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Kinshasa exclut toute participation des représentants de groupes armés aux “concertations nationales”


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Point de Presse du Ministre Lambert Mende sur la suation actuelle de la guerre dans l’Est de la RDC et l’agreesion du Rwanda– Kinshasa a exclu jeudi que des représentants de groupes armés en activité puissent participer aux “concertations nationales” qui se tiennent actuellement dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). “Le gouvernement est favorable à la participation de représentants d’anciens groupes armés, c’est-à-dire de groupes qui ont cessé de tuer […] de groupes composés de repentis”, a déclaré le ministre de la Communication congolais, Lambert Mende, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. “Les membres des groupes armés (actifs) savent donc ainsi à quoi s’en tenir” et “c’est dans l’intérêt supérieur de la nation […] que le gouvernement […] estime nécessaire de tracer une ligne rouge à cet égard, une ligne rouge que nous ne devrions plus jamais franchir”, a ajouté M. Mende, porte-parole du gouvernement. Permettre aux groupes armés de s’exprimer dans un cénacle comme celui des concertations nationales qui se sont ouvertes le 7 septembre, ce serait répéter une “erreur fatale maintes fois réitérée qui a conduit à l’impasse actuelle où nous nous débattons”, a ajouté M. Mende, faisant référence aux rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23). Cette guérilla, qui contrôle une zone d’environ 700 km2 dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est du pays, est née de la désertion d’anciens rebelles, essentiellement tutsi, qui avaient été réintégrés dans l’armée à la suite d’un accord de paix conclu en 2009. “Les concertations nationales sont un lieu de rassemblement contre l’agression et la balkanisation du pays. Elles ne doivent pas se transformer en un exercice de sacralisation des crimes et de l’impunité”, a encore dit M. Mende. Quelque 800 délégués participent à ces assises dont le but est de sortir la RDC de la triple crise – politique, sociale et sécuritaire – qu’elle traverse, mais les rencontres sont boycottées par la majeure partie de l’opposition. La poursuite du débat du groupe de travail sur le désarmement et la démobilisation des dizaines de milices qui sévissent encore, principalement dans la moitié est du pays, est menacée de blocage depuis quelques jours du fait de délégués de l’opposition qui conditionnent la suite de leur participation à l’inclusion de représentants de groupes armés.

AFP

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