Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
-Leslie F. Safer, une dermatologue américaine d’Albany qui a l’habitude de traiter des patientes souffrant d’irritations capillaires des suites du défrisage, prévient que se défriser toutes les 6 semaines est trop fréquent. Pour elle il faudrait espacer cette méthode d’au moins trois mois même si elle ne la conseille pas du tout. La plupart des femmes se défrisent toutes les 6 à 8 semaines et n’hésitent pourtant pas à lisser leurs cheveux et/ou à les boucler, insistant un peu plus sur la casse définitive qui sera faîte sur la tige capillaire et sur les dommages du cuir chevelu. Source : « Federal Drug Administration »
La dermatologue dit aussi qu’appliquer plus qu’un traitement chimique sur ses cheveux, tels que défrisage + coloration, crée des dommages capillaires parfois irréversibles. Elle a ajouté que la seule coloration qui peut éventuellement se faire sur cheveux défrisés, et encore, est une coloration semi-permanente sans ammoniaque et contenant moins de peroxyde.
AUTRES EFFETS DU DÉFRISAGE ET DE LA DÉCOLORATION
Comme pour le défrisage, la décoloration peut induire pertes de cheveux, brûlures, réactions allergiques. Lorsque les deux sont associés cela peut aller jusqu’à des problèmes respiratoires et des démangeaisons corporelles.
La plupart des clients et clientes au défrisage estiment que les organisations de la santé ne leur permettraient pas d’utiliser un tel produit si il était aussi mauvais que certains le prétendent. Ces produits sont certes sur le marché mais il est bien indiqué, sur les plus sérieux d’entre eux, qu’ils sont à utiliser avec grande précaution. La raison paraît évidente, même si beaucoup semblent l’ignorer.
Beaucoup de jeunes femmes se défrisant seules à la maison ne respectent jamais les procédures et temps de pose indiqués, s’exposant ainsi à voir un jour leur front et/ou leur cuir chevelu dégarni et dépourvu de masse capillaire. Un test de peau devrait être fait avant chaque application sur les cheveux et cela même si on a l’habitude d’utiliser ce produit, lequel peut voir sa composition évoluer ou changée par les laboratoires. Les salons de coiffure eux-mêmes ne pratiquent pas ce test, preuve du manque de sérieux des établissements concernés.
« JE N’AI JAMAIS EU DE PROBLÈMES À CAUSE DU DÉFRISAGE »
Certaines personnes utilisent les produits défrisants depuis des dizaines d’années sans jamais avoir développé une allergie. L’hyper sensibilité se construit parfois d’année en année. Dans ce cas, les dommages constatés seront encore pires.
ENTRE COLORATION, DÉFRISAGE ET CANCER
Les « défrisées » n’hésitent pas à faire des colorations et à ajouter des produits chimiques sur leurs cheveux déjà endommagés. Ne pas respecter les temps de pause est certainement le comportement le plus irresponsable en la matière – sachez que si il est dit de laisser pauser 5 minutes, laisser le produit 10 minutes ne rendra pas l’effet meilleur.
C’est ce qui arrive lors de la pause de colorations, lesquelles décevront souvent la gente féminine. Le résultat obtenu ne pourra jamais être celui indiqué sur la boîte puisque les couleurs n’ont pas été testées sur vos cheveux à vous, et la différence sera de surcroît constatée sur cheveux déjà traités chimiquement. On ne peut savoir à l’avance, en fonction des produits chimiques présents sur vos cheveux, quel sera votre résultat couleur. Tout dépend de chacun.
En 1994 la « FDA » et la « American Cancer Society » ont publié une étude effectuée sur environ 573 000 femmes. Les recherches ont permis de prouver que les femmes ayant recours aux colorations permanentes et aux défrisages étaient nombreuses à posséder des problèmes urinaires et à être confrontées à des probables cas de cancers.
Cette étude publiée dans le journal du « National cancer Institute » a prouvé qu’une utilisation prolongée de ce type de produits chimiques (20 ans dans le cas des testeuses) était la cause delymphomes (cancers du système lymphatique) et de myélomes multiples (cancers hématologiques).
Source: NERRATI PRESS
Video