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La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a débuté, ce mardi 15 janvier à Kinshasa, les audiences des contentieux électoraux de l’élection présidentielle. Elle devra statuer sur les recours de deux candidats : Martin Fayulu et Theodore Ngoy, qui contestent les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante proclamant Félix Tshisekedi vainqueur avec 38,5% des suffrages.
Ce mardi, la première audience concernait le dossier déposé par le candidat de la plateforme Dynamique de l’opposition, Martin Fayulu. Elle a duré quatre heures au palais de justice de Kinshasa, en l’absence de ce dernier.
Vidéo → La Cour constitutionnelle de RDC examine le recours de Martin Fayulu
Dans leurs plaidoiries, les avocats de Fayulu affirment que les résultats provisoires publiés par la Céni sont différents de ceux affichés par elle-même devant les bureaux de vote, au soir du scrutin. Les avocats de Martin Fayulu demandent donc à la cour d’exiger le recomptage des voix. “Vous avez entendu qu’il existe des bureaux de vote, qui jusqu’à présent n’ont pas encore transmis les résultats“, explique Maître Innocent Segihobe, l’un de ces avocats. “Il y a de quoi croire qu’on risque donc d’assister à une annulation ou à un recomptage des voix“, selon-lui.
Viol de la constitution
Les avocats du candidat Martin Fayulu souhaitent aussi que la Cour constitutionnelle déclare que la Céni a violé la constitution en n’organisant pas les élections dans quatre circonscriptions.
Mais pour la défense de Felix Tshisekedi, candidat provisoirement élu, la cour devrait déclarer non fondé le recours du candidat Martin Fayulu pour vice de forme. “Il est vraiment impossible de faire un recomptage des voix sur le plan technique, on dépasserait tous les délais“, assure Maître Kayembe, l’un des 38 avocats représentant l’UDPS a cette audience. “La demande sera donc rejetée“, veut-il croire.
“Impossibilité technique” de la Céni
La Céni convoquée en tant qu’experte pour éclairer la Cour constitutionnelle affirme qu’elle est dans “l’impossibilité technique” de procéder au recomptage des voix dans le délai d’une semaine.
Pour sa part le ministère public a plaidé pour l’irrecevabilité de la plainte de Martin fayulu pour “défaut de qualité”. La décision a été mise en délibéré en fin de journée.