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Les vingt Congolais arrêtés en Afrique du Sud demandent leur libération conditionnelle


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Etienne-Kabila-Les vingt Congolais qui avaient été arrêtés le mois dernier en Afrique du Sud, accusés de fomenter l’assassinat du président Joseph Kabila, sont apparus, hier, vendredi 15 mars, devant la Cour de Pretoria pour demander leur libération conditionnelle. Etienne Kabila, qui affirme être le fils aîné de feu Laurent-Désiré Kabila s’était rendu aux autorités sud-africaines trois jours après l’arrestation ; il est soupçonné d’être le cerveau de l’opération.

« S’ils étaient citoyens sud-africains, ils seraient en procès pour haute trahison. Leurs actions prouvent qu’ils sont un danger pour la sécurité du président congolais, et ils ne peuvent donc pas être remis en liberté », a affirmé le procureur Shaun Abrahams.

Etienne Kabila secoue la tête. Dans leurs déclarations sous serment, lues longuement par leur avocat, ses 19 co-accusés affirment avoir été piégés par les Sud-Africains, entraînés sous de faux prétextes à participer à un camp d’entraînement militaire, où ils furent retenus contre leur gré. Etienne Kabila, lui, dit avoir quitté le Congo en 2002 car il craignait d’être assassiné, et vivait depuis en Afrique du Sud en tant que réfugié.

De simples réfugiés ?

Il s’est rendu volontairement aux autorités car, dit-il dans sa déclaration sous serment, « je n’ai rien à cacher ». Le parquet rétorque : « Les accusés n’ont apporté aucune preuve allant à l’encontre des éléments à charge » récoltés par des policiers sud-africains qui avaient infiltré le groupe.

Leur avocat, lui, insiste sur le fait que de simples réfugiés n’ont pas les moyens de mettre sur pied une opération aussi lourde que l’assassinat du président et un coup d’Etat. Le juge devra se prononcer le lundi 18 mars sur leur éventuelle mise en liberté sous caution.

Par RFI

1 thought on “Les vingt Congolais arrêtés en Afrique du Sud demandent leur libération conditionnelle”

  1. KWAMANGA TE GUGO JEAN PIERRE

    Nous Congolais, avons soutenu le combat des Sud-Africains contre la politique d’apartheid, et, le Président Mobutu Sese Seko l’a dénoncé à la face du monde le 4 Octobre 1973 devant l’assemblée générale des Nations-Unies. Aujourd’hui si ces Sud-Africains oublies notre apport dans leurs luttes contre l’apartheid, c’est tout simplement parce que Nelson Mandela a mal négocier avec les Blancs qui sont les artificiers de cette politique. Mr Patrice Lumumba, contemporain de Nelson Mandela, étaient tous les deux partisans du panafricain dans les années soixante. En arrachant l’indépendance de la RDC, Lumumba a bouté dehors tous les Belges. L’échec de Nelson Mandela à donner l’indépendance aux Sud-Africains Noirs et à bouter dehors les Blancs, a suscité en lui un sentiment d’animosité de ne pas voir émergé vers le développement un Pays dirigé et géré par les Noirs. Car, l’échec de sa négociation sera vu au monde en prouvant qu’un Pays des Noirs peut aussi se développer. Voila pourquoi lui et ses successeurs ne peuvent aider la RDC;

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