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–On me dira, par ses partisans, que la question de leadership ne se pose dès lors que le Vieux est là, c’est-à-dire Tshisekedi. Pour moi, Tshisekedi avec son combat et sa nature, la nature de sa lutte, est plus un symbole national, je dirais un « Mythe national » au lieu qu’un leader qui lui doit conquérir le pouvoir et le gérer. Comme Mythe, le Vieux a cessé d’appartenir i à sa famille biologique, à ses enfants et à maman Marthe. Non plus, il n’appartient à son parti politique d’origine l’UDPS. Et chercher à s’approprier un mythe, comme tout le monde le fait, est à mes yeux une faute out une erreur de goût.
Le 13 avril 1992, Mandela annonce sa séparation avec Winnie en ces termes : « je suis persuadé que la vie de ma femme a été plus difficile que la mienne. [….] Elle avait épousé un homme qui devait la quitter, […] cet homme était devenu un mythe ; puis ce mythe revenu chez lui et s’était révélé n’être qu’un homme. […] mes enfants m’ont dit : “Nous pensions que nous avions un père et qu’un jour il reviendrait. Mais à notre grande consternation notre père est revenu et il nous a laissés parce qu’il était devenu le père de la Nation » (Mandela, 1995 :619-620).
Dès lors, on ne peut rien attendre de lui sauf que le mythe on s’en sert par des volontés individuelles qui sont acteurs d’histoire, en vue de mobiliser des masses, de bâtir des nations et de construire des identités nationales. Chaque peuple se fabrique ses mythes pour des objectifs bien précis. Attendre du mythe qu’il agisse ou fasse quelque chose, et dans le type de combat, de libération que mène le peuple du Congo, relève d’une naïveté grave en politique. Le Mythe, il n’est question ni de l’aimer, ni de ne pas l’aimer. Pour ce qui est du sentiment et du zèle, il faudra l’abandonner à la masse qui veut et cherche à être séduite mais des volontés individuelles écrivent, elles, et contribuent à l’écriture de l’histoire. On recourt au mythe comme une arme parce qu’il doit désengager, provoquer et déstabiliser les positions des adversaires pour qui un peuple qui entretient son mythe devient dangereux comme il nourrit la mémoire collective.
Les partisans de « Joseph Kabila » affirmeront en toute innocence également que « Joseph Kabila » incarne le leadership du côté de ceux qui s’imaginent appartenir au camp de pouvoir. « Joseph Kabila » avec des années passées à la tête de ce qui parait être le pouvoir est plus un « parrain » qui lui-même est parrainé, Avec la fortune amassée et le possibilité de nommer ses thuriféraires à des postes de commandement , une clientèle politique et économique s’est créée autour de lui et non pour ses idées , il n’en a pas, non pour sa stature, c’est un homme effacé. Il ne fait un pas un leader. Et il ne saura l’être. D’où, je persiste et signe, et ce après moult observations, qu’il manque un leadership au Congo à même de s’émanciper des prisons environnantes et qui nait d’un combat sans merci entre plusieurs forces internes, conscientes de leur existence et agissant comme acteurs et non comme c’est le cas aujourd’hui des personnages de fiction pour incarner des rôles dessinés par autrui.et pour eux.
Je me demande, si réellement ces forces politiques internes existaient, pourquoi elles ont peur de s’affronter pour que de leur affrontement naisse un leadership qui s’impose et imposable à tous. Ailleurs, des forces politiques s’affrontent et des fois avec des couteaux. Ce n’est pas le cas avec des Congolais et au Congo où tout le monde se terre derrière la masse et le peuple. . .
Quelques jours ou mois avant 1997, à la fin des années 1993-1994, la « classe politique » congolaise de l’époque s’amusait dans des concertations politiques pour trouver qui sera ou ne sera pas premier ministre. C’était en toute innocence et sans s’interroger du lendemain, par exemple des forces extérieures qui elles restent aux aguets depuis 1960 et contrôlent la RD-Congo. Avertie de la maladie de Mobutu et de sa mort prévue, la classe politique congolaise s’est montrée incapable d’anticiper l’histoire et voire de surprendre les acteurs externes. Ces derniers ont fini dans leur combat contre le Congo d’imposer la « tutsisation » du pouvoir à Kinshasa. Tout le monde était surpris et les mobutistes qui étaient chassés du pouvoir et l’opposition contre les Mobutistes, pour qui seul Mobutu était considéré comme le principal et l’unique adversaire, était également chassé du pouvoir. L’Occident a préféré faire gérer le Congo par Paul Kagamé et son cheval de Troie.
L’histoire a horreur du vide. Et elle risque de se répéter mais encore une fois au détriment de la nation congolaise. Le peuple du Congo a eu à regarder, à écouter ici et là. Les marchands ue mirage lui ont vendu une certaine idée de la démocratie alors qu’il s’offrait pour le sacrifice. Et d’autres, au nom de la même démocratie, ont conduit le peuple du Congo aux élections et ce avec promesse d’en finir avec le cas de “Joseph kabila”. Ils l’ont fait en 2006 comme en 2011. De nouveau, les mêmes refont surface et ré-entonnent la même mélodie Malu Malu ici, referendum, constitution, élections. Mais c’est quoi toute cette histoire? Personne ne se rend compte que le peuple en a marre et assez. Que chacun fasse alors ce qu’il comprend. Quant à nous, nous affirmons haut et fort qu’un sentier ne se forme qu’à force d’y marcher dessus”
Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
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