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-Le “roi de la rumba” congolaise, Papa Wemba, est décédé dimanche à l’âge de 66 ans en plein concert à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, ont rapporté plusieurs médias, dont la radio onusienne Okapi et l’hebdomadaire ‘Jeune Afrique’. Chanteur, auteur-compositeur et acteur à succès, Papa Wemba, de son vrain nom Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, était l’une des plus grandes figures de la musique congolaise.
L’artiste a été victime d’un malaise lors d’un concert à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche, où il participait au Festival des Musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). “Il s’est écroulé sur scène”, a précisé ‘Jeune Afrique’.
Papa Wemba était une légende de la musique africaine. Dans les années 1960-1970, avec son groupe Zaïko Langa Langa puis en solo, il avait fait rayonner la rumba congolaise à travers le monde. Il a formé des générations de musiciens dont certains poursuivent de grandes carrières, comme Koffi Olomidé.
Parmi ses plus grands succès figurent des morceaux comme “Yolele”, “Sai Sai” et “Maria Valencia”.
Il était également l’une des figures emblématiques de la SAPE, la Société des ambianceurs et personnes élégantes. Mode vestimentaire, mais aussi art de vivre, les sapeurs on fait des émules de Kinshasa à Paris et inspire aujourd’hui de nombreuses pop stars africaines-américaines.
Ce musicien avait aussi été l’acteur principal du film belgo-zaïrois “La vie est belle” de Ngangura Dieudonné Mweze et Benoît Lamy en 1987. Il avait composé une bonne partie de la musique originale de ce film. Papa Wemba apparaît également en 1997 dans “Combat de fauves” de Benoît Lamy.
Il avait eu en 2003 (BIEN: 2003) des démêlés avec les justices belge et française. Il avait arrêté à Paris dans une affaire de trafic de visas à la suite d’un mandat d’arrêt international lancé par le juge d’instruction belge Jean Coumans.
Les justices française et belge le poursuivaient pour aide au séjour irrégulier d’étrangers sous couvert de ses activités musicales. Il était soupçonné d’avoir favorisé l’immigration clandestine en France de quelque 150 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC), moyennant des sommes avoisinant 3.500 euros par personne.
Ce qui lui avait valu d’être condamné en février 2012 par le tribunal correctionnel de Bruxelles à quinze mois de prison avec sursis et à une amende de 22.000 euros, dont la moitié avec sursis, pour trafic d’êtres humains.
Papa Wemba avait aussi été condamné en 2004 par le tribunal de Bobigny (nord de Paris) à une peine de 30 mois de prison dont 26 avec sursis, ainsi qu’à 10.000 euros d’amende, pour aide au séjour irrégulier d’étrangers sous couvert de ses activités musicales.