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-L’armée congolaise a délogé de plusieurs villages du Sud-Kivu les Raïa Mutomboki, une violente milice en activité dans cette province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris mardi de sources concordantes.Dimanche, “les FARDC [Forces armées de la RDC] ont réussi à déloger les Raïa Mutomboki de plusieurs villages du territoire de Shabunda”, vaste région administrative située dans la partie occidentale du Sud-Kivu, a déclaré à l’AFP un officier sous le couvert de l’anonymat.Joint au téléphone par l’AFP, l’administrateur du territoire de Shabunda, Daniel Eloko Nsala, a confirmé cette progression. “Les quatre groupements de la chefferie de Wakabango, en territoire de Shabunda, sont déjà entre les mains des FARDC”, a-t-il précisé.Selon l’officier, “au cours des dernières opérations militaires, les FARDC ont capturé quatre éléments des Raïa Mutomboki et en ont tué trois”, deux armes ont été saisies et il n’y a eu “aucune perte côté FARDC”.L’officier a également indiqué qu’un certain “major Billy” figure parmi les combattants capturés. Il a présenté l’homme comme un “déserteur des FARDC” par la suite devenu l'”un des chefs des Raïa Mutomboki”. Selon lui, il est actuellement en train d’être transféré à Bukavu, la capitale provinciale.
La traque des Raïa Mutomboki serait toujours en cours. D’après M. Eloko Nsala, l’armée poursuit la milice dans une autre zone, le groupement de Bakisi, et elle “bénéficie de la collaboration de la population qui souffrait déjà des tracasserie des ces Raïa Mutomboki”.
Les Raïa Mutomboki sont actifs dans les province voisines des Nord et Sud-Kivu. En novembre 2012, une enquête de l’ONU avait révélé qu'”au moins 264 civils, dont 83 enfants, avaient été arbitrairement exécutés par des groupes armés au cours de plus de 75 attaques de villages” dans le Nord-Kivu.
L’enquête indique que les Raïa Mutomboki, alliés à d’autres miliciens, ont perpétré la plupart des meurtres, extrêmement violents: de nombreuses victimes – principalement d’ethnie hutu ou présumées comme telles – ont été tuées à coups de machette ou brûlées vives dans leurs maisons.
AFP