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-Le « fils de l’Autre » et ses thuriféraires, tel que le pauvre Aubain Minaku qui s’est trouvé un nouveau dada, celui de rebattre les oreilles aux Congolais sur le « départ » ou pas de son mentor « Joseph Kabila » , et ce après les élections prochaines, ont presque réussi à flouer tout le monde sur la question de la révision constitutionnelle, à laquelle s’oppose la masse congolaise et une partie de son élite pour qui le seul espoir demeure aujourd’hui l’attente de 2016, c’est-à –dire de la fin du mandat qu’ils concèdent, et ce faute de mieux, à leur « Joseph national ».
En s’opposant, et de la manière qu’ils prennent, à la révision constitutionnelle annoncée de la Kabilie, et même si c’est pour des raisons fondées, les Congolais tombent dans le piège qui consiste à reconnaitre des vertus républicaines à un soudard, qui non seulement accède au pouvoir par un hold-up et qui en plus n’a jamais respecté la constitution à laquelle ils lui prêtent l’intention régalienne de réviser. Et sans le savoir, leur critique bien que justifiée, aide plutôt à lui confectionner un habit sur mesure d’un respectueux de la constitution.
Déjà en 2011, le fils de l’Autre, « Joseph Kabila », a forcé, et sans gêne, la modification de la constitution par le changement apporté au niveau du mode électoral de la présidence prévu à deux tours et qu’il a ramené de son chef à un seul tour. L’homme s’est également octroyé le privilège monarchique de révoquer, et ce à son bon vouloir, les gouverneurs. Et l’’histoire démontre que depuis son parachutage au pouvoir, « Joseph Kabila » n’a fait que violenter la constitution. Et dire de cet homme-là qu’il tente réviser la constitution, c’est lui faire un honneur qu’il ne mérite guère. C’est également attribuer une image au Congo d’une illusion d’exercice démocratique du pouvoir. En fait, la masse et ceux de ses « opposants » qui mobilisent autour de cette fiction font le lit de leur turpitude.
Aubain Minaku et sa bande se lavent les mains quand ils jurent de ne jamais vouloir réviser la constitution, lorsqu’ils affirment main droite sur le cœur que la Kabilie ne touchera point au fameux article 220. Mais ils ont raison car leur funeste concertation nationale est parvenue à contourner ce piège. « Joseph Kabila » et les siens n’en ont plus besoin parce que les Concertations Nationales ont obtenu, et ce à moindre frais, que les élections à venir ne se tiennent qu’après le recensement de la population. Qui s’opposerait au recensement dans la situation actuelle du Congo? Mais personne ! Le piège à déjouer se situait au niveau de quand il fallait organiser ledit recensement. Admettons que la Kabilie puisse la tenir à partir de 2015. Et ce une année avant la fin prévu du mandat. Comment l’achever à un temps record lorsque le Congo compte 2 345 000 km2. De la durée, qui en parle et autres difficultés y afférentes ? Les concertations nationales et ceux qui y ont pris part ont décidé de commencer par les élections locales, régionales suivies par le législatif et terminer par les présidentielles. Bonjour 2018, voire 2020, Vive le règne prolonger de « Joseph Kabila » pour cause de cécité de quelques apprentis sorciers.
En effet, « Joseph Kabila » sera toujours –là. Mais Bapangi na munu… qui se souvient que TOPESAKI 5 ans na Mobutu, Tobakisaki 7 ans na Mobutu, po na kosukisa to motombelaki 100 ans, SESE SEKO…. Mais qui est le dindon de la farce dans cette histoire ?
Non, non,… mais non, chers compatriotes Congolaises et Congolais. En 1997, nous avons dit alors que personne ne nous croyait, le feu Bosange Yama du journal L’Alarme y a laissé sa peau en publiant nos écrits, que Laurent Désiré Kabila n’avait nullement besoin que le peuple congolais lui accordât du temps. Car nous étions, et nous le sommes encore aujourd’hui que toute forme d’aventure gouvernementale du type de la Kabilie, et nous prenons l’histoire à témoin, ne s’effondra que par la force, la violence. Mais qu’elle se fixe d’elle-même un délai et le respecte, IMPOSSIBLE. Ou on la combat ou on la subit ! C’est soit l’un, soit l’autre. L’excuse du provisoire n’est jamais en réalité qu’une ruse du führer pour se faire accepter et gagner du temps.
Nous comprenons et partageons les interrogations de ceux qui se posent des questions soit autour de la faisabilité de l’action en cours soit autour de l’aspect militaire envisagé de notre combat. Avec eux, et ce à partir de la nature de leur type de questionnement, nous notons la différence et l’opposition de lecture de la question de la lutte armée. Quand ils en abordent, leurs pensées tournent vers l’unique du type de combat que leur intelligence peut saisir , celui de l’AFDL mais ils oublient d’intégrer dans leur analyse le fait que l’AFDL non seulement émanait d’une volonté extérieure mais également était une création extérieure qui à la fois regroupait les forces actuelles qui déstabilisent le Congo et en dépendait pour sa survie. Pour le rest , nous disons que c’est discutable.
Likambo ya mabele, Likambo ya makila
Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC
R.A.P.-en sigle, Mouvement Politico-Militaire
GSM 004745007236, mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,