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–En faisant entrer un énième acteur, Jakaya Kikwete et son pays la Tanzanie, dans le « jeu morbide» qui se perpétue à l’Est du Congo, les Anglo-Saxons, parrains encore hier de Paul Kagamé, de Yoweri Museveni et de l’homme de paille de ces deux derniers à Kinshasa, avouent, et même s’ils ne le reconnaitront jamais ouvertement, leur échec cuisant au Congo. Et de ce fait, celui de leurs deux « filleuls », Kagamé et Museveni, dans leur projet obscure de balkanisation de la RDC ; Revers aussi face à un peuple, qui a été dépourvu d’armes et sans aucune structure consciente et organisatrice, mais qui a su résister pendant 17 ans, et ce depuis le 17 mai 1997, date qui marque le début du processus de la déstabilisation de la RDC, par sa seule volonté de vouloir vivre en congolais.
Bernard Debré se doutait à peine dans son livre « Le retour du Mwami/ La vraie histoire des génocides rwandaises» lorsqu’il s’interrogeait si « […] les Américains avaient […] vraiment parié sur le bon cheval. […] Sera-t-il le Bismarck tant attendu ? Rien n’est moins sûr ». [répondait Debré à sa propre question]. « En tout cas, Museveni est le favori des Anglo-Saxons…Et [ celui-ci] soutient évidemment l’homme qui lui a permis de prendre le pouvoir [en Ouganda], Paul Kagamé, le Tutsi du Rwanda, et ses forces [de l’APR] bien équipées et entraînées [par des bérets vers américains] », (Debré : 1998 :98).
Debré se posait toute cette question peut-être qu’il était « Français », qui cachait mal son mécontentement face à cette « nouvelle » emprise américaine dans les Grands- Lacs et la perte que cela impliquait de l’influence française dans la région. Qui sait ?
Surnommé par les Américains « Little Darling », « le premier bush fighter [qui] a renversé par les armes une dictature surarmée », Museveni et son acolyte Paul Kagamé furent présentés par la propagande anglo-saxonne comme la « nouvelle race de dirigeants africains », mais qui finalement s’est révélée n’être que ce que nous savions qu’ils étaient, c’est-à-dire de simples « nègres de service » , d’ esclaves-noirs, d’un type nouveau, qui étaient appelés à assurer juste la protection de nouvelles plantations américaines que la plupart de pays du africains devenaient.
L’esclavage avait acquis une nouvelle forme de vie. Il n’était plus question de capturer les esclaves en Afrique et de les conduire manu militari vers des champs lointain de coton ou de cannes à sucre aux USA ou sous d’autres cieux du monde dit « civilisé ». Désormais, des pays africains entier constituaient chacun, et à sa manière, une nouvelle forme de plantation qui était chargée à produire soit du coton, soit du cobalt, soit du pétrole (brut), soit du café, soit du coltan…Et chaque africain restait à jamais un esclave travaillant dans un vaste champ afin de maximiser une économie d’extraction.
Mais comment « cette nouvelle race de dirigeants africains », pour qui la propagande anglo-saxonne a inventé et vanté tant l’intelligence, jusqu’à faire même des émules dans nos sociétés respectives et chez des Êtres dit pensant, a piteusement fait chou blanc en RDC malgré tous les moyens mis à sa disposition pour accompagner et assurer sa réussite.
L’Occident s’était totalement « compromis » pour soutenir et encourager Museveni et Kagamé dans l’accomplissement de leur sale besogne au Congo. « On ferme, [raconte Debré], les yeux sur quelques « entorses » à la philosophie des droits de l’homme (Museveni [comme plus tard Kagamé] refuse le multipartisme, par exemple…Et on compte sur lui pour surveiller la frontière soudanaise ! », (Debré, 1998 : 98).
