain et à ses nombreuses sorties médiatiques.
Quand il n’accorde pas d’interview à la presse internationale, il sillonne les capitales européennes, sans doute à la recherche de soutiens dont il pense qu’ils ne seront pas de trop dans la bataille électorale qui va principalement l’opposer au président sortant, Joseph Kabila.
Sur place dans le pays, il arpente les onze provinces du Congo démocratique pour tenir des meetings qui, à chaque fois, sont d’immenses rassemblements populaires. C’était déjà le cas lors du coup d’envoi de sa campagne, le 22 avril, lorsqu’il a réuni près de 50.000 partisans au fameux stade Tata Raphaël de Kinshasa, la capitale de la RDC. C’était encore le cas, lors d’un autre meeting au stade des Martyrs, toujours à Kinshasa, où pas moins de 80.000 personnes se sont rassemblées pour applaudir leur favori.
C’est que, malgré l’âge et la maladie, Etienne Tshisekedi n’a rien perdu de sa verve. Il rêve d’écarter Kabila de la présidence et fait rêver une bonne partie des 69 millions de Congolais. Alors qu’il entre dans sa 79e année, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’entend laisser aucun répit aux onze candidats au prochain scrutin.
Il semble d’ailleurs le seul qui arrive à donner quelques sueurs froides au pouvoir de Kabila. Pourtant, avec des problèmes de santé qui l’ont contraint à s’exiler en Afrique du Sud et en Belgique fin 2007, tous ses concurrents avaient espéré s’être débarrassés de cet homme qui s’est opposé à tous les régimes en RDC, déjà depuis l’époque du tout premier Premier ministre congolais, Patrice Lumumba, au début des années 60.
La bête noire de Mobutu
La carrière d’Etienne Tshisekedi se confond avec l’histoire politique de son pays, grand comme 80 fois la Belgique. Au départ, Tshisekedi est mobutiste. Au point qu’il est l’un des rédacteurs de la Constitution congolaise de 1967 et est pendant près de vingt ans, l’un des membres les plus éminents des différents gouvernements de Mobutu Sese Seko, président de 1965 à 1997. Et bien sûr, l’un des hiérarques du Mouvement populaire de la révolution (MPR), à l’époque parti unique. Mais les relations sont tendues avec le «Maréchal» et la rupture est consommée en 1980, lorsqu’il crée sa propre formation politique, l’UDPS.
Dès lors s’engage un bras de fer avec le pouvoir autocratique de Mobutu. Tshisekedi devient la voix de tous ceux qui luttent contre la dictature dans le pays, à l’époque appelé Zaïre. Sa verve truculente, ses critiques acerbes contre le régime lui valent tantôt d’être emprisonné, tantôt de partager le pouvoir avec son pire ennemi.
Mais surtout, cela lui permet de mobiliser la communauté internationale et l’opinion publique nationale pour l’aider à apporter «le changement» dans son pays. La Conférence nationale souveraine du Zaïre, en 1992, passe par-là et Tshisekedi est pour la deuxième fois nommé Premier ministre. Celui que ses partisans appellent aujourd’hui «le Sphinx» profite ensuite de la chute de Mobutu et de la période précédant la prise de pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en 1997, pour être Premier ministre pour la troisième fois.
Mobutu déchu, le métier d’opposant de Tshisekedi ne s’arrête pas pour autant. Il refuse d’entrer dans le gouvernement du tombeur de son ennemi de toujours. Tout comme il décline l’offre de participer au gouvernement de transition mis en place par Joseph Kabila en 2003, deux ans après l’assassinat de son père dont il a pris la succession. Il ne veut faire aucun compromis, explique-t-il alors, avec ce régime qui, selon lui, n’est en rien différent de celui du «Maréchal».
«Eternel opposant, Etienne Tshisekedi est persuadé que la démocratisation du Congo passe par lui. Il estime que, plus que jamais, son tour est venu», souligne la journaliste belge Colette Braeckman.
