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Le chanteur américain Tony Joe White est mort

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Archétype, avec son confrère guitariste de l’Oklahoma J.J. Cale (1938-2013), de l’attitude et du style laid-back (décontracté) dans le country-rock américain, Tony Joe White est mort, mercredi 24 octobre, d’une crise cardiaque à son domicile de Leiper’s Fork, village du Tennessee.

Agé de 75 ans, ce musicien discret et taciturne venait de publier, fin septembre, un album de blues, Bad Mouthin’ (Yep Roc Records), du nom de la toute première chanson née de sa plume, en 1966, restée inédite. Dans ce disque à dominante acoustique, produit par son fils, et minimaliste (le chant, la guitare et l’harmonica de Tony Joe White, à l’occasion accompagnés d’une basse et d’une batterie), il citait, à côté de quelques compositions originales, ses sources : son modèle pour la six-cordes, Lightnin’ Hopkins, les maîtres du boogie John Lee Hooker et de l’électricité Jimmy Reed.

Musique des marais de Louisiane

Le nom de Tony Joe White reste d’abord associé à un classique, Polk Salad Annie, qui devait définir en 1969, avec les hits de Creedence Clearwater Revival (Born On The Bayou, Proud Mary, Green River), le swamp rock, cette musique des marais de Louisiane, fantasmés dans le cas du Californien John Fogerty, tout à fait empiriques pour Tony Joe White.

Enregistré dans les studios de Muscle Shoals (Alabama), alors sanctuaire de la fusion fertile entre le rhyhm’n’blues et la country, Polk Salad Annie débute par un groove énergique et le grognement d’un homme qui semble avoir été surpris pendant sa sieste. Sa guitare imite, selon son expression, « le sifflement du boomerang » et les cuivres coassent comme un chœur de batraciens. Les paroles composent une fable autour d’une miséreuse ramassant des légumes locaux accommodés en salade, dont la méchante mère-grand a été dévorée par les alligators. Publiée chez Monument, le label de Roy Orbison, Polk Salad Annie connaît…

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