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Kinshasa tente de mobiliser la classe politique pour assurer le succès du XIVe sommet de la Francophonie


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Par RFI
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie et Raymond Tshibanda, Président de la Conférence ministérielle de la Francophonie

– A l’approche du sommet de la Francophonie à Kinshasa, prévu du 12 au 14 octobre, le gouvernement congolais appelle les partis politiques à oeuvrer pour faire la démonstration d’un pays uni. Le ministre de l’Intérieur Richard Muyej a tenté de rassembler hier tous les responsables de partis politiques. Ils ont venus nombreux, mais pas les principaux partis de l’opposition.

Faire l’appel des partis politiques est un exercice fastidieux ici. Il y en a plus de 400. De nombreux présidents de partis sont venus dans un hôtel de la capitale à l’appel du ministre de l’Intérieur, Richard Muyej.

Le pouvoir a déjà appelé à l’unité face à l’agression à l’Est. Là, le ministre appelle à la cohésion pour présenter un visage uni pendant le sommet de la Francophonie dans moins d’un mois :

« Le 14ème sommet de la Francophonie est une occasion pour la République Démocratique du Congo de s’ouvrir au monde et d’affirmer son identité comme une grande nation africaine. Nous n’avons pas d’autre choix que de consolider la cohésion de notre peuple »

Mais les principaux partis d’opposition, notamment les quatre groupes du Parlement ont boudé la rencontre. Martin Fayulu, coordonnateur des Forces acquises au changement s’en explique :

« Ce sont les signaux que nous envoyons au président français, aux Canadiens, aux Belges, aux Suisses et à tous les présidents francophones africains, pour dire que le pays va très mal. Le pays fait l’objet d’un complot, et certains membres de ce complot sont dans les institutions actuelles de la République ».

Au Parlement, l’opposition a toujours l’intention de lancer une procédure pour mettre le président de la République en accusation pour haute trahison.