L’«apôtre» du changement
Etienne Tshisekedi est tellement convaincu qu’il est le seul à pouvoir instaurer une véritable démocratie dans son pays, qu’il boycotte les premières élections libres de 2006 en RDC. Pour lui, «il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une mascarade». Certains considèrent pourtant aujourd’hui qu’il s’est agi là d’une erreur politique. Mais Tshisekedi ne regrette rien et parle même d’une «prophétie» ou d’une «grande vision politique», puisque ses mises en garde se sont avérées:
«Cette stratégie était la bonne. L’élection de Joseph Kabila a été décidée d’avance par quelques personnalités influentes au sein de la communauté internationale, et ceux qui ont cru en lui ont été profondément déçus. Aux yeux des Congolais, je reste celui qui les aura prévenus que rien de bon ne pouvait sortir de cette mascarade. J’en tire aujourd’hui profit. Je ne regrette rien», a-t-il confié en 2010, lors d’un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Seulement, l’intransigeance de Tshisekedi l’a tout de même marginalisé un temps. Sa formation politique est depuis lors exclue de toutes les instances représentatives du pays. Ce qui ne l’empêche pas de croire obstinément en ses chances pour le prochain scrutin.
«La victoire de Joseph Kabila à l’élection présidentielle est une hypothèse impossible», a-t-il lancé à ses sympathisants lors de son dernier meeting à Kinshasa.
Il espère capter les voix des électeurs déçus du régime de Kabila, ainsi que celles des militants du Mouvement pour la libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, actuellement en détention à La Haye. Tshisekedi compte sur l’exaspération des Congolais, confrontés, entre autres problèmes, à des coupures intempestives d’eau et d’électricité.
L’échec d’une candidature unique
«On peut m’avoir oublié, mais on ne peut pas oublier ma lutte de 30 ans pour l’Etat de droit et la bonne gouvernance», a déclaré Etienne Tshisekedi en juin 2011 sur l’antenne de RFI.
Une manière, peut-être, de mieux souligner qu’il est le plus expérimenté de tous les candidats en lice pour le scrutin du 28 novembre, et donc le meilleur rempart contre un nouveau mandat de Kabila.
Même s’il est très populaire dans le pays et que sa candidature est soutenue par quelques 80 partis politiques, Tshisekedi n’a pas réussi à mobiliser toute l’opposition autour de son nom.
Il devra compter avec des adversaires tout aussi farouches que Vital Kamerhe, 52 ans. Cet ancien proche de Joseph Kabila a été président de l’Assemblée nationale avant d’entrer en dissidence en 2010. Mais il y a aussi Nzanga Mobutu, 41 ans, fils aîné de Mobutu Sese Seko. Ce dernier a fait alliance avec Kabila après les élections de 2006, puis il est entré au gouvernement comme vice-Premier ministre. Egalement dans la course, Léon kengo wa Dondo, 76 ans. Cet ancien mobutiste est, depuis 2007, le président du Sénat.
De tous ses concurrents, Tshisekedi dit qu’«ils ne sont pas depuis assez longtemps dans l’opposition pour être crédibles». De leur côté, ceux-ci reprochent à «l’éternel opposant» son culte de la personnalité. Ils estiment aussi que son parti, l’UDPS, même s’il est populaire, reste avant tout un parti «régional», localisé dans les seules provinces du Kasai et de Kinshasa.
Autant de querelles qui risquent bien de faire le jeu du président sortant qui a l’avantage du scrutin à un tour et qui, par ailleurs, bénéficie de la complicité du président de la Commission électorale nationale indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, dont la partialité est dénoncée par tous.
Mais tout cela ne semble pas inquiéter outre mesure Etienne Tshisekedi. Celui qui se fait appeler de manière un pompeuse par ses partisans «le combattant suprême» ou encore «Moïse», est convaincu que son heure est arrivée pour prendre les rênes du Congo.
L’un de ses plus grands atouts est de s’être opposé à tous les régimes en RDC sans jamais recourir à la violence. Et c’est peut-être en cela qu’il suscite de l’espoir chez nombre de Congolais. Mais si cet espoir est déçu, a-t-il affirmé lors d’une rencontre il y a quelques semaines avec la diaspora congolaise en Belgique, de toutes les façons, ce sera son «dernier combat».
Chers collègues, Don Kayembe et Anne Kadhy,
J’ai deux observations à faire, après avoir lu votre écrit:
1) Vous dites sans vous gêner: “….Des questions se posent toujours sur sa(Joseph Kabila) capacité à diriger le Congo!”
A vous lire, l’impression que vous me donnez, c’est de quelqu’un qui dort debout sur ses jambes en pleine journée !
