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-Après plusieurs kilomètres de marche, les partisans du “raïs” – comme ils surnomment le chef de l’État – se sont rassemblés dans une ambiance de kermesse au stade Vélodrome de Kitambo, dans le nord de la capitale de la République démocratique du Congo.
Plus de cinq mille personnes ont manifesté samedi à Kinshasa pour dire leur soutien au président congolais Joseph Kabila, le jour de ses 45 ans, selon des journalistes de l’AFP sur place.
“Joyeux anniversaire camarade président, l’initiateur du parti”, pouvait-on lire sur une banderole géante à côté d’un portrait de M. Kabila, arrivé au pouvoir en 2001.
La Constitution interdit au chef de l’Etat, dont le mandat expire en décembre, de se représenter. Depuis des mois, l’opposition accuse M. Kabila de manoeuvrer pour se maintenir en place.
Alors que la perspective d’une présidentielle avant la fin de l’année semble chaque jour plus improbable, la Cour constitutionnelle a autorisé en mai M. Kabila à rester en fonctions jusqu’à l’élection de son successeur.
Pour dénouer la question électorale, M. Kabila a proposé la tenue d’un “dialogue national” auquel la majeure partie de l’opposition refuse de participer, y voyant un piège destiné à permettre au président de s’éterniser à la tête du pays.
Accusant les opposants à M. Kabila de “fomenter des complots pour déstabiliser” le Congo avec l’aide de pays étranger, Henri Mova, secrétaire-général du Parti populaire pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation de M. Kabila, a évoqué la possibilité d’un référendum constitutionnel qui modifierait la Constitution en faveur du président sortant.
“Le peuple congolais est souverain et sa volonté ne souffre d’aucune contestation. Attention, un jour il risque de dire allons au référendum et on ne parle plus du dialogue”, a-t-il lancé.
“Le jour vient et il n’est plus très loin ce jour là où le peuple souverainement décidera de son sort”, a ajouté M. Mova.
“Si le peuple décide de son référendum, il va le faire: le peuple congolais de Brazzaville l’a fait, le peuple rwandais l’a fait”, a-t-il dit en référence aux référendums ayant permis en 2015 au président congolais Denis Sassou Nguesso se briguer un nouveau mandat (et de se faire réélire en mars) et au chef de l’Etat rwandais Paul Kagame de se présenter à la présidentielle censée avoir lieu en 2017.
Avec AFP