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-L’Église catholique de la République démocratique du Congo a appelé la classe politique au “respect absolu” de la Constitution, alors que doit s’ouvrir un “dialogue national” voulu par le président Joseph Kabila en vue élections législatives et présidentielle prévues en 2016, selon un communiqué parvenu vendredi à l’AFP.
Le “dialogue [national] devrait se dérouler dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur”, indique ce texte de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) daté de jeudi et signé par son président Mgr Nicolas Djomo.
“Concevoir la démarche ou procéder autrement comporterait le danger, aux conséquences incalculables pour la nation, de rouvrir le débat sur la révision ou le changement de Constitution dans ses articles verrouillés ou, en tout cas, d’en envisager la perspective”, prévient la Cenco.
“Aucune transition” ni “aucune institution extraordinaire” ne doivent être mises en place, car ce serait “contraire à la Constitution”, ajoute la Cenco.
M. Kabila s’apprête à convoquer un “dialogue national” en vue d'”élections apaisées” qu’une grande partie de l’opposition dénonce comme une manœuvre du chef de l’État pour se maintenir au pouvoir. La tenue de ces assises est dans l’air depuis les “consultations” lancées en juin par le président Kabila en vue de leur éventuelle convocation.
Lundi, le chef de l’État a reçu les ambassadeurs accrédités en RDC et leur a annoncé, sans donner de date, la tenue imminente de ces pourparlers “sur le calendrier électoral et le financement et la sécurisation des élections”.
Depuis plusieurs jours, la télévision publique et le parti présidentiel vantent les bienfaits d’un tel conclave qui permettrait, selon eux, d'”aplanir les différends” et de conjurer la crise politique liée à l’organisation des élections à venir, en particulier celle de la présidentielle de 2016 à laquelle la Constitution interdit à M. Kabila de se représenter.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila à l’issue d’élections marquées par des fraudes massives en novembre 2011.
Le climat politique est très tendu en RDC. L’opposition accuse le chef de l’État de chercher à contourner par tous les moyens l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.