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Le « Pasteur » Mukungubila, sa lettre et le 11 septembre 2008 à la congolaise


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MukungubilaMachiavel dans « Le Prince », au sujet de la religion, conseille aux monarques, c’est-à-dire aux  hommes de pouvoir, ceux qui en détiennent l’imperium, de ne ni négliger, ni s’en prendre à une quelconque religion ou à son gourou qui influence la masse et l’opinion. Même si elle ou il pouvait devenir menaçant pour le régime. Sa religion (y compris ses adeptes) et lui-même peuvent servir, d’une manière ou d’une autre, le pouvoir en se rapprochant de lui.

En fait, c’est un peu ce qui arrive avec le fameux pasteur Mukungubila qui, avec sa lettre dont le contenu reprend malicieusement, en jouant le rôle d’appât, d’hameçon lancé pour attraper et fidéliser quelques victimes égarées et droguées à l’opium fort, la mélodie que des Congolais entonnent et aiment entendre ce temps dernier, telle que « “Joseph Kabila” n’est pas de la fratrie de Laurent Désiré Kabila ».

Ah ces pauvres congolais, il suffit de leur casser dans le sens du poil, répéter comme un perroquet et sans convictions, ce qui leur caresse les oreilles pour se mettre à accepter l’inacceptable, une autre expression congolaise qui est passée à la mode. Les voilà tous danser et louer le pasteur Mukungubila. On peut comprendre ces peuples dont la quête d’un leadership  les poussent dans les bars de qui que ce soit et voire du plus clinquant.

Il ne manquait que ce mélange de cocktails : de l’opium et de son pasteur,  qui se fait en plus designer sous le nom de prophète,  et je me suis toujours demandé comment ils le deviennent en l’espace d’un temps court, pour d’abord envoyer quelques enfants congolais à la mort, et ce  en les instrumentalisant et ensuite faire croire aux autres brebis galeuses que ce qui s’est passé à la voix du Zaïre porte le cachet de la vraisemblance.

Il n’avait pas tort celui qui a dit que le peuple possédait une mémoire courte. Le pasteur Mukungubila fait revenir à l’esprit un autre homme, d’un passé recent de notre histoire, et qui aimait trop le dire en swahili « mutoto wa mama ». Tiens, il serait moins hasardeux la ressemblance de Mukungubila à jean Dieu Nguz-A-Karl-I-Bond. Le défunt Maréchal Mobutu, qui le connaissait,  disait de lui que cet homme était un fieffé menteur. On ne pouvait le croire en Mobutu, à l’époque  parce que les deux se trouvaient dans le même camp, celui du MPR. Mais on a fini par donner raison à Mobutu lorsque Jean de Dieu, l’homme de « bilulu », a rejoint l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL).

Dans les meetings de l’Opposition et en privé, Nguz-A-Karl-I-Bond, pour séduire les militants de l’opposition et se faire accepter par eux, il surnomma en insultant Mobutu du nom de « Yowani Mutenbenzi », le petit bonhomme sur la marque de la bouteille de whisky Johnny Walker. Il apparaissait ainsi comme un grand « opposant »  à Mobutu alors que Nguz fut un agent de Mobutu, et comme tant d’autres, infiltrait dans l’opposition. On en connait tant d’autres et non des moindres. Les propos de Jean de Dieu Nguz-A-Karl-I-Bond ont un goût de miel à l’instar de la Bible et de la lettre de notre pasteur Mukungubila.

Joseph Goebbels, le ministre de la propagande d’Hitler, séduit par le paradoxe de sa citation que « plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient ».

Il a manqué juste de la destruction de l’immeuble abritant la RTNC, le siège de la radiotélévision nationale au Congo, pour que la ressemblance soit totale et parfaite avec la destruction de « Twin Towers » à New York et lui conférer le statut du 11 septembre 2008  New Yorkais, lorsque  Dick Cheney, Rumsfeld et autres, les Bush et Condoleezza Rice se sont mises en vedette.  Le vocable utilisé par notre cher ami Lambert Mande en est éloquent. Mende ose parler de terroristes. Il n’a suffi qu’à les baptiser du nom d’Al-Qaïda pour compléter son tableau. La question du nombre de morts que les thuriféraires du régime et d’autres  moutons Panurges font référence exprime le machiavélisme de leurs auteurs. Un message qui prépare le nettoyage interne à suivre et dans la classe politique et dans la société civile. Sûrement un règlement de compte à l’intérieur et les jours à venir le dira. On terrorise le peuple pour asseoir la fermeté du pouvoir et s’octroyer la liberté  aux crimes et ce sous la couverture de ses parrains.

La RDC vient de connaitre son 11 septembre sauf qu’il ne bénéficiera pas de 3 minutes de silence pour les « bandimi »  que la cupidité du pasteur a sacrifié pour donner l’impression et crédibiliser le scenario.

Congolais, ne soyons pas dupes…..

 

Mufoncol Tshiyoyo

GSM 004745007236, mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com

Président du R.A.P.-Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC,

Mouvement politico-militaire

 

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