Des questions posées par qui? Par le Peuple qui voit chaque jour de ses yeux ce qu’il n’a jamais vu depuis des décennies? De quelle planète venez-vous, vous autres, Madame, Monsieur? Dites-nous: qui sont ceux qui se posent ces questions sur Joseph Kabila? Ce sont des Congolais au Congo qui vivent la réalité des faits au quotidien et savent d’où ils sortent des trois décennies d’humiliation et de négation de soi, ou plutôt ce sont des voyous qui passent leur temps à tourner les pouces à Château Rouge-Paris, à Matonge-Bruxelles, … , ou alors ceux qui se croient autorisés à regenter le monde à partir de leur bureau oval, élyséen, …à travers des calculs sur ordinateur pour remplacer au pouvoie en Afrique tes pions par tels autres comme aux Jeux de Dame ivoirien et libyen? Donnez-nous les résultats de vos sondages et décrivez-nous méticuleusement la base de vos sondages, et nos vous croirons. Sinon, nous comprendrons que vous aussi comme beaucoup de fils et filles de notre continent, vous êtes au service du Mal, l’Occident barbare, sanguinaire et cynique, avec ses valets africains parmi lesquels au Congo Etienne Tshisekedi toujours en France, en Belgique, en Angleterre, aux USA et au Canada pour chercher voir les décideurs, c’est-à-dire les parrains(comme il en fit pour ouattara en Côte d’Ivoire et la horde de renégats et Libye) , au moment où les autres Congolais cherchent le pouvoir traversent ces derniers temps monts et vallées sous un soleil et une forte pluie tropicaux à la rencontre du Peuple puisque sachant que le pouvoir se donne au Congo par les Congolais.
Si vous ne nous dites pas qui sont ces Congolais qui doutent de leur Chef Kabila, alors que celui-ci passe son temps à corriger les erreurs et les turpitudes historiques de Tshisekedi dans le pays, alors qu’il est en train de redresser les fronts des Congolais longtemps courbés par Tshisekedi et sa bande de politiciens depuis 1960, nous comprendrons que vous êtes au service de ceux qui régentent le monde et le plengent dans un chaos totale puisque se sachant plus forts militairement que les autres : cet Occident qui a déjà fait trop de mal au continent africain depuis six siècles : la Traite d’Esclaves, le colonialisme, le néocolinalisme avec les institutions de Bretton Woods, la FrancAfrique et actuellement le droit d’ingérance pour “protéger les populations pour la démocatie”. Pouvez-vous à ce sujet nous dire combien de millions d’Africains que la seule France a déjà tué sur le continent africain par des rébellions qu’elle fomente ici et là depuis les indépendances, sans compter ses victimes inombrables à l’époque coloniale en Algérie, en Madagascar, au Cameroun, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Congo, au Niger, au Mali, au Sénégal, en Haute Volta, au Benin, au Tchad, …? Quand est-ce que l’Europe dédomagera l’Afrique pour le mal qu’elle lui a fait pendant quatre siècles de la Traite d’Esclaves suivie d’un siècle de colonisation et de négation de l’être de l’homme africain, suivie encore d’un siècle d’exploitation sauvage sous le néo-colonialisme?
2) Nous avons déjà suffisamment donné un spectacle maccabre au monde par nos turpitudes, il est grand temps que nous Congolais nous grandissions et nous prenions au sérieux, si nous voulons qu’on nous respecte et qu’on nous prenne au sérieux. Nul homme, au Congo, en Afrique et dans le monde, qui s’intéresse aux faits sociaux et à la politique internationale n’ignore qui est Etienne Tshisekedi: un éternel voyou, un éternel bébé, sans consistance politique, au-delà du cliché qu’il s’est fabriqué, un soit-disant opposant qui a toujours fui les élections, c’est-à-dire le verdict du peuple! Pouvez-vous nous rappeler, cher compatriote, puisqu’il se pourrait que notre mémoire nous ait trahi, à quelle date et par quel peuple Etienne Tshisékedi a été élu député national?