Les Américains vont pousser le zèle jusqu’à traquer de Hutu au Congo afin de faciliter leur extermination par des Tutsi qui les pourchassaient. Des « cadavres de Hutu sont entassés en hâte dans des charniers que des avions « espions » ont repérés…Mais, n’est-ce pas, il ne s’agit là que de Hutu, des génocidaires patentés qui n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Alors le monde entier se tait [comme il se tait aujourd’hui face au génocide congolais]. L’ONU et la communauté internationale auraient-elles levé le petit doigt pour porter assistance à ces fuyards [Hutu] épouvantés ? Certes non…Nous, [ c’est-à-dire l’Occident et l’ONU], avons laissé en toute connaissance de cause des homme, des femmes et des enfants, dénués même de minimum vital, traverser des milliers de kilomètres de forêts inhospitalières, pourchassés par la clique aux ordres de Kabila et donc de Kagamé…Et les Américains se sont prêtés à cet atroce jeu morbide en mettant à la disposition des futurs maîtres du Zaïre leurs moyens de détection par satellite pour mieux pourchasser les fuyards [hutu] ! L’ONU a simplement pensé à « balancer » de la nourriture aux Hutu affamés…Puisque toute intervention terrestre était interdite par les États-Unis », (Debré, 1998 : 98)…
Ils fabriquent Museveni et Paul Kagamé à coup de billets, de propagande, de crimes et de compromission de toute sorte mais pour assister à un fiasco de ce qu’ils ont eu le toupet de présenter comme étant la « nouvelle race de dirigeants africains ». N’est-ce pas que ces derniers, par leur amateurisme, ont gâché leur fête ! L’heure de compte a sonné et comme dans toute maffia, l’échafaud réclame des têtes.
« Kagamé [écrit Tunga Dia Lutete Béthuel] fit des études secondaires infructueuses, successivement à la Ntare School de Mbarara au Sud de l’Ouganda et à la Kampala School de Kampala de 1972 à 1976. À Kigali, en privé, on le surnomme « siniya fo » (senior four) pour dire qu’il a fait quatre ans post-primaires » (LUTETE, 2009 :21).
Et aujourd’hui en l’opposant publiquement à Kikwete, les Anglo-saxons démontrent le peu d’importance qu’ils ont toujours témoigné à ce type d’hommes et à tous ceux de son genre qui trahissent honteusement leur peuple. Mais ils tentent également de chercher à séduire le peuple Congolais en l’ « invitant » à accorder son soutien au Tanzanien Kikwete, le nouveau joker Yankee dans la région, que l’on fait paraitre comme le seul à avoir osé , bien sûr sous les yeux de quelques « aveugles » congolais, affronter celui qui apparait comme le monstre de Frankenstein. Personne au Congo n’est prêt à oublier l’image de Bill Richardson menaçant Mobutu de quitter le pouvoir alors que ce dernier fut un de leurs grands amis et serviteurs dans la région.
« One of the worst recurring features of U.S. foreign policy, [ rappelle David Ignatius, le journaliste américain], is a process that might bluntly be described as “seduction and abandonment.” (http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-syrian-rebels-get-the-jilt-from-washington/2013/07/17/e6a2d2f2-ee74-11e2-bed3-b9b6fe264871_story.html?wpisrc=nl_opinions).
Malgré tout cela, on trouve ra encore et toujours quelques “Nègres” pour se jeter dans la gueule du loup et vouloir vendre l’impossible aux Congolais. Que des sujets Rwandais et Tanzaniens, en l’occurrence Paul Kagamé et Jakaya Kikwete, se querellassent sur des sujets autres que le Congo, cela parait compréhensif et même plaidable. Mais qu’ils s’invectivassent sur le Congo, en lieu et place des Congolais eux-mêmes, cela pue et réduit des Congolais à des sujets « immatures », déficients, incapables de se battre, voire de parler pour eux-mêmes et pour leur pays le Congo. Les Américains leur ont désigné un nouveau capita médaillé, une nouvelle bouche, seule habilitée désormais à gueuler à leur place. Cette bêtise n’a fait que trop durer. Les Congolais veulent dorénavant parler pour eux-mêmes et pour le Congo.
Je m’en vais conclure cette contribution en paraphrasant un ancien propriétaire d’esclaves noirs qui, devenu président des USA, déclarait « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. ».
Likambo ya mabele,ezali likambo ya makila
Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC
R.A.P. en sigle, mouvement politico-militaire
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