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Fin de la visite du facilitateur de l’UA Edem Kodjo


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EDEM-L’ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo a été nommé le 14 janvier dernier par l’Union africaine pour suivre le dialogue convoqué par Joseph Kabila. Un dialogue dont la date n’est toujours pas fixée. Edem Kodjo a rencontré le chef de l’Etat congolais, des représentants de la société civile, des parties politiques et des institutions. Moins d’interlocuteurs que ceux qui souhaitaient le rencontrer. Pour l’ancien Premier ministre togolais, c’est une preuve de l’engouement autour de sa médiation.

Après sa rencontre avec le président Joseph Kabila, Edem Kodjo se dit rassuré sur la détermination du chef de l’Etat congolais à tenir le dialogue dans les plus brefs délais. Interrogé sur les soupçons de l’opposition quant à un éventuel glissement du calendrier, « le président Kabila ne m’a pas confié ses intentions », dit l’ancien Premier ministre togolais qui dénonce toutefois les procès d’intention dommageables à ce type de dialogue.

Si certains opposants reprochent à l’UA de ne pas avoir mentionné le respect des délais constitutionnels dans son communiqué annonçant la nomination d’Edem Kodjo, son facilitateur se défend : « le respect des délais constitutionnels est impératif », dit-il.

Il appelle la Dynamique de l’opposition et le G7, deux formations hostiles au dialogue, à revoir leur décision, félicitant certains partis issus de ces plates-formes d’avoir accepté de le rencontrer. Mais « uniquement pour faire part des raisons de notre refus de participer à tel dialogue qui risque de donner lieu à un report des élections », justifie dans un communiqué le MLC de Jean-Pierre Bemba.

Parmi les personnalités rencontrées, le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la majorité. « C’est un fonctionnaire international, discret et neutre et il a une connaissance suffisante du Congo », estime Aubin Minaku. L’ancien vice-président et président du RCD renchérit : « Je suis impressionné par son expérience et sa passion pour le dossier Congo ». Azarias Ruberwa estime que le Togolais a compris les enjeux et souhaite éviter le pire. Après avoir rencontré la Céni, Edem Kodjo se dit surtout inquiet du peu d’avancée dans les préparatifs des élections. D’où l’urgence du dialogue, insiste le facilitateur.

Edem Kodjo doit rendre compte de ses discussions à la présidence de la Commission de l’UA, qui – elle-même- en fera part au sommet des chefs d’Etat prévus pour la fin du mois. L’ex-Premier ministre togolais pourrait donc ne revenir, au mieux, qu’au début du mois de février pour poursuivre ses consultations en attendant la tenue du dialogue dont on ignore toujours la date.

(RFI)