Vous rappelez-vous d’un fait qui s’est passé en 1991? Il est annodin mais porteur d’un message sur votre homme. En effet, en 1991, l’Union Africaine d’alors avait envoyé un émissaire au Zaïre d’alors, en la personne d’un certain sénégalais Abdoulaye Wade, aujourd’hui président du Sénégal, pour réconcilier les deux soit-disants antagonistes, alors qu’ils étaient réellement des protagonistes qui se jouaient cyniquement du pauvre peuple zaïrois qu’ils ont tous les deux, Mobutu et Tshisekedi, assujétti depuis le 16 janvier 1961 quand ils ont assassiné la démocratie et l’avenir de notre pays, en assassinant le Premier Ministre, Le Patriote Patrice Eméry Lumumba, pour le compte de la Belgique, la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’ONU, exactement comme le 17 janvier 2001 avec l’assassinat, par les mêmes acteurs, de Mzee Laurent Désiré Kabila, digne fils spirituel de Lumumba. Après une semaine d’entretien avec ces deux monstres, Wade déclarera qu’IL A TROUVE AU ZAIRE DES HOMMES SANS CULTURE POLITIQUE, lui qui était envoyé pour réconcilier “deux hommes politiques”, Mobutu et Tshisekedi. Aujourd’hui, l’histoire ratrappe Tshisekedi puisque son complice avec qui il jouait la tragi-comédie contre le peuple zaïrois, n’est plus là ! Votre homme Tshisekedi a beaucoup de dossiers à expliquer au Peuple Congolais. Et c’est l’heure fatidique où il doit s’expliquer sur le rôle nocif et tous les torts qu’il causé au Peuple Congolais depuis 1960. Il a des comptes à rendre à la Nation congoalaise. C’est pour cela qu’il fait des fuites en avant pour se soustraire, mais il n’y parviendra pas car il est déjà dans la nasse : le 28 novembre 2011, le Peuple Congolais lui demandera des explications quant à ce qu’il a fait de ce Congo depuis 1960. Des générations sont passées, mais l’histoire est restée, et elle est têtue! Il a des comptes à nous rendre. S’il n’avait pas joué son mauvais rôle, le Congo serait déjà très loin.
Et voilà que vous jetez votre haine viscérale sur un homme qui, malgré son jeune âge, a fait preuve de maturité humaine, morale, intellectuelle, socio-politique, depuis 10 ans(2001-2011), en redressant la RDC notre pays sur la voie de la recontruction, de la dignité, du respect, de la paix sociale, du progrès et de la croissance économique, lui qui avait hérité d’un pays en faillite avec trois décennies de NON-ETAT causé par le régime mobutiste dont Tshisékédi est un acteur majeur pendant toute cette période, d’abord comme membre de la gestion calamiteuse du pays avec Mobutu(1960-1982), ensuite comme “opposant” irresponsable et égoïste doublés d’arrogance stérile( on a consommé 7 ans, de gâchures, de 1990 à 1997 à cause de lui). L’heure est arrivé pour lui de chuter comme un fruit pourri sur l’arbre. Le mythe qu’il s’était construit comme l’opposant principal de qui et de quoi(si l’on doit confondre le chômage et la délinquance avec l’opposition, alors là c’est grave!) est arrivé à son terme. Il a la chair de poule et se demande à quel saint se vouer. C’est pourquoi il multiplie, comme toujours, des subterfuges, mais cette fois il est pris dans la nasse: le 28 novembre 2011, le Peuple Congolais le jugera. Et le verdict populaire congolais sonnera le glas pour celui qui l’a abusé pendant 50 ans. Pauvre Tshisekedi ! J’ai pitié de toi.
A contrario, aujourd’hui, à travers tout le territoire national, on voit les ouvres du Président Josoph Kabila: des routes asphaltées(combien en avez-vous vues depuis 1960?), des universités, écoles et hôpitaux construits(combien en avez-vous vus depuis que Mobutu et Tshisekedi étaient au pouvoir?), les salaires de la Fonction Publique qui commencent à être payés(combien en a payé Etienne Tshisekedi durant les 7 ans de transition qu’il nous a gâchés par ses turpitudes?). On voit la paix qui revient progressivement grâce à son savoir-faire ploitique, alors que Tshisekedi nous avait enroulé dans la spirale des vilences internes et provoqué des guerres d’agression par ses positions irresponsables, ses accointances avec le pouvoir de Kigali et ses voyages nocturnes dans ce pays ennemi? Le Peuple Congolais sait tout de ce monstre !
Je vous demande de faire des analyses justes et objectives SUR BASE DES FAITS et nos sur base des sentiments et des passions, qui n’ont pas de place dans le métier du journalisme. Sinon, vous prostituez le noble métier de journaliste, exactement comme Etienne Tshisékedi a prostitué la politique au Congo depuis 1960. Malheureusement pour lui et heureusement pour le Peuple Congolais, bientôt celui-ci lui demandera une fois pour toutes des comptes ! Rira bien qui rira le dernier. Il a tourné en dérision le Peuple Congolais, l’heure est arrivée pour celui-ci de se venger de ce monstre !
Gaston KALDY